29-1 L'adaptation : réécrire une histoire pour des enfants

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Améliorez la perception de vos textes auprès de publics variés en tenant compte de leurs capacités de lecture et de leurs goûts. Réécrivez une nouvelle grivoise de Maupassant en modifiant l'intérêt de la lecture. Une consigne d'écriture de la première année de formation était consacrée à une première approche de l'écriture dite » jeunesse « . Cette 29e consigne vous propose de vous familiariser avec la technicité de cette forme d'écriture fort exigeante en clarté , fluidité, simplicité de l'expression et considération de ses lecteurs... Une consigne donc particulièrement formatrice en perspective. Ne négligez pas non plus le fait que la littérature jeunesse s'adresse aussi à de nombreux adultes !

Les enfants ne possèdent ni les mêmes compétences en lecture, ni la capacité à comprendre ou à s'émouvoir qu'un adulte, ni les mêmes intérêts. Ayant moins d'expérience, ils ne jugent pas et ne possèdent pas de tabous. Ils apprécient davantage l'action que l'introspection des personnages, même si ces réflexions et analyses les aident à mieux comprendre le monde des adultes. Ils ont besoin de s'identifier au héros pour « entrer » dans une histoire. Enfin, ils sont impatients : pas de longues descriptions ou de longs dialogues : ils veulent de l'action, des péripéties et donc une histoire bien ficelée et des aventures à vivre par procuration. Ils ne prendront pas le temps d'analyser un texte et percevront moins l'implicite. Enfin ils s'attendent à ce que l'on s'adresse à eux avec simplicité, voire affection.


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Je suppose qu'à la vue du titre, vous vous êtes dit "ha, voila quelque chose de frais et sympa à lire". Et bien non, détromper-vous...

Le texte d'origine est "la ruse" de Maupassant. vous le trouverez légalement et en toute légalité sur le net mais pour ceux qui ont la flemme, voici le résumé :

Une jeune femme se confie à son médecin. Elle refuse l'idée de tromper son mari.
Il croit qu'une femme ne peut aimer que quand elle a connu tous les déboires d'un mariage. Il dit aussi que les femmes ont une faculté naturelle au mensonge.

Le docteur Siméon raconte une expérience : en pleine nuit, Jean lui apporte une lettre de Mme Lelièvre qui lui demande de venir la consulter. Il la renvoie vers le docteur Bonnet et se rendort. Mme Lelièvre jeune femme mariée arrive chez lui et dit que son amant est mort dans sa chambre et son mari va rentrer. Elle pleure. Elle trompe depuis 6 mois. La bonne de Mme sait toue l'histoire. Le médecin constate la mort. Il rhabille le corps. Elle embrasse le corps et lui dit Adieu. Le mari entre. Le médecin donne un alibi et demande qu'on emporte le corps, comme s'il n'était évanoui, pour le soigner. Il le monte chez lui et constate le décès devant sa famille puis retourne se coucher sans avoir jugé les amoureux.


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Pour résumer, on a une nouvelle qui parle de tromperie, de mensonge, d'adultère, de dissimulation, à raconter aux enfants... Je me demande bien quel genre d'enfants lirait ça... Bref, il faut s'y coller.

Je décide de faire une nouvelle métaphorique ou les problème de "grands" sont très édulcorés.
J'ai fait un flop complet. Mon correcteur a dit que cette fois je n'avais pas respecté la consigne et que mon texte s'éloignait beaucoup trop de la nouvelle originale et de ses thèmes. touts fois, il a jugé que ma nouvelle était correcte dans l'absolu.

Je vous la livre ici.


Panique dans le train

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