I can't lose you

chapitre 22

Ça fais trois semaines que je n'adresse plus la parole a personne.

Même au membre de ma famille, mes journées sont les même ; je pars en cours,je reviens,je fais mes devoirs et je me fais a manger puis je monte me coucher.

C'est mieux comme ça. Au moins il n'y a aucun risque que je souffre, ou que je sois déçue.

Cela dit, Noël c'est dans deux semaines et pour la première fois de ma vie,j'en ai rien a faire.

Je suis assise dans le Starbucks du centre commercial et j'observe les gens,se precipiter dans les magasins comme si le réveillon c'est demain.

Les américains me surprendront toujours, ils sont toujours en excitation extrême.

Je ricane intérieurement,de leur petit manège pétillant de rapidité.

-Tu rigoles toujours toute seule ?

Je lève les yeux pour voir qui a osé me lancer une tel remarque.

C'est un homme dans la vaingtaine environ,il est blond foncé,plus le chatin.

Il me décroche un sourire et me dévoile ses belles dents.

Je ne suis pas indifférente a son beau visage.

-Je peux m'asseoir ?
-Oui,bien sur, dis-je en lui lançant un sourire vague.

Il s'asseyait en face de moi toujours le sourire aux lèvres.

-Tu lis quoi ?
-Tess D'Uberville, de thomas Hardy.

Je m'attendais a ce qu'il paraissent étonné,mais il garda son sourire et paraissait impressionné.

-Un classique de la littérature anglaise.dit-il en souriant.

-En effet, tu t'y connais ?
-Si je m'y connais ? Je suis un fan inconditiel de Thomas Hardy.

Je fus surprise, les gens qui lise du Thomas Hardy ou encore de la littérature anglaise, Ne sont plus de ce monde ou trop vieux pour me le raconter.

-J'ai oublier de me présenter, je suis Julian, Julian Smith.

Il me tend sa main et je la serre en une poignée ferme.

-Nina Dobrev.

Aussi surprenant soit-il il attrapa ma main et l'amena a sa bouche.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire.

-Tu es bien le seul jeune qui a) lis de la littérature anglaise et qui b) fais encore des baises-mains.Dis je en riant.

-Désolé je ne voulais pas paraitre vieux-jeux.dit-il mal a l'aise.

Je me sentis aussitôt mal :"-excuse moi si je t'ai mis mal a l'aise."

-Non ça va, rit-t-il.

il me proposa rapidement un autre café.

-Non merci, j'en ai déjà pris assez.

-Ok, maintenant dis moi que ce que tu fais ici, toute seule ?

-Hum ?.. je ne suis pas seule, Dis je en riant et en lui indiquant mon bouquin

-En effet, Hardy est toujours d'excellente compagnie, rit-il

je confirme, et je rajoute un sourie, il est vraiment sympa.