Dear Draco, pt.2 by @malfoyuh. Traduction.

Trentre-trois

Salut mes amours,

Le chapitre trente-quatre sortira à peu près à cette heure la semaine prochaine mais encore une fois, vérifiez mon instagram plus près de l'heure si vous souhaitez connaître la date exacte :)

Ok bye je vous aimes.
(Note de malfoyuh)

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Isobel

Il faisait déjà nuit quand le crack du Transplanage retentit enfin depuis l'allée.

Isobel se tourna à sa place sur le canapé pour regarder Draco, alors qu'il marchait dans le froid vers la maison. Les lampadaires rebondissaient sur ses cheveux clairs, les arbres frisés créaient des ombres serpentines sur son visage.

Elle ouvrit la porte d'entrée, incapable de contenir son sourire. "Salut."

"Salut," répéta Draco. Il lui rendit son sourire, mais elle vit l'épuisement dans ses yeux. "Désolé, je suis si en retard, je n'ai pas pu m'échapper."

"Bonsoir, Malfoy," dit Ginny derrière elle. "Suis-je excusée, maintenant ?"

Draco lui fit un bref hochement de tête. "Merci," dit-il sèchement. "Weasley."

Les yeux de Ginny s'écarquillèrent. "Est-ce que Draco Malfoy vient de me remercier ? demanda-t-elle. "Et bien je n'ai jamais -"

Isobel retint son sourire. "Maintenant maintenant."

Elle regarda Draco. Ses yeux étaient fatigués, le bout de son nez était rose à cause du froid. Alors que les heures de la journée s'écoulaient, elle avait commencé à s'inquiéter que quelque chose se soit passé. Qu'Astoria n'avait pas tenu parole, ou pire, que Lucius l'avait découvert d'une manière ou d'une autre. Mais Draco semblait aller bien.

"Autant que j'aimerais rester," dit Ginny, passant devant eux, "je doit vous quitter. Elle passa un bras autour de la taille d'Isobel et la serra. "Joyeux Noël, vous deux."

"Joyeux Noël, Gin", déclara Isobel. "Merci pour tout."

La porte se referma derrière Ginny, et Isobel prit la main de Draco. Ses doigts étaient glacés; elle les serra dans les siens, essayant de le réchauffer. "Tu es là," dit-elle. "Astoria n'a pas..."

"Non," dit-il. Ses yeux tombèrent momentanément sur ses mains – ses doigts entre les siens – puis ils revinrent sur elle. Fatigué, mais concentré. Attentif. "Elle n'a encore rien fait."

Isobel poussa un soupir de soulagement. "C'est bon."

"Elle était tellement en colère," dit Draco. "Je l'ai déjà vue en colère, mais pas comme ça. J'étais certain qu'elle irait directement chez ses parents."

"Peut-être qu'elle n'est pas aussi indigne de confiance que tu le penses."

"Peut-être." Il détourna le regard. "Je ne sais pas", dit-il, "comment les Greengrasses nous rendront visite pendant une journée entière, sans qu'Astoria dise quelque chose. Nos parents discuteront du mariage et de tout le reste, et Astoria devra simplement s'asseoir et le supporter. Je ne peux pas voir cela se produire."

"Je lui fais confiance", déclara Isobel. "Et je pense que tu devrais essayer de le faire aussi. Pour l'instant, je suppose que tout ce que nous pouvons faire, c'est espérer."

Draco la regarda. Son bref moment de nervosité avait disparu, disparu de son expression et remplacé par un demi-sourire ironique. Il referma sa main autour de la sienne et abaissa leurs mains entre eux. "Je suppose que tu as raison."

Le cœur d'Isobel s'emballa. Elle se demanda si c'était normal pour lui – s'il avait l'habitude de tenir sa main comme si c'était une extension de lui-même, ou se sentait-il aussi troublé par son toucher qu'elle l'était par le sien. Parce que tout ce sur quoi elle pouvait se concentrer était sa peau, fraîche sous sa paume.