Mon Caporal (Livai X OC) [TERMINÉE]

Obsession

Nda : Certaines phrases sont tirées du manga/animé Attaque des Titans. (Jai oublié de prévenir depuis le début. Pardon 🥺)

Pdv Alena

- Putain ma tête ...

(J'en ai marre moi de me réveiller après avoir été endormie ou assommée.)

Je relevais lentement la tête mais je l'a laissais retombée aussitôt. Elle était lourde et le moindre mouvement me semblait être un effort intense :

- Bien dormie gamine ? Tu as roupiller pendant 2 heures.

Je reconnaissais cette voix, grave avec un brin de moquerie :

- ... Kenny ...

Je ne pus que l'entrevoir
Je sentis sa main m'attraper la nuque pour m'obliger à le regarder, sa poigne était solide mais pas douloureuse. Ses yeux me détaillaient en s'arrêtant sur mes joues :

- Je suis en si mauvais état ?

- Plutôt oui. Alors ? Tu as réfléchie ?

Je souriais faiblement :

- Honnêtement je n'ai pas eut beaucoup le temps de réfléchir, vous savez : se faire ruer de coups, se faire assommer et enchaîner inanimée dans une cave ...

Kenny eut un petit soupir d'exaspération :

- Je ne vois vraiment pas.

- Tout les gens que j'ai croisé, ils avaient tous une chose en commun, que ce soit la boisson, les femmes, la religion, la famille, la couronne, un rêve, des enfants, la puissance ...
On a tous besoin d'une obsession pour tenir le coup ... c'est ce qui nous donne la force de continuer à avancer ... quoique l'on veuille croire, on est tous l'esclave de quelque chose.
Alors, toi qu'est ce qui te fait avancer ? C'est quoi ton obsession ?

Je réfléchissais un bon moment, j'en savais rien :

- Et vous qu'est ce qui vous fait avancer Kenny ?

Il eut un petit rire pour lui-même :

- Va savoir. Mais ne me dis pas que tu es totalement indifférente à ce petit merdeux de Livai.

Le rouge me montait aux joues, c'est vrai il nous avait vu :

(C'est gênant putain ...)

- C'est mon caporal et je suis dans son escouade.

Il s'approcha de mon oreille :

- Et tu crois qu'il se penche sur tout les membres de son escouade comme il l'a fait avec toi hier ?

- ... je ... je ne ...

- Tu dois être spéciale à ses yeux pour qu'il te porte autant d'importance.

Une voix grave commença à crier en haut :

- Kenny !!! Où êtes-vous ?!!!

Il se recula en grognant :

- Ton père, on a bien envie de lui foutre des tartes.

- Qu'est-ce qui vous en empêche ?

- Ma mission est pas terminée ici, je suis chargé de m'occuper de toi.

- Quoi ?!

- KENNY !!!

L'homme au chapeau remonta les escaliers en grommelant :

- Ça va, ça va !!! Je suis là.

- Qu'est-ce vous faisiez en bas ?!!!

- Je me suis permis de l'arranger un peu.

Le ton de mon "père" s'adoucit :

- Oh, parfait. Un de vos hommes vient de me signaler que le Bataillon est sur notre piste. Il faut bouger au plus vite avant qu'il n'arrive.

- La merdeuse n'est pas en état ...

- Vous vous inquiétez pour elle ? Lui demandait mon père assez surpris de la réponse.

- Non, mais devoir la porter tout le temps pourrait nous ralentir.

- ...

- On fait quoi ?

- On prends le risque. J'ai encore besoin d'elle.

- Je vous aurais prévenu.

J'avais entendu toute la conversation. Pourquoi Kenny cherchait-il a me protéger comme ça ? Enfin, d'abord il avait menti sur le fait qu'il m'ait parlé en bas puis maintenant il tentait de rester ici. Peut-être me trompais-je, après tout c'est un meurtrier fait pas se faire d'illusions. Mais cette façon de mentir à mon père attisait ma curiosité.

Ils s'éloignaient, je ne pus donc pas suivre la suite de la discussion. Une phrase me trottait dans la tête.

(Le Bataillon est sur notre piste)

Puis une autre.

(Je te protégerais quoi qu'il en coûte.)

La voix du caporal Livai résonnait dans ma tête.

(Tu fais moins la maligne.)

Je frissonnais en me remémorant cette scène, le ton de sa voix, ses yeux ancrés dans les miens, la distance entre nous et sa respiration, caresser mes lèvres.

(Gamine, tant que je suis là personne ne t'approchera.)

Une larme coula sur ma joue. Quelle conne j'avais été pour ne pas remarquer ça plus tôt !!! Hanji et Kenny me le répétaient et pourtant je fermais les yeux dessus. Je ne connaissais pas le caporal mais il était facile de voir qu'il n'était pas le même avec moi.

(Mais qu'est ce que je racontes moi ?!!! Je penses à ça alors que je vais bientôt crever...)

Kenny m'avait hanté avec sa question. Qu'est-ce qui me faisait avancer dans la vie ? J'avais beau me creuser la tête, je ne trouvais pas. Ou alors je ne les voyais pas, c'est vrai, après tout j'ai le Bataillon, j'ai l'escouade, j'ai Hanji, le major qui s'inquiète pour moi et ...

Je baissais la tête. Le caporal ne saura jamais quels sentiments je ressentais à son égard. Moi-même j'avais eus du mal à y croire mais c'était bien vrai. Je l'admirais énormément, malgré sa froideur, dormir dans ses bras n'avait fait que me réchauffer.

(Depuis combien de temps on ne m'avait pas pris dans les bras comme il l'avait fait ? Jamais. On ne l'avais jamais fait, j'avais beau être fatiguée ce jour là, il avait autant besoin de ce câlin que moi.)

J'esquisais un sourire avant qu'une deuxième larmes coule par terre. C'était vraiment con les secrets, la mort peut arrivée à n'importe quel moment et il y aura toujours des choses que les gens ne sauront pas à votre sujet.

Une main m'attrapait la mâchoire et le visage de mon père m'apparut. Il regardait les hommes qui me détachaient puis il tourna la tête vers moi :

- Qu'est-ce que vou...

- Ferme la petite conne !!! Grondant t-il

Kenny observait derrière lui en me fixant. Je lui fit un sourire puis mordit la main qui me tenais en plantant mes dents dans sa peau.

(C'est dégueulasse mais ça vaut la peine de voir cette gueule de con souffrir.)

- AAAAH LA PESTE !!!!

Un bruit sec retentit dans la pièce, il venait de me claquer violemment. Au même moment, les hommes m'avaient détachés et je tombais dans la poussière en toussant. Mon père me tira les cheveux :

- Quand j'en aurais finis avec toi compte sur moi pour te remettre en place avant de laisser Kenny se charger de toi.

(Ça fait 5 jours que je suis au Bataillon et en cinq jours j'ai réussi à me faire menacer de mort, faille me faire assasiner, j'ai dormie dans les bras de mon caporal, je me suis fais enlevée,  frappée et bientôt tuée. À croire que la chance m'a quittée depuis longtemps !!!)