Hermione et son béguin secret (Sevmione)

Chapitre 8

Après le dîner Hermione se demanda si elle devait aller à la classe de potion comme la veille. Elle avait lancé un regard demandant de l'aide à Draco, mais celui-ci n'avait fait qu'exploser de rire devant l'incompréhension générale. Dans un espoir un peu étrange elle tourna son regard vers le professeur Rogue. Celui-ci ne bougea pas, rien, pas un signe. Il ne voulait pas dire oui, ni dire non. La raison pour laquelle il ne voulait pas dire non était évidente, celle pour le contraire un peu moins. La Gryffondor retourna à son assiette, se demandant ce qu'elle allait faire, il lui restait une petite heure pour décider. Comme Harry n'avait pas la force de retourner dormir dans son dortoirs la sorcière l'accompagna jusqu'au sien. Le garçon se coucha immédiatement, elle se sentit mal pour lui. Le Serpentard blond arriva quelques minutes après et se remit à rire en la voyant. Il ne lui dit cependant pas ce qui lui causait cet état, elle devait le découvrir par elle même, quand bien même cela prendrait du temps. Au lieu de réfléchir à ce qu'elle allait faire ensuite Hermione proposa à son ami de faire les exercices que leur avait donné McGonagall. Ainsi, pendant près d'une heure, ils calmèrent leur respiration et plongèrent à l'intérieur d'eux même.

Quand Hermione revint à elle, elle se leva du sol avec le sentiment étranger de devoir aller voir le professeur de Potion. Elle y était comme poussée par elle-même, elle voulait tenter, elle voulait faire quelque chose pour elle-même, enfin. Laissant le blond assis par terre elle revêtit sa cape et sortit dans le couloir. Son pas était déterminé, elle voulait y aller, mais en arrivant devant la porte en bois de la salle elle en fût beaucoup moins sûre. De l'autre côté de la porte Severus commençait à se dire qu'elle ne viendrait pas. Il était huit heure et quart passé. En même temps il ne lui avait pas dit de venir, il s'était contenté de l'ignorer quand elle avait eu l'air de lui demander du regard. Sa respiration se coupa quand il l'entendit frapper à la porte. Il se pouvait que ce ne soit pas elle, mais son traître d'esprit l'espérait.

-Professeur ?

En reconnaissant la voix de la rouge et or il jubila intérieurement. Elle était venue.

-Entrez.

La jeune femme ouvrit la porte et entra dans la pièce, la refermant derrière elle. Ses joues se mirent à rosirent au souvenir du baiser qu'avait failli lui donner son professeur.

-Miss Granger ? Que me vaux cette visite ?

L'assurance qu'elle avait en marchant dans les couloirs avait totalement disparue. Elle sembla chercher une excuse convenable mais rougit au fur et à mesure qu'elle n'en trouvait pas. Dans son bafouillement il crut comprendre qu'elle était venue en pensant qu'elle pouvait encore l'aider. En réalité il n'avait pas vraiment prévu de faire de potions, il faisait ça le week-end, mais si cela lui permettait de passer du temps avec son élève....

-Sortez deux chaudrons.

L'appréhension qui se lisait sur le visage d'Hermione se changea en soulagement, un petit soupir s'échappa même de ses lèvres. Sans plus attendre elle s'exécuta et suivit les indication que son professeur lui fournissait quand à l'intensité du feu.

Ce soir là aussi les bulles qui entouraient l'élève et le professeur se complétaient. Le silence presque parfait était agréable et seules leurs pensées n'étaient pas très calmes. En effet la jeune femme pensait encore à ce qui avait failli se passer la veille, le professeur, lui, allait beaucoup plus loin dans les images qu'il avait en tête. Les feux sous les chaudrons réchauffaient tellement la pièce que la sorcière fini par retirer le surplus de vêtement et se retrouva donc avec seulement son uniforme sur le dos. Son professeur ne pus s'empêcher de la regarder. sa chemise plissait à chaque mouvement, lui donnant encore plus envie de passer les mains dessous, sa jupe se balançait légèrement, donnant envie d'en voir plus. Grommelant entre ses dents serrées il se tira de sa contemplation. Il fallait qu'il se calme. Il était professeur ! Malgré ce qu'il s'évertuait à penser il ne pouvait empêcher son regard de se poser sur son élève, caressant ses courbes, imaginant des choses....