Chapitre 1 : Percy Weasley, le sorcier qui a trop changé

170 12 10
                                    

Ministère de la Magie, 23 Décembre 1997 :

Percy Weasley, troisième fils de Molly et d'Arthur Weasley, travaillait assis à son bureau, depuis le début de la journée. Il n'avait fait aucunes pauses, pas même pour déjeuner, son patron Barty Croupton lui confié la responsabilité d'un lourd dossier qu'il devait compléter avant Noël et il était très en retard.

Penché sur une pile de parchemins qui couvraient la totalité de son bureau, Percy du haut de ses 21 ans, rédigeait et rédigeait des lignes par centaines, s'arrêtant de temps en temps pour nettoyer ses lunettes, boire un peu de thé et essuyer son front moite, tant le travail était compliqué. Parfois, il se levait pour prendre un ou deux livres dans la bibliothèque du fond, qu'il ramenait pour les poser sur le peu de place qu'il restait sur son bureau pour les consulter. Il tournait, tournait et tournait plusieurs pages – jusqu'à ce qu'il obtienne celle qui l'intéressé – puis, reprenant sa plume qu'il trempa dans l'encre, se remettait à écrire sur ses parchemins.

Quel travail laborieux, pensait-il dans un coin de sa tête. Mais le surplus de travail n'avait jamais fait peur à Percy. Du temps ou il était encore élève à Poudlard, l'école de sorcellerie du Royaume-Uni, il avait toujours tendance à en faire trop et travaillait énormément de telle sorte à toujours sortir numéro un de chaque matière. Car Percy était un jeune homme très pointilleux et très sérieux et ses petits défauts l'avaient suivi durant toute son enfance et son adolescence.

Percy Weasley n'avait rien d'un athlète, c'était un jeune homme de taille moyenne, aux cheveux bouclés très roux (comme le reste de sa famille), avec quelques taches de rousseurs sur les joues, des yeux couleurs noisette et des petites lunettes d'écailles posées sur le haut de son nez. Il était souvent vêtu de vêtements stricts et professionnels et affichait en permanence, un air supérieur et important qui faisait de lui quelqu'un de plutôt désagréable, que toutes les autres personnes du Ministère de la Magie, et de Poudlard lorsqu'il était encore élève, préféraient éviter de croiser. Percy était quelqu'un d'assez solitaire, bien qu'il soit fiancé depuis quelques mois à une jeune moldue du nom d'Audrey Fairfax.

Pourtant, il y a encore deux-trois ans, Percy avait une famille... une immense et merveilleuse famille, dont tous les membres étaient roux, sans exception. Il avait deux grands-frères, trois petits-frères et une petite-sœur. Ses deux grands-frères : Bill et Charlie Weasley, étaient partie du Royaume-Uni pour y faire leurs vies professionnelles à l'étranger. Bill l'ainé, travaillait en Egypte pour la banque des sorciers Gringotts, tandis que Charlie, le deuxième, travaillait en Roumanie comme chercheur et éleveur de dragons. Percy, lui, avait choisie la voix de travailler dans des bureaux comme assistant personnel de Barty Croupton, le directeur de la Coopération Magique Internationale. Ses deux petits-frères jumeaux : Fred et George Weasley, avaient choisie de vivre de leurs passions communes et ont ouvert un magasin de farce et attrape au Chemin de Traverse, quant à son dernier frère Ron et sa petite-sœur Ginny, ils étaient encore élèves à Poudlard.

Cela faisait maintenant presque trois ans que Percy n'avait plus de nouvelles de sa famille. Depuis une terrible dispute qu'il avait eu avec ses parents dans le courant de l'année 1995, Percy avait rompu tous contact avec les Weasley et était partie s'installer à Londres, chez sa fiancée. Il ne croyait pas – comme tous le reste du Ministère – au retour de Lord Voldemort, annoncé par Harry Potter, le meilleur ami de son petit-frère Ron et cela le conduis à rompre tous contact avec ceux qu'il avait autrefois aimé. Bien que Percy croise souvent son père, Arthur Weasley qui travaillait au Ministère de la Magie comme membre du Service des Détournements de l'Artisanat Moldue, jamais il ne lui avait adressé un signe de tête ou même un bonjour. Il se contentait de regarder droit devant lui, le nez en l'air, en affichant un air supérieur et méprisant. Son père, quant à lui, avait cessé de faire attention à lui. Les coups bas du style : regard en coin, petites vulgarités à voix basse et j'en passe et des meilleurs, n'étaient plus de son âge. Alors ils s'ignoraient royalement...

Harry Potter : L'étrange nuit de Percy WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant