On y va

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Pdv Reader

Une semaine et quatre jours étaient passés depuis l'anniversaire d'Erwin.

Alena avait dû travailler deux fois plus aux entraînements pour rattraper ses retards et ce, de son plein gré, ce qui surpris Livai.

Elle avait commencée à s'entrainer à l'équipement tridimensionnel et elle avait l'air de gérer.

Livai avait un petit sentiment de fierté qui était né en lui, celui-ci grandissait tout les jours quand Alena réussissait à dépasser ses limites où encore quand elle s'était proposée de rattraper son ménage et qu'elle n'avait pas eut besoin de repasser une deuxième fois.

Elle n'avait jamais autant travaillée depuis ses débuts au Bataillon.

Les autres comprenaient mieux pourquoi elle avait été la première de sa promotion. Jusqu'à maintenant elle n'avait pas montrée tout ce dont elle était capable.

Tout ses efforts qui impressionnaient Livai, lui avaient fait oublié sa question. Chaques soirs avant d'aller dormir, il se tapait la tête en se rappelant de sa question.

Ce jour là, Alena faisait des tours de terrain. Livai était aller là voir car il était six heures du matin. Il attendait près de ses affaires, qu'elle repasse pour lui parler.

Elle était en brassière et en short, ses cheveux bruns étaient en tresses collées ce qui lui donnait un air de boxeuse.

Elle s'arrêtait près de Livai, essoufflée. Il lui tendit la bouteille d'eau qu'elle avait posée avec son pull. Elle l'a pris et commença à boire.

Après avoir repris son souffle, elle lui souria :

- Bonjour.

- Je suis impressionné.

La brune rougit :

- Jusqu'à maintenant, je croyais que tu étais nulle à chier mais en fait ça passe.

Elle rigola et lui mit une tape dans l'épaule :

- Oh ... t'es pas cool.

- Alena.

Elle reprit une gorgée d'eau :

- Mmm ?

- Pourquoi tu esquives la question sur ton anniversaire ? Même Hanji n'a pas réussie à te faire cracher le morceau.

Livai semblait préoccupé par la question et Alena gênée :

- Je veux pas en parler.

Elle posa la bouteille mais Livai l'attrapa par la taille pour la ramener contre lui :

- Livai, je suis pleine de sueur.

- M'en fou.

Il embrassa la jeune femme. La façon dont il avait oublié son horreur de la crasse pour l'embrasser l'a touchait profondément. Quand leurs lèvres se séparèrent, Alena recula et repartit courir.

- Tch ...

Livai tourna le dos pour rentrer au QG.

L'après-midi venait de commencée, pas d'entraînement pour aujourd'hui, l'escouade Livai était libre. Alena était retournée faire du sport sous les yeux ébahie de l'escouade (hormis Mikasa qui n'était jamais surprise par Alena) :

- Tu repars faire du sport ? S'était exclamé Eren médusé.

- Bah oui, je dois rattraper mon retard.

- Mais tu t'es entraînée comme une malade depuis la semaine dernière, fit remarqué Conny encore estomaqué par la volonté de son aînée.

Alena les salua :

- À plus tard.

Elle sortie sous l'oeil attentif d'un homme aux cheveux noirs. Livai trouvait qu'Alena en faisait trop et comptait mettre ça au clair. Il se leva et marcha jusqu'à la chambre de la brune. Sans prendre le temps de toquer, il entra :

- Eeeh !!!

Elle se tourna vers lui :

- Tu peux pas frapper comme tout le monde ?!

Il l'ignora et se dirigea vers la table de nuit de la soldate :

- Je m'en doutais. Tu continues de prendre des somnifères !!!

Il attrapa un sachet et un verre vide posé sur la table de nuit. Elle rougit :

- Oui mais ...

- Arrête de te surmener. Qu'est-ce que tu as ?!!!

La femme baissa la tête assez confuse avant de s'asseoir :

- Mes cauchemars sont de pires en pires.

Le caporal regarda son amante avec pitié :

- Tu as besoin de te changer les idées. Prépare tes affaires pour demain, on va au Centre.

Elle l'observa comme pour déceler un ton ironique mais l'homme semblait très sérieux :

- C'est vrai ?!

- Oui. Je vais en parler à Erwin pour partir dès demain midi.

La brune acquiesça avec un sourire :

- Merci Livai.

Elle se leva et marcha vers lui en posant deux mains sur son torse. Il rougit à ce contact mais tenta de rester concentré sur le peu de sérieux qui lui restait. La jeune femme le poussa légèrement contre le mur pour l'embrasser :

- Gam...

- Tch... tais-toi un peu, pouffa t-elle

Sans trop savoir pourquoi, il obéit. Elle l'embrassa, il posa ses mains sur sa taille. La femme le couvrait de baisers. Il se laissait faire, conscient que lui aussi en avait besoin depuis le début de la semaine.

Soudain, il tressailli en sentant les doigts fins de la "gamine" sous sa chemise, parcourir ses abdos, les redessiner en continuant le doux échange dans son cou.

Le caporal lâcha un petit grognement satisfait.

En se rendant compte de ce que la jeune femme avait réussie à le faire grogner, il la plaqua à son tour contre le mur et plaça ses deux avant-bras de chaques côtés de sa tête :

- Vous n'aimez pas caporal ? Charriait la gamine un petit sourire insolent aux lèvres.

Le caporal souleva la jeune femme en la portant par les cuisses et la plaqua un peu plus au mur.

Il s'élança dans une série de baisers dans le cou de la soldate en profitant du fait qu'elle soit en brassière pour passer ses mains sur ses bras nus.

Elle frémissait de plaisir et laissa échapper un gémissement étouffé quand il l'embrassa derrière l'oreille qui était son point faible.

Elle le ramena un peu plus vers elle avec ses jambes enroulées autour de lui.

Quand il s'attaqua à sa poitrine, elle se mordit la lèvre et ferma les yeux en souriant.

Chaques baisers qu'il laissait avait pour but de la faire gémir.

C'était comme un combat entre eux, un combat qu'ils étaient tout de même heureux de perdre lorsqu'ils lâchaient un petit bruit de contentement.

Il s'arrêta doucement pour ne pas la frustrée et posa sa tête sur l'épaule celle-ci en reprenant son souffle. Elle posa une main dans les fins cheveux noirs de cet homme :

- Je t'aime Livai ...

Pour répondre, il déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant de s'éloigner :

- Prépare ta valise. Demain matin 11h, je viendrais prendre tes affaires. Tu as l'adresse ?

Elle désigna une lettre du doigt :

- Oui.

- Emporte les avec toi. On ne sait jamais.

Il sortit après avoir esquisé un petit sourire satisfait.

Mon Caporal (Livai X OC) [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant