épilogue

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Dans l'amphithéâtre, un brouhaha joyeux résonnait, des parents et des adolescents se côtoyant sous les lumières chaleureuses et dans l'ambiance violette de la salle de spectacle. Dans les coulisses, la même effervescence régnait, une dernière touche de maquillage par là, des gens revoyant leurs répliques ensemble par ci, ou encore d'autres, dont Thomas, calmes, respirations profondes, prenant le temps de se mettre dans leur personnages .

Soudain dans la salle de spectacle, les lumières s'éteignirent, entraînant dans leur déclin les conversations qui cessèrent aussitôt. Le public devint attentif et  Mr Jensen, le professeur de théâtre s'extirpa de derrière le rideau fermé pour faire face à l'audience. Eclairé d'une lampe qui rendait son teint blanchâtre, il attendit d'avoir complétement capté l'attention puis d'une voix forte prit la parole.

"Bonjour à tous, et bienvenue dans ce spectacle de fin d'année de l'option théâtre, tout âges confondus, qui vous interpréterons ce soir Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare. Pensez à éteindre vos téléphones et bon spectacle !"

Il se retira derrière les pans de tissus, et quelques secondes plus tard, ceux ci s'ouvrirent. Le spectacle commençait.

Le spectacle commençait et jamais Thomas n'avait ressenti autant de stress de sa vie. Il avait la bouche sèche, l'impression de ne plus rien savoir et le temps qu'il passa dans les coulisses, dans l'attente de sa première apparition sur scène lui parut comme la plus longue des tortures, et en même temps pas assez longue lorsqu'il se rendit compte que la scène 1 venait de prendre fin et que bientôt ce serait à lui de paraître sur le plateau. 

Ça y est, c'était à lui. De  l'autre côté des coulisses, Térésa lui lança un sourire rassurant, et ce fut la dernière chose qu'il vit avant de se lancer sur scène. 

Au début ébloui par les projecteurs, il eut un moment de peur intense, ne sachant plus ce qu'il devait dire. Il prit son temps pour marcher vers le milieu de la scène, tentant de se  calmer, puis vit dans la salle ses parents, assis au milieu lui lancer une œillarde blasée et jugeant ses faits et gestes. Honnêtement, il aurait très bien pu pleurer là, tout suite, s'il n'avait ensuite, en déviant les yeux, croisé le regard noisette de Newt, accompagné d'un grand sourire encourageant et rassurant. 

Alors, se concentrant sur ce regard, le brun oublia tout et se centra sur son rôle, il se sentit Puck, se sentit penser comme lui, et mettre dans sa gestuelle tout ce qu'il fallait pour le faire passer de Thomas à un mauvais esprit. Il oublia tellement le stress, que finalement, il en arriva à sa dernière tirade sans avoir vu le temps passer.

Il attendit qu'Oberon et Titania soient partis et s'adressant au public, avec son plus beau sourire entama ce qui allait clore la pièce : 

"Si nous, légers fantômes, nous avons déplu,   Figurez-vous seulement (et tout sera réparé), Que vous avez fait ici un court sommeil, Tandis que ces visions erraient autour de vous. Seigneurs, ne blâmez point Ce faible et vain sujet, Et ne le prenez que pour un songe : Si vous faites grâce, nous corrigerons. Et comme je suis un honnête Puck, Si nous avons le bonheur immérité,  D'échapper cette fois à la langue du serpent [Les sifflets.], Nous ferons mieux avant peu, Ou tenez Puck pour un menteur. Ainsi ; bonne nuit à tous. Prêtez-moi le secours de vos mains si nous sommes amis Et Robin vous dédommagera quelque jour."

Le rideau se ferma, sous les applaudissements du public, et tous ses amis le rejoignirent sur scène pour le salut final. Térésa lui fit un clin d'œil en le félicitant pour sa performance alors qu'il faisait de même. Elle était vraiment impressionnante dans sa robe de fée sylvestre, et avait tenu son rôle à la perfection. 

Le rideau se rouvrit et les artistes se baissèrent d'un seul mouvement. En relevant la tête, Thomas fit un grand sourire à Newt qui le couvait d'un regard fier.

Ils descendirent de scène, des personnes l'interpellèrent pour le féliciter, mais celui qu'il voulait voir n'avait pas encore pointé son nez, il attendit à la sortie, se faisant féliciter un nombre incalculable de fois. Soudain, il blêmit. Ses parents sortaient à leur tour de la salle. Il baissa les yeux, mais manqué, ils l'avaient vus.

