Mon Caporal (Livai X OC) [TERMINÉE]

Un homme mystérieux

Pdv Livai

- Bordel je l'ai encore perdu. Où est-elle ?

J'observais chaque mouvement suspect dans la forêt. Chaques feuilles qui tombaient, chaques bruissements.

Une branche craqua à ma gauche et je me retournais précipitamment. L'oiseau me regarda et s'envola effrayé :

- Tch.

J'harponnais une branche vers le sol et sautais dans le vide.

À deux mètres du sol, un poids appuya sur mon dos pour m'écraser au sol.

Mes poignets furent immobilisés et des lèvres se plaquèrent aux miennes.

Je me sentis rougir, je devais être rouge écarlate.

Je me débattais mais l'équipement me gênait et je ne pus me défaire de cette prise comme je l'aurais fais normalement. Les lèvres me quittèrent et je pus gronder :

- Tch, tu peux pas rester sérieuse deux secondes ?!!!

La gamine me souriait toujours à califourchon sur moi :

- Tu dis ça parce que ça fait trois fois que je réussi à t'avoir ?

Je détournais le regard pour ne plus voir ce sourire victorieux accrochés à ses lèvres mais ce fût pire car la bigleuse arrivait les mains sur les joues en sautillant :

- Vous êtes trop miiiignooooon !!!!!

La gamine éclata de rire :

- Oi la merdeuse tu dégage ou tu comptes rester dormir là aussi ?!!!

- La merdeuse ? Ça faisait longtemps, me fit remarquer celle-ci.

Son rire cristallin me frappa de plein fouet et comme si ce n'était pas assez, Hanji commença à me taquiner :

- Elle t'a eue trois fois d'affilé alors que tu étais sur tes gardes. Elle est pas géniale ?!!!

Alena posa une main sur l'épaule d'Hanji :

- J'avoue avoir tricher en l'embrassant. Ça se fait pas c'est vrai, mais avoue que je me suis améliorée !

Je me relevais à mon tour en dépoussiérant mes habits :

- Tu te débrouilles mais face à un titan tu serais déjà morte.

Hanji l'attrapa par les bras :

- L'écoute pas, son égo prends le dessus. Il ne supporte pas perdre, maintenant il est vexé.

- Hey la bigleuse ! Je crois pas t'avoir demander de l'ouvrir.

Elle lui chuchota de manière tout à fait audible :

- Tu vois ?

Alena pouffait :

- Aller arrête de grogner et viens manger. Je te laisserai me réprimander sur ce que tu veux mais là je dois juste manger un morceau sinon je vais mourir de faim et de fatigue.

C'est vrai qu'en l'a regardant bien, elle était plus pâle qu'à l'ordinaire :

- Rassure moi gamine, tu as dormie cette nuit ?

- Oui.

- Tu ne t'es pas entraînée ce matin comme je te l'avais demandé ?

- Non.

- Tu as manger ce matin?

- N...non

- Tch.

Le roux que connaissait Alena, Éric, arriva tranquillement :