Pdv Reader
Alena s'était vêtue d'une robe rouge qui lui arrivait au-dessus des genoux. Livai portait un costume comme à son habitude.
Les nobles arboraient les rues de la ville de la capitale. Le soleil venait caresser les joues des deux amants qui se promenaient au grand désarroi de l'homme aux cheveux noirs :
- Je n'aime pas être ici.
La femme lui prit la main :
- Je sais mais essayons de profiter au maximum des moments à deux qu'on peut avoir tu crois pas ?
- Tch, répondit Livai après avoir remis en place d'un regard noir, deux hommes qui regardaient Alena avec beaucoup d'insistance. Y a que des porcs.
Elle se tourna vers lui :
- Tu veux passer par une boutique de thé ?
Ses yeux commencèrent à pétiller mais il tenta de le cacher :
- Je prends ça pour un Oui. Allez viens on va forcément trouver une boutique valable et propre, rigolait la jeune brune en le tirant légèrement par là main.
Après un petit tour, ils tombèrent sur une boutique de thé qui rentrait dans les critères du caporal.
Elle était petite, la façade étaient fait de poutre de bois. Elle paraissait un eu vieille mais elle était bien entretenue aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.
Il trouvait du thé noir qu'il avait l'air d'apprécier. Son regard s'était adouci à l'odeur du thé en entrant dans la boutique.
Chacun de ses muscles s'étaient détendu et son pouce avait caresser la main d'Alena qui le tenait toujours.
Alors qu'ils se rendaient à la caisse, il resta fixer un point au-dehors. Il mit le thé dans les mains de la jeune femme :
- Tu payes. Je dois aller voir une chose dehors.
Elle parut inquiète :
- Oui, c'est grave ?
Il l'embrassa timidement sur la joue :
- Non, ne t'inquiète pas. Attend moi devant quand tu auras finie.
Il sortit sans ajouter quoique ce soit.
L'homme à la caisse était un vieil homme aux cheveux argentés. Il portait un grand sourire aux lèvres qui réchauffait le cœur de la brune :
- Bonjour mademoiselle.
Elle lui souria légèrement :
- Bonjour.
Elle posa le thé sur le comptoir en gardant un regard sur la porte. Le propriétaire le remarqua :
- Ne vous en faites pas, j'ai rarement vu un homme si protecteur avec la femme qu'il aime.
Alena tourna la tête vers lui surprise de sa phrase :
- Comment vous pouvez voir ça ?
Il pouffa :
- La façon dont il essaye de vous gardez contre lui, comment il regarde les autres comme si vous étiez un trésor, son trésor. Le stress qui l'occupait avant d'entrer dans la boutique. Tout ça, ça montre que vous comptez beaucoup pour lui.
Alena se détendit :
- Merci.
Après avoir payée, elle sortit la boîte de fer dans les mains. Ses yeux parcouraient la rue en essayant d'apercevoir la silhouette de son caporal :
- Où es-tu Livai ?
Son cœur s'accélérait et sa gorge se nouait.
(Il m'a peut-être abandonné parce qu'il ne savait pas comment me dire qu'il ne voulait plus de m...)
Elle sortie de ses pensées en sentant une main sur son épaule. Elle allait donner un coup mais la main lui attrapa le poignet :
- Pourquoi tu veux me frapper ?
Alena sembla déstabilisée, elle se jeta dans les bras de Livai :
- Imbécile ... j'ai cru que tu étais partis parce que tu voulais plus de moi.
Livai eut une petite exclamation, il l'a pris par les épaules pour la décoller de lui :
- Tu rigoles j'espère ?! Tu crois que je m'amuse à courir après toutes les merdeuses que je croises ?
Une larme perla sur la joue d'Alena. Livai l'a serra contre lui :
- Jamais, tu m'entends ? Je ne te laisserai jamais.
Elle rigola et pleura en même temps :
- Tu es partis comme ça, j'ai trouvé ça bizarre.
Il se gratta l'arrière de la tête et tendis un bouquet de rose qu'il avait gardé caché jusqu'à maintenant :
- C'était pour te prendre ça.
Il détourna le regard tellement il était gêné. Alena essuya ses larmes en fixant le bouquet de fleur rouge :
- Pour ... pour moi ?
Il acquiesça toujours le regard fuyant. Elle prit le bouquet et embrassa Livai sur la joue :
- Ça me fait très plaisir.
Ils commencèrent à marcher :
- Mais moi je n'ai rien pour toi.
- Si ...
Il prit la boîte de thé :
- ... tu as ça.
Elle boudait :
- C'est pas juste, cette toi qui l'a payée.
- Je veux rien.
- Mais ...
- Tch.
La brune se tut en se collant un peu plus sous le bras de Livai :
- Tu compte sur ce gringallet pour te protéger jeune demoiselle ?
Ils se retournaient vers un groupe de cinq jeunes riches. Ils entouraient Livai et Alena. Livai serrait un peu plus Alena contre lui :
- Dégagez.
- C'est que le petit est énervé.
L'un deux attrapa le bras d'Alena pour la tirer vers lui :
- Viens avec nous, on est riche et tu auras de belles robes.
Alena le repoussa et l'obligea à reculer en lui mettant un coup de coude dans le ventre :
- Lâche moi !!!
Livai attrapa celui-ci par le col et lui colla son poing dans la figure.
Avec une vitesse surprenante, il mit à terre trois autres avant d'attraper le dernier et lui casser le nez contre le mur le plus proche.
Il hurla de douleur mais Livai lui mit un coup de pied dans le ventre :
- Tch, t'avise plus de poser tes sales pattes sur elle.
Après s'être dépoussiéré, il prit la boîte qu'il avait donné à Alena et continua sa route une main dans le dos de celle-ci.
Quand ils furent enfin dans leurs chambres d'hôtel, Alena posa son bouquet sur la table et se jeta à l'assaut des lèvres de Livai. Il fut surpris mais posa ses deux mains sur les hanches de la brune en approfondissant le baiser :
- Merci Livai.
- Tc...
Elle l'embrassa à nouveau :
- Merci pour tout ce que tu as fais pour moi.
Elle le serra dans ses bras :
- Mais je trouverais bien quelque chose à t'offrir, pouffa t-elle avant de partie dans la salle de bain en laissant Livai, encore étourdi, debout devant la fenêtre.
Il passa une main dans ses cheveux avant de regarder le bouquet de rose qu'elle venait de mettre dans un vase en remplaçant les fleurs de l'hôtel.
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Mon Caporal (Livai X OC) [TERMINÉE]
FanfictionPremière fanfiction, très clichée, très ancienne par apport à mon style d'écriture actuel. "Alena Tokutsu est une nouvelle soldate du Bataillon d'exploration. Elle vient d'arrivée avec un problème sur les bras : un tueur à gage à été envoyer pour la...