"Thomas ! l'interpella sa mère
Nous te trouvons enfin ! continua-t-elle en s'approchant de son fils qui avait relevé la tête, suivie de près par son mari tout sourire. Nous voulions... nous excuser de n'avoir pas cru en toi Thomas. Tu étais réellement excellent sur scène. Même Térésa qui a l'habitude avait l'air moins à l'aise que toi.

- Oui Thomas, vraiment bravo, compléta alors son père, nous sommes très fiers de toi tu sais."

Le brun ne put en entendre plus et se jeta dans leurs bras en une étreinte comme il ne leur avait pas fait depuis longtemps. 

"Merci beaucoup, vous comprenez ma passion alors ? demanda-t-il en s'éloignant pour les regarder en face, la main de son père toujours dans la sienne.

- Bien sûr mon chéri, désolé de n'avoir pas cru en toi, cela ne se reproduira plus. Tu es grand maintenant, il faut que tu apprennes à voler de tes propres ailes, nous ne serons pas toujours là, derrière toi, c'est bien si tu apprends aujourd'hui à voir ce qui est bon pour toi" dit d'une traite son géniteur d'un air sérieux à un Thomas dont les yeux commençaient à s'embrumer. 

"Thomas ! Tu es là, résonna alors un timbre bien connu aux oreilles du brun, Je te cherchais. Oh bonjour" dit Newt en apparaissant dans le champ de vision du garçon.

Il s'était bien habillé pour l'occasion de la première représentation de son petit ami, et était pourvu d'un jean noir avec une chaîne argentée sortant de la poche avant pour aller s'ancrer sur une ceinture en cuir, d'une chemise blanche repassée et d'une veste longue bleu nuit. Ses cheveux blonds étaient coiffés et de sa chevelure sortait l'éclat d'une unique boucle d'oreille, simple anneau doré  accroché au lobe droit. Sa main fine pourvue d'une bague argentée vint enserrer celle de Thomas alors qu'il se rapprochait tout à fait.

"Coucou, Newt je te présente mes parents, et maman, papa, je vous présente Newt, on euh... c'est.. c'est mon petit ami, et je l'aime, et on s'aime en fait... Désolé si ça fait beaucoup pour un seul soir, mais c'était important pour moi aussi de vous présenter."

Un silence suivit sa déclaration, un silence très court en fait, que sa mère brisa en lâchant un sourire attendrit. 

"On t'aimera toujours quels que soient tes choix, il a l'air charmant ce jeune homme, dit elle en pivotant vers son mari qui lui prit la main en souriant.

- C'est vrai, répondit-il avant de se tourner vers son fils, on ne devait nous même pas avoir beaucoup plus de vos âges lorsqu'on s'est rencontrés ta mère et moi Thomas, puis regardant Newt, j'espère que ça va durer comme ça a duré pour nous deux, regarde 30 ans plus tard nous nous aimons toujours autant." 

La mère du brun le couva d'un regard attendri avant de faire face aux deux garçons à nouveau. "Il faudra que tu viennes manger à la maison un de ces jours Newt, on sera heureux de t'accueillir. Surtout Thomas je pense mais ce n'est qu'un détail, finit-elle en rigolant."

Thomas qui avait suivi tout l'échange incrédule n'arrivait pas à se rendre compte que tout cela était vrai. Et comme c'était le plus beau jour de sa vie, il fondit en larmes dans les bras de Newt. Son petit-ami, avec qui il voulait finir sa vie. Et avec qui il la finirai, coûte que coûte. Plus rien de mal ne pouvait leur arriver n'est-ce-pas ? Ils étaient ensembles.
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Heyy merci d'avoir suivi cette histoire très clichée, mais qui fait du bien à lire. Si le passage  où les scientifiques s'inquiètent vous a intrigué, où si simplement, vous voulez voir le Newtmas changer d'univers, avec derrière les mêmes autrices, n'hésitez pas à rester attentifs pour la suite qui va sortir sur ce compte. Plus longue, plus originale, mais surtout bien plus palpitante et avec des péripéties plus dignes d'intérêt. 

Hydratez vous et continuez à lire.

Le fromage psychopathe de Wattpad

( Ah et on vos préviendra si on fait le lemon chap 13 ;))

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