3 jours plus tard :
je finissais mon dixième paquets de mouchoirs avachis sur mon lit quand la sonnette retentit.
- Entre c'est ouvert !
J'enfilais un plaid pour couvrir mes bras et me dirigeais au salon où je suppose Damiano allait débarquer. Cela fait trois jours qu'on est rentré et que je n'ai pas bougé de chez moi malgré les nombreux coup de téléphones des gars.
- Victoria !
Je me retournais d'un bond en entendant la voix qui m'avait appelé.
Vic : Qu'est-ce que tu fout ici ?
La personne que je voulais le moins voir au monde entra dans mon salon. J'eus un choc en la voyant, ses cheveux roses semblaient ternes, elle portait un jogging noir informe, son visage semblait fatiguée, d'épaisses cernes noires pendaient sous ses yeux, son regard avait perdu l'éclat que je lui connaissait. Elle ressemblait à un zombie tout droit sorti d'un film d'horreur.
Agathe : Damiano m'as donné ton adresse...
Vic : tu connais le chemin vers la porte, je te raccompagne pas !
ma voix froide résonnait contre les murs et semblait lui planter des milliers de poignards dans l'abdomen.
Agathe : laisse moi au moins t'expliquer...
Vic : m'expliquer quoi ? tu m'as menti, t'as joué avec moi et tu m'as jeté quand je t'ai suffit, il y a rien à expliquer, maintenant barre toi de chez moi !
Agathe s'effondra sur le sol en pleurant.
malgré la colère que j'éprouvais pour elle, je me précipitais à ses côtés.
Agathe : Vic...
Sa voix sonnait comme une supplique à peine audible.
Agathe : c'était ma cousine... je... je t'aime Vic...
Vic : quoi ?
Agathe : La personne que tu as entendu il y a quelques jours, c'était ma cousine, qui venait me demander d'être la marraine de sa future fille...
Vic : Mais...Mais... tu lui as demandé de t'embrasser !
Agathe : oui... en tant que cousine...je suis désolée...
Elle pleurait contre mes genoux, tandis que je réfléchissais, ébranlé par ce qu'elle venait de me dire.
On resta longtemps dans cette position, si bien qu'Agathe s'endormit contre moi. Je la portais délicatement en direction de la chambre d'amis et la couchais sur le lit, une couverture recouvrant ses frêles épaules.
En revenant dans le salon, je vis une lettre qu'Agathe avait fait tomber.
Pour la plus électrique des bassistes :
Je veux être ta perte
Je veux être ta rédemption
Je veux être ton secret
Je veux être ta vérité
Je veux être ta vie
Je veux être ta mort
Je veux te faire du bien jusqu'à ce tu es mal
Je veux être une diablesse
Je veux être un ange
Je veux que tu me punisse
Je veux que tu sois ma récompense
Je veux te faire crier de plaisir
Je veux que tes yeux ne voient que moi, que tes lèvres n'embrassent que les miennes
Je veux être ta drogue
Je veux te voir te tordre sous le plaisir que je t'infligerait
Je veux te suivre et je veux te fuir
Je veux être l'eau que tu bois
Je veux être l'air que tu respires
je veux être la nourriture que tu manges
je veux te toucher
Je veux t'embrasser comme si demain n'existait pas
Je veux voir ton corps si électrique se tendre pour moi
je veux te goûter
Je veux être à ta merci
je veux te donner et je veux te recevoir
Je veux tes mains sur mon corps ou ta voix dans mes oreilles
Je veux tes sourires, tes larmes, tes peurs, tes colères, tes doutes
Je veux que tu murmures mon prénom
Je veux tes cheveux dans mes mains
Je veux que tu m'aimes et que tu me haïsse
Bébé, prends moi, baise moi, embrasse moi, gifle moi, aime moi, déteste moi, regarde moi, fais de moi ton jouet, crache moi dessus, accorde moi ton pardon ou ne serait-ce qu'un sourire
Parce que tu seras le maître et je serais l'esclave
Parce que tu seras ma perte et que je serais ta libération
Parce que nous deux c'est une putain d'évidence
Parce que toi sans moi ou moi sans toi ça rime à rien
Parce que tu es le soleil et que je suis la lune
Parce que c'est toi
Parce que c'est moi
Parce que c'est nous
Je relus des dizaines de fois cette lettre si puissante à mes yeux, une putain de boule se formant au fur et à mesure dans ma gorge.
- Je vois que tu as trouvé ma lettre...
Vic : Oh Sweetie, je suis tellement désolée !
Agathe : désolé de quoi ? c'est moi la fautive...
Vic : j'aurais du t'écouter ! Ce que tu dis dans ta lettre, c'est si beau, je...putain moi aussi je t'aime ! Depuis le premier jour où je t'ai vu dans cette librairie, j'ai essayé de refoulé mes sentiments par peur qu'ils ne sois pas partagé, mais à chaque fois que mes yeux se posent sur toi, mon putain de cœur se décroche !
Agathe s'avança vers moi indécise, elle me regarda, fixa mes lèvres, et scella enfin ma bouche contre la mienne. Notre baiser était comme un bol d'oxygène, on était maladroite et pressé, mais ce fut le plus beau baiser que j'eus avec quelqu'un.
Agathe : comme tes lèvres m'ont manqué !
Vic : que mes lèvres ?
Agathe : oh que non !
Vic : j'aime mieux ça !
Agathe : si tu savais comme je m'en veux, j'espère que tu me pardonnes...
Vic : les excuses attendrons, on a mieux a faire pour l'instant...
Je l'amenais dans ma chambre, le regard chargé de désirs.
Agathe : faut que je te dise un truc..
Je la bloquais contre le mur et embrassais fiévreusement son cou.
Agathe : ça pourra attendre en fait !
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Je t'aimerai à l'italienne
FanfictionVictoria de Angelis, 25 ans, fait partie du groupe d'un groupe de rock un peu connu en Italie, Måneskin. Après leur première tournée, le groupe décide de s'isoler dans une villa pendant un mois pour écrire leur premier album. Un jour, en entrant da...