Mon Caporal (Livai X OC) [TERMINÉE]

Meurtre au tribunal

Pdv Alena

Une semaine avait passée, je mettais un peu remise de mes blessures et je pus assister au rendez-vous au tribunal où l'on m'avait convoquée.

J'étais au tribunal, vêtue d'une belle jupe noir avec une chemise blanche avec de simples ballerines noires. (j'aime beaucoup les chemises).

Mes cheveux étaient attachés en un chignon tressés sur le côté gauche avec une mèche à droite.

Mèche que je tripotais en attendant que l'assemblée se calme et que le juge donne le feu vert pour commencer.

L'assemblée était remplie d'inconnus hormis l'escouade, Erwin, Hanji et bien entendu Livai qui avait refusé de rester au QG.

Marius était à l'emplacement de l'accusé évitait mon regard, il avait des cocards, des blessures un peu partout et deux bandages autour de ses doigts.

Je soupçonnais mon bien-aimé Livai d'en être pour quelques choses là-dedans.

Tout se passa bien. Je témoignais puis ce fut au tour d'Erwin. Livai avait refusé de témoigner s'il pouvait l'éviter afin de ne pas s'énerver d'avantage.

Je remarquais que tout le long des explications de Marius, Livai était crispé.

En sortant, plusieurs personnes voulaient interrogés Marius ou même moi. Mais tout ne se passa pas comme prévu.

Je le vis dans la foule, s'approcher de moi alors que Livai renvoyait les curieux avec son regard meurtrier.

J'étais paralysée, je n'arrivais plus à bouger parce qu'il était revenu.

Hanji et les autres étaient trop occupés pour s'apercevoir que des mains m'attrapaient par les épaules pour m'éloigner discrètement des curieux et de mes amis.

Je me retrouvais dans une pièce fermée à clé, de marbre avec des fauteuils, la lumière de dehors filtrée par de magnifiques vitraux. J'étais seule avec lui qui me pointais avec son couteau :

- Kenny ... dis-je en essayant de ne pas trembler.

Il enleva son chapeau et s'asseya sur un fauteuil en désignant celui d'en face. Je plissais les yeux :

- Tu vas me tuer ?

Il rigola :

- Non, je ne suis pas là pour toi, répondit-il en rangeant don arme. Je veux juste discuter.

Je m'asseyais en croisant les jambes :

- T'a l'air en forme par apport à la dernière fois.

Je pinçais les lèvres avant de sourire :

- Disons que Livai est arrivé à temps grâce aux informations d'un certain tueur, raillais-je en prenant un ton avec lequel il était certain de se reconnaître.

Kenny souria :

- Livai hein ? Vous avez l'air d'être proche le merdeux et toi.

Je rougissais et me levais précipitamment :

- C'est pour Livai que tu es là ?!!!

Il se leva et posa une main sur mon épaule :

- Wowowo ... du calme ma belle, détend toi.

- Répond.

Il y eut un coup de feu dehors suivit de cri mais sans trop savoir pourquoi je me détendis :

- Tu sais que si c'était pour Livai, je m'en serais moi-même occupé. Ravis de t'avoir revue gamine.

Le lui attrapais le poignet :

- Attend !!!

Il me regarda étonné de mon geste :

- Merci.

Il ouvrit la porte et disparu dans la foule. Je me précipitais dehors, un attroupement c'était créé autour ... du corps de Marius, une balle dans la tête :

- T'es folle la merdeuse !!! Il aurait pu t'arriver quelques choses !!!

Je sentis quelqu'un m'attirer vers lui. À sa voix je me détendis en me jetant dans ses bras :

- Livai.

Il posa sa main sur ma tête pour me rassurer puis m'emmena à l'écart de la foule pour rejoindre les autres qui nous attendais :

- Alena !!! Où tu étais ?

Hanji me sauta dessus :

- Livai était mort d'inquiétude, il a frapper deux hommes qui tentait de l'empêcher de rentrer dans le hall pour te retrouver.

Je lui jetais un regard furtif :

- Je ... j'ai vu Kenny.

Il serra les poings :

- Quoi ?!!! Il t'a fait quelque chose ?

Je souriais :

- Non, rien ne t'en fait pas. En fait, c'est un de ses hommes qui a tué Marius pendant que je discutais avec lui.

Livai me regarda ahuri :

- Pendant que tu discutais avec lui ?

- Ou... oui...

- Tu as pris Kenny pour une serveuse de salon de thé ?!!! Dois-je te rappeler que la dernière fois que tu l'as vu, tu as failli mourir ?!

Je pointais mon doigt :

- Sans lui, tu m'aurais retrouvé à l'état de cadavre. Et puis j'en ai profiter pour le remercier.

- Kenny n'est pas une simple personne que tu rencontres par hasard dans la rue. C'est un tueur !!! Et toi tu tapes la discute avec lui.

- Excusez-moi caporal mais je n'avais pas trop le choix avec un couteau pointer vers moi.

Il souffla pour me prendre dans ses bras. Je posais mes mains sur son dos avant d'apercevoir une silhouette sur un toit nous observer :

- Livai ...

- Mmm ?

- Sur le toit derrière toi.

Il se retourna une main sur ma taille.

Quand il reconnu Kenny, il enleva précipitamment sa main et fit un pas pour s'éloigner de moi à une distance raisonnable.

Mais on pouvait le voir ricaner avant qu'il ne se retourne et disparaisse de notre champ de vision.

Livai jura silencieusement que s'il avait eut son équipement il aurait pu rattraper cette vermine.

Hanji me faisait des clins d'œil incessant par apport à notre câlin avec Livai et Erwin me souriait légèrement en me voyant saine et sauve.

- Comme à l'aller, on fait quatre par voiture.

- Mikasa, Eren, Armin et Erwin.

- Sasha, Conny, Historia et Hanji.

- Jean, Livai et moi.

L'ambiance était tendue dans ma voiture. Jean était paralysé à côté de moi, il n'osait pas faire le moindre geste de peur que Livai qui se trouvait face à nous ne le frappe.

Il évitait de me regarder aussi alors je lui parlais pour lui montrer qu'il n'avait rien à craindre :

- Qu'est ce qui s'est passé quand j'étais pas là ?

Jean jeta un coup d'œil apeuré vers Livai avant de me répondre :

- Eh bien, Marius sortait du tribunal entouré des policiers et le tireur à profiter du brouhaha et de la foule pour le tuer. Armin l'a aperçu sur un toit.

J'étais épuisée et je m'assoupie. En me réveillant, Jean était face à moi et Livai à côté de moi, j'avais la tête posée sur son épaule.

Sans doute avait-il viré Jean, avant que je ne m'endorme sur son épaule, pour échanger de place.

La main discrète de Livai était venue prendre la mienne dans mon dos pendant mon sommeil.

Jean avait eut un torticolis à force de rester regarder par la fenêtre tout le voyage pour ne pas croiser le regard de Livai.