Harry Potter : L'étrange nuit de Percy Weasley

Chapitre 3 : Grosse dispute (Partie 2)

   Après avoir lu la lettre de sa mère, Percy s'aperçut qu'Audrey le regardait avec beaucoup d'intérêt :

-Quoi ? Dit-il. Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-Oh, je ne sais pas. Peut-être parce que tu devrais aider ta famille à rembourser ses dettes, afin d'éviter qu'ils finissent tous à la rue.

-Et puis quoi encore ? S'indigna Percy. Ils se sont mis tout seul dans cette galère, non ? Alors ils n'ont qu'à se débrouiller sans moi !

-PERCY !!!!

-Quoi ? Pourquoi tu me cries dessus ? Qu'est-ce que tu veux que je fasse Audrey ? Que je vide la moitié de mon coffre – que j'ai remplie tout seul à la sueur de mon travail – pour aider une famille qui ne m'a jamais aimé ?!!! Il en est hors de question !!!

Chose dites, Percy déchira la lettre de sa mère en huit morceaux, qu'il jeta dans la poubelle qui se trouvait prêt de la porte de son bureau, avant d'entrer dans la pièce. Au moment ou il voulut refermer la porte, sa fiancée mis son pied en travers et le regarda avec des yeux larmoyants de chagrin, de rage et d'indignation mélangés :

-Ce n'est pas vrai Percy, ta famille t'aime, ils te l'ont quand même souvent prouvé ! Ta mère ne savait pas quoi faire pour te rendre heureux...

-Ouais, tu parles...

-Ton père et toi vous étiez si proche...

-Quand j'étais enfant seulement, et encore il préférait mes grands-frères... surtout Charlie.

-Et justement, parlons-en de tes grands-frères ! Bill et Charlie n'ont-ils pas toujours été gentil avec toi ? Ne prenaient-ils jamais ta défense quand Fred et George t'embêtaient ? N'est-ce pas Bill qui te lisait des histoires avant que tu t'endormes quand tu étais petit ? N'est-ce pas Charlie qui t'autorisé à chaque fois à venir dormir avec lui dans son lit lorsque tu avais peur des orages ou que tu avais fait un cauchemar ? Et n'est-ce pas avec eux deux que tu t'amusais le plus ? N'ont-ils jamais été là pour toi lorsque tu ne te sentais pas bien ?

-Je suis sûr qu'ils le faisaient simplement pour éviter que maman ne viennent hurler sur tout le monde. Non, laisse tomber Audrey, personne ne m'a jamais aimé dans cette famille. Moi j'étais toujours la pièce rapportée, la personne de trop que tout le monde détestait et à qui il fallait absolument pourrir la vie, la personne différente, pénible, qui devait tout de suite se taire alors qu'elle ouvrait à peine la bouche. Personne ne m'aimait, alors ils n'ont qu'à se débrouiller, c'est bien fait pour eux ! Je me considère orphelin désormais.

Cette fois, Audrey pleurait vraiment.

-Tu as tellement changé Percy, tu n'as plus rien avoir avec le garçon tendre, gentil et qui savait s'amuser, que j'ai connu quand nous étions enfants. Tu es devenu si méchant... je commence à comprendre pourquoi cette Pénélope Deauclair t'as larguée.

En entendant les dernières paroles de sa fiancée, Percy se retourna et dévisagea la jeune femme avec un regard d'indignation, par-dessus ses lunettes.

-C'est vraiment ce que tu penses de moi ? Demanda-t-il sur un ton sec.

-Oui !

-Très bien...

Percy rentra dans son bureau et claqua la porte au nez d'Audrey. La jeune femme resta sur le pas de la porte, en larmes, avant de s'en détourner pour retourner dans la cuisine.

Ainsi passa la soirée. Audrey dîna seule dans la salle à manger, tandis que Percy – qui s'était juste contenté de sortir cinq minutes pour récupérer son repas et le manger dans son bureau – passa la soirée à travailler (pour changer). Ils ne dormirent même pas ensemble cette nuit-là, la jeune femme passa la nuit dans la chambre à coucher et Percy une bonne partie dans son bureau puis, dans le canapé du salon.