Tu parles d'une grasse matinée

162 2 2
                                    

« La question fondamentale que chaque être doit se poser est la suivante : quel mythe suis-je en train de vivre ? » de Carl Jung.

Des lampes torches illuminaient la sombre forêt, le temps n'était pas mauvais, un léger vent passaient sous la jupe de Chelsea qui lui fit regrettait de l'avoir mise et heureusement, pas de pluie.

- On se les gèle ici, siffla Chelsea.

- Tu m'as dis que tu ne me laisserais pas tomber, renchérit Bethany avec force

- De quoi vous parlez ? Demanda Ally en se tournant vers ses amis se demandant ce qu'elle faisait ici avec elles.

Chelsea était prête à en dire plus mais Bethany la stoppa net.

- Chelsea non...

- Il faut bien qu'elle sache.

Ally faisait fasse à ses amies qui lui cachaient quelque chose. Mise de côté, elle préféra mettre fin à la discussion.

- Que je sache quoi ? Je vous signal qu'on a quitté une super fête pour votre petite excursion.

- C'est que..., commença Bethany.

- Okay, je retourne à la fête, décréta Ally en faisant marche arrière.

Les filles se mirent à courir derrière Ally pour la rattraper.

- Ally, attends-nous, cria Chelsea.

***

Comme tous les matins, le plus jeunes des fils Jareau-LaMontagne fit son entrée en scène en faisant le zouave dans le lit de ses parents. Il arrivait sur la pointe des pieds avec son gros doudou en main puis vint s'installer entre ses parents. Il aimait se coller à sa maman, elle était souvent en déplacer, alors autant en profiter.

- Maman, Zig-Zag a faim.

- Humm Michaël, il est encore tôt.

- Oui mais Zig-Zag a faim.

- Ce n'est qu'une peluche bonhomme, déclara Will à semi réveillé.

- Ce n'est pas plutôt toi qui a faim !

- Oh, les grasses matinées se perdent, bailla le papa en se retournant.

JJ se leva la première, elle s'étira de tous ses membres, elle enfila un jogging avant de prendre Michaël dans ses bras et le descendre à la cuisine comme tous les matins. Michaël sentait le shampoing Mixa pour bébé, celui avec lequel elle continuait de le laver. Un jour, il n'en voudra surement plus, elle réalisa à quel point elle aime ce parfum.

Elle fut vite rejointe par son mari qui avait moins mauvaise tête qu'elle ne le pensait, puis se fut au tour d'Henry qui semblait de très bonne humeur.

Qu'est-ce qu'un bon début de journée ? Un réveil en douceur, un petit déjeuner en famille avec des petits rires enfantins, un mari amant. Tout simplement, une bonne ambiance.

Elle apporta deux belles assiettes à ses deux garçons. Elle faisait attention à leur bonne nutrition. Raisins, œufs brouillés, bacons et toast grillé accompagné par un petit jus d'orange pressé.

- Voilà pour vous mes petits princes. Régalez-vous !

- Merci maman, dit Henry.

- Merci, dit le second.

- Ça à l'air délicieux mon amour, déclara Will en la contournant tout en laissant une main sur la taille de sa femme.

- Autre chose pendant que je suis debout !

Jennifer Jareau- S14 E05Où les histoires vivent. Découvrez maintenant