Chapitre 4

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Au même instant, son portable sonna. C’était sa mère.

-          allo maman ? on parlait justement de toi…les filles vont dormir ici ce soir…les garçons aussi…nous ne ferons pas de bêtises c’est juré. Vous rentrez quand papa et toi ?...ah, ok. Embrasse-le de ma part. bonne nuit.
  - alors ? s’enquit Minnie.

- mes parents ne rentrent pas ce soir. Mon grand-père a eu une attaque, rien de grave mais maman veut rester auprès de lui ce soir. Ils viendront demain. Maman est d’accord pour que vous dormiez ici à condition que vous ne fassiez pas de bêtises.

-          Des bêtises moi j’en ferai toute la nuit soupira Clover en prenant une pose aguichante.

-          Je n’en doute pas rigola minnie en lui envoyant un oreiller au visage.

-          Excusez-moi ?

Les filles se tournèrent vers la nouvelle venue qui se tenait sur le seuil de la salle de bains, les cheveux humides, le corps enveloppé dans une serviette de bains crème.

-          Tu trouveras une robe dans le placard à côté lui montra rachelle.

-          Une robe ? nous allons sortir ? demanda-t-elle

-          Euh non mais…

-          Dans ce cas une simple chemise de nuit fera l’affaire coupa-t-elle.

Vicky et Clover haussèrent les sourcils tandis que rachelle se levait gentiment pour tendre à Bélinda sa plus jolie nuisette. Cette dernière laissa tomber sa serviette sous les yeux ahuris des filles et passa le vêtement par-dessus sa tête.

-          J’ai posé un paquet de culottes neuves dans la chambre que tu vas occuper dit rachelle.

-          C’est gentil.

-          Tes parents doivent être à ta recherche en ce moment ! lâcha Vicky mine de rien.

Bélinda lui adressa un sourire triste avant de répondre par la négative.

-          Et pourquoi pas ? insista Victoria

-          Parce qu’ils sont morts il y a un mois. Accident de voiture.

-          Désolé de mon indiscrétion murmura Vicky sincère.

-          Ce n’est rien.

-          Ca a dû être dur pour toi dit rachelle.

-          Oui mais je m’en remets peu à peu.

Rachelle lui prit la main et la fit asseoir sur sa chauffeuse où elle entreprit de lui brosser les cheveux.

-          Et…comment se fait-il que tu sois venue sonner à ma porte pour ensuite t’évanouir sur mon amie ?

-          Oh ! excuse ma tenue de tout à l’heure…je marchais seule. Il faisait sombre, je suis entrée dans une ruelle quand tout à coup un type s’est jeté sur moi et il...il m’a…

« - salut poupée

Bélinda poursuivit sa route sans répondre à l’homme qui la suivait. Arrivés dans une sombre ruelle, il la coinça contre une poubelle et lui déchira sa robe. Son haleine empestait l’alcool alors qu’il pétrissait sa chair nue

-lâchez-moi ! hurla-t-elle. Espèce de porc arrêtez ! aaaahh ! à l’aide !

L’homme ricana et la renversa sur le sol boueux alors qu’elle hurlait et se débattait. Il la gifla et se mit à caresser son corps maintenant sale. Elle se débattit comme une folle lorsqu’il tenta de lui écarter les jambes. Lorsqu’il parvint à la maîtriser, il lui griffa les cuisses et s’enfonça en elle.

L'inconnue à double faceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant