13 Ecrire une nouvelle fantastique

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 Donnez une dimension surnaturelle et inexplicable à vos récits afin d'effrayer vos lecteurs pour leur plus grand plaisir. Quand le surnaturel et l'inexplicable envahissent le quotidien... La formule est convenue, mais couvre un grand pan du genre : le fantastique, c'est l'intrusion de l'anormalité dans un quotidien banal. Une anormalité dérangeante entraînant bien souvent des conséquences dangereuses. De manière progressive, on passe du grain de poussière collé au rouage à l'engrenage étouffé par le tas de sable. Les protagonistes sentent d'abord que le cours de leur existence se grippe insensiblement, puis sont enfouis sous des événements qui les dépassent et les mettent en danger. La fissure s'élargit quand la stupeur se transforme en angoisse, puis devient gouffre quand surgit la peur panique. Cette littérature génère un sentiment d'inexorabilité, d'inquiétude permanente pour les personnages, ce qui facilite l'empathie à leur sujet.

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Alors déjà, la définition est contradictoire entre "surnaturel et l'inexplicable envahissent le quotidien" et le reste comme "le fantastique, c'est l'intrusion de l'anormalité dans un quotidien banal" ou "Une anormalité dérangeante" et "on passe du grain de poussière collé au rouage à l'engrenage étouffé par le tas de sable"...

Pour moi, le fantastique n'est pas nécessairement surnaturel. Comme le dit presque toute la présentation, il peut s'agir d'un déraillement de l'ordre des choses qui s'amplifie dans des proportions improbables. pourtant, en cherchant sur le net, il semble bien que fantastique et surnaturel aille ensemble. je ne suis pas fort en genre littéraire et en collage d'étiquette mai j'ai toujours pensé que S.King écrivait des livres fantastiques et pourtant, nombre d'entre eux ne font pas appel au surnaturel mais bien à un ordinaire qui par en vrille à cause d'une petite chose qui devient incontrôlable. Je pense par exemple à Cujo. 

Bref, vous l'aurez compris, mon premier texte, dont je vous fait grâce car c'est une réécriture en 6000 caractères de la confrontation entre Eric et Christohe dans mon texte 'l'accident", a été jugé hors sujet car pas surnaturel. J'en ai donc écrit un deuxième en me creusant la tête.

Voici le cheminement : 

Un gardien de phare qui traque toute sa vie la moindre vague scélérate la moindre ondulation inhabituelle sans succès.

Le phare d'Ar-Men (le rocher en breton) est réputé le plus dangereux. L'enfer des gardiens est Construit dans des conditions extrêmes entre 1867 et 1881

Faire tomber tout ce qui était accroché aux murs pendant une tempête.

Les gardiens sont relevés tous les 15 jours sauf par gros temps si accès impossible.

L'origine du phare est le naufrage de la corvette à aubes Sané sur les rochers de la redoutable chaussée de Sein.

L'allumage et l'extinction du feu, planifiés à la minute près, constituaient les deux principaux événements de la vie quotidienne des gardiens. Ceux-ci étaient en permanence deux à habiter sur le phare et se relayaient

Quand la brume s'installait, il fallait mettre en marche le moteur du signal sonore qui rend la vie dans le phare insupportable à cause du bruit de la corne de brume.

Les gardiens devaient être capables de réparer à peu près tout et n'importe quoi sur le phare.

« C'est un peu comme dans la Royale, tu salues tout ce qui bouge et tu peins le reste ! » Mais au quotidien, il fallait surtout nettoyer rigoureusement la lentille de l'optique, les vitres de la lanterne et les cuivres de la lampe. Le phare n'était pas chauffé. L'éclairage intérieur s'effectuait, pendant fort longtemps, à la lampe à pétrole. Il n'y avait évidemment pas de salle de bains,

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