12.

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On se retourna tous pour faire face a la personne derrière nous.

Elle nous lance un sourire qui parait totalement faux !

Je regarde discretement derrière mon épaule pour voir la réaction des garçons.

Ils ont le regard vide, comme si on les avaient poignardés dans le dos.

Elle s'approche de nous,d'un pas lent mais plein d'assurance, elle sourit,mais en nous observant avec...mépris

Elle s'arrêta devant moi.

Elle passa ses doigts sur ma chevelure et tournaya une mèche.

Je suis tétanisée,je ne peux plus bouger, je la regarde.

Cette fille c'est moi,en plus sombre, elle a un regard profond,sombre et plein de colère.

Elle a des mèches roses tirant vers le violet.

Mis a part cela, aucune différence avec moi.

Un profond silence réside dans la piece.

-Ce que tu es belle, dit-elle sans me quitter des yeux en continuant de tournoyer ma malheureuse mèche.

Je sens ma respiration s'accélérer, j'ai peur, très peur.

Les garçons ne réagissent pas, au bout d'une demi seconde,Paul,se rapproche enfin de la scène,il degne ouvrir sa bouche en laissant sortir ces simples mots pourtant pleins d'amertume:

-Lâche là.

Elle ne réagit pas, elle regarde Paul dans les yeux, puis elle sourit encore plus avant de relâcher ma mèche:

-Paul, tu l'aimes ?

Paul ne répond pas.

Je me sens virer a l'écarlate comme d'habitude.

-Ça ne te concerne pas, intervient Ian.

-Toi aussi tu l'aimes ?

Aucun des garçons ne reagient.

Paul répond finalement sous un murmure presque silencieux.

-Oui.

Oui quoi ? oui il m'aime ?

IL L'A REDIS ? IL A REDIT QU'IL M'AIMAIT!

-Autant que tu l'a aimée? demande Ian en pointant Catherine

Une froideur intense raignat dans la pièce, moi qui pensait que l'on ne pouvais pas faire plus froid et gênant que tout à l'heure.

N'empêche que je suis sous le choque, comment ça il l'a aimé ?

Je ne sais plus quoi dire, enfaite je rougis tout simplement comme d'habitude, mes changements de couleurs font parties de mes meilleures armes de défenses.

Je scrute Paul du regard en attendant sa réponse, il reste impassible, aucune expression au visage, il regarde froidement son frère:

-Là n'est pas la question, Catherine que ce que tu fous ici !?

Il est froid, extrêmement froid.

-Voyons! Ne t'exprime pas de la sorte devant une si belle demoiselle.

Elle me pointe du regard,de manière ironique.

Paul,lui,lui lance un regard noir qui en dit long.

-Bon d'accord, un peu de sérieux, et si nous nous installions tous en ensemble devant un bon verre DE cognac ? Propose-t-elle

Je glousse malgré moi, sans même savoir pourquoi.

Tout les regards se pose sur moi, celui de Catherine reste plein de mépris.

I can't lose youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant