Chapitre 8 : La visite de Nick Quasi Sans-Tête (Partie 4)

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Le fantôme de Gryffondor et Percy passèrent à travers le miroir et se retrouvèrent une nouvelle fois dans le couloir aux multiples portes et en ouvrirent une toute violette, dont la plaque en or indiquait : 19 Février 1988 – grosse dispute avec Molly Weasley et les jumeaux. Percy grimaça une nouvelle fois et se retrouva cette fois-ci... dans le salon du Terrier – la maison familial des Weasley qu'il avait déserté depuis maintenant presque trois ans.

Molly se trouvait dans la cuisine, elle préparait des petits fours en chantonnant une petite chanson. Arthur, quant à lui, travaillait dans le jardin avec Charlie – ils nourrissaient les poules et préparaient déjà le jardin-potager pour y planter les premiers légumes de la saison. Le petit Percy du passé (de nouveau âgé de 11 ans) était assis à la table de la salle à manger entouré de livres et de parchemins en tout genre et tentait visiblement de faire ses devoirs. Mais le raffut que faisaient deux petits-garçons jumeaux, âgé d'à peu prés 8 ou 9 ans, qui n'arrêtaient pas d'hurler en se lançant des peluches en pleine tête, semblait le déranger.

-Oh mais ne serait-ce pas ces chers petits messieurs Fred et George Weasley ? Demanda Nick Quasi Sans-Tête au Percy du présent.

-Si... malheureusement. Je me rappelle de ce jour, j'étais en train de relire un devoir de Métamorphose que je devais rendre au professeur Mc. Gonagall, en rentrant des vacances de Février, mais je n'arrivais pas à me concentrer parce que ces « deux gamins turbulents » n'arrêtaient pas de faire du bruit.

-Oh, mais vous les aimez quand même vos petits-frères, n'est-ce pas ?

Percy mit un moment avant de répondre à la question de Nick.

-Bien sûr que je les aime, ... comme tous le reste de « ma famille » d'ailleurs. J'aurai juste voulu qu'il m'aiment en retour...

Nick Quasi Sans-Tête dévisagea Percy sans comprendre :

-Que voulez-vous dire lorsque vous dites : « j'aurai juste voulu qu'ils m'aiment en retour » ? Vous n'êtes quand même pas en train de me dire qu'avec une famille comme la votre et de merveilleux parents comme Arthur et Molly, vous étiez malheureux ?

Percy fermi les yeux, essayant de retenir les larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues.

-Malheureux non, répondit-il enfin au fantôme, je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit ici, mais mal aimé... ça oui. Ma mère défendait toujours Fred et George, ainsi que Ginny et mes autres frères, mais moi... je n'ai jamais rien été d'autre que le petit parasite qui énerve tout le monde !

Le fantôme ne trouva rien à répondre et se reconcentra sur les jumeaux qui jouaient bruyamment.

-Dites, ça vous dérangerez de faire moins de bruit ou de carrément aller jouer dans votre chambre ou dans le jardin ?! S'écria le petit Percy du passé à l'attention de ses petits-frères. Je n'arrive pas à me concentrer !

Mais Fred et George ne l'écoutèrent pas, ils se contentèrent d'éclater de rire devant la mine sévère de leur grand-frère et redoublèrent d'intensité leur vacarmes. Mais cette fois, Percy du passé s'énerva pour de bon. Il se leva, sortit sa baguette magique et la pointa d'un air menaçant vers les jumeaux.

-VOUS ÊTES SOURD OU QUOI ?!!!! JE VOUS AI DIT DE FAIRE MOINS DE BRUITS !!!!!!

Fred et George prirent soudain peur et poussèrent des gémissements terrifiés, qui attirèrent Molly dans le salon. Lorsqu'elle vit Percy menacer les jumeaux avec sa baguette magique, elle se fâcha, sortit la sienne de la poche de son tablier de cuisine et s'écria :

-EXPELLIARMUS !!!

La baguette magique de Percy lui échappa des mains, décolla dans les aires et atterrit dans celles de sa mère.

Harry Potter : L'étrange nuit de Percy WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant