Harry Potter : L'étrange nuit de Percy Weasley

Chapitre 4 : Professeur Dumbledore ?!

Percy travaillait depuis un très long moment maintenant, l'horloge de son bureau sonna 23h00 et Hermès son hiboux s'était endormie dans sa cage. Il était très concentré sur un parchemin long de trois mètres, lorsqu'un bruit de verre cassé le fit sursauter. Sa plume dérapa et il traça, malencontreusement, un trait de forme indescriptible sur le parchemin.

-Génial, grogna-t-il, je vais pouvoir tout recommencer.

Il sortit un nouveau parchemin de l'un des tiroirs de son bureau et commença à recopier ce qu'il avait écrit sur le premier parchemin, en continuant de maugréer des injures incompréhensibles, lorsque le bruit de verres cassés reprit mais plus fort.

-Mais enfin, qu'est-ce que c'est que ça ? Hurla Percy en claquant sa plume sur le meuble.

Aussitôt, il se leva, sortit sa baguette et sortit de son bureau. Le couloir de la Coopération Magique International était désert et plongé dans le noir.

-Lumos ! Murmura Percy à sa baguette magique.

Un petit point lumineux – mais qui éclairait fortement - s'alluma au bout de sa baguette. Il s'avança parmi les rangées de bureau qui s'alignaient dans toute la longueur du couloir et regarda s'il n'y avait pas quelque chose ou quelqu'un qui s'y cachait. Mais c'était impossible, le Ministère de la Magie avait fermé ses portes depuis plus de quatre heures maintenant et tous les sorciers et sorcières qui y travailler, étaient tous rentrés chez eux pour fêter Noël.

-Il y a quelqu'un ?! Appela Percy.

Personne ne lui répondit (évidemment), mais pourtant, il était sûr que quelqu'un se trouvait à son étage, pas très loin de son bureau, guettant le parfais moment pour lui sauter dessus. Percy pensa qu'il s'agissait peut-être d'un cambrioleur et se tint prêt à riposter face à n'importe quelle attaque par sortilège. Il continua d'avancer prudemment entres les rangées de bureau, lorsque soudain, il aperçut une silhouette qui tentait de s'échapper.

-Hé ! Vous, arrêtez-vous !!! Cria Percy en se lançant à la poursuite du fuyard.

Mais le mystérieux individu ne semblait pas vouloir se laisser attraper et se mit à courir de plus en plus vite, dans l'espoir de distancer Percy. Il le poursuivit jusque dans le hall d'entrée du ministère et arrivé prêt de l'immense fontaine, disparut sans laisser de traces.

Percy s'arrêta de courir, la respiration haletante et le front moite de sueur. Il marcha en direction de la fontaine, baguette magique toujours brandit en avant, et en fit le tour à la recherche du fuyard. Il sentit soudain son pied se poser sur quelque chose de solide qui se brisa sous son poids. Percy se pencha vers le sol et ramassa l'objet en question, qu'il éclaira de sa baguette pour voir de quoi il s'agissait. Dans sa main gauche, il tenait une paire de lunettes en forme de demi-lunes dont l'un des verres était craquelé.

-J'ai déjà vu ces lunettes quelque part, murmura Percy en les regardant plus distinctement.

Il ne savait plus ou précisément, mais il était sûr d'avoir déjà vu cette paire de lunettes sur le nez de quelqu'un qu'il connaissait très bien. Ne voulant pas trop se triturer le cerveau (déjà bien fatigué par son travail) d'avantage, il fourra la paire de lunettes dans l'une des poches de son veston et se remit à la recherche du potentiel cambrioleur.

Percy fit de nouveau le tour de la fontaine central du ministère, les yeux rivées sur le sol, mais ne trouva rien. Il commença alors à se dire que c'était son imagination qui lui jouait des tours parce qu'il travaillait trop et – après avoir fait un dernier tour du hall d'entrée – décida de retourner dans son bureau.

Ce n'est qu'au moment ou Percy s'effondra dans son fauteuil que le « mystérieux fuyard » sortit de sa cachette. La porte du bureau se referma d'un coup et un homme d'un âge avancé sortit de la pénombre. Il était plutôt grand, avec une longue chevelure et une longue barbe grise et il était vêtu d'une longue robe bleu turquoise.