Ils sortirent en se tenant la main, traversant de jour ce qu'ils avaient arpenté de nuit, et c'était amusant car Newt avait dû prêter un de ses sweats à Thomas pour pas qu'il n'eut à remettre sa chemise de la veille qui avait été, disons un peu altérée par la fête. De ce fait, l'odeur de celui qu'il aimait planait tout autour du brun qui ne pouvait s'arrêter de sourire, avec dans la main celle de son maintenant petit ami.
Et il allait découvrir dans très peu de temps une part de sa belle famille !
Le couple marcha tranquillement jusqu'à l'arrêt de bus, parlant de tout et de rien, des feuilles, des gens, mais très peu du lycée et de l'endroit où ils se rendaient. Ils prirent le bus numéro 8 qui les déposa en centre ville, où ils changèrent pour le bus 43 qui les fit pénétrer dans l'enceinte médicale de l'hôpital spécialisé en neurologie où la sœur du blond se rétablissait.
C'était la première fois que Thomas allait la rencontrer mais Newt lui avait tellement parlé d'elle qu'il lui semblait la connaître. Il aurait préféré faire connaissance avec elle en d'autres circonstances mais la vie en avait malheureusement décidé autrement.
Les deux adolescents montèrent les escaliers jusqu'au deuxième étage - la mésaventure dans l'ascenseur leur avait coupé l'envie de le reprendre avant un moment. Le blond s'arrêta devant une porte et hésita avant d'actionner la poignée. Thomas se contenta d'attendre à ses côtés qu'il trouve le courage qu'il lui fallait pour entrer. Il savait à quel point c'était dur de faire face à nos peurs et à quel point ça l'était encore plus d'être poussé à le faire.
Newt baissa la poignée et ils pénétrèrent ensemble dans la chambre. Les rideaux blancs étaient tirés, empêchant la lumière d'être trop brillante mais permettant tout de même de ne pas être plongé dans la pénombre. Une jeune fille blonde était allongée sur l'unique lit qui trônait dans la pièce. Elle était reliée à plusieurs machines, qui bipaient encore et encore, inlassablement, et semblait respirer difficilement.
Cette vision étouffa le brun, et il n'osa pas imaginer ce que ressentait Newt en voyant sa sœur ainsi. Dans un geste réconfortant, il saisit la main de son petit-ami qui lui adressa un sourire triste avant de détourner les yeux.
Ils s'approchèrent de la couche. Les murs blancs, les rideaux blancs, les draps blancs. Tout donnait cette impression de luminosité et de bonheur, qui étaient pourtant tout le contraire de ce qu'il se passait réellement dans cette chambre. La sœur de Newt ouvrit doucement les yeux et sourit en voyant son grand frère.
"Salut Newt."
"Sonya ! S'exclama-t-il en s'asseyant sur la chaise près du matelas, Comment tu te sens ?"
Thomas sentit tout l'espoir que le blond avait mis dans sa question. Il avait l'espoir qu'elle lui dise miraculeusement qu'elle ne sentait plus rien et qu'elle allait mieux. Il avait l'espoir que tout s'arrange. Et cela brisa le cœur du brun car il savait qu'un simple regard de la part de Sonya transformerait tout cet espoir en désespoir.
"Ça va, répondit la blonde d'une voix dans laquelle on pouvait pourtant déceler la faiblesse qui l'habitait. J'ai entendu que Papa voulait me transférer, ça bouge autour de moi depuis ce matin, j'espère que ce n'est pas à cause de mon état qui s'aggrave...
- Non Sonya, ne t'inquiète pas, lui répondit Newt d'une voix qu'il tâchait de rendre rassurante en attrapant d'un geste fraternel sa main pâle de rester si longtemps sans lumière naturelle pour caresser sa peau et foncer son épiderme. C'est seulement que l'hôpital doit faire des rénovations, et comme on a peur que les travaux mettent à mal le calme, et donc ton rétablissement, tu vas aller dans une clinique privée, plus loin mais où tu seras mieux soignée. Tu guériras sûrement plus vite !"
Un éclat d'espoir transperça les yeux bleus de la blonde alors que Newt continuait :
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Ensemble ▹𝑁𝑒𝑤𝑡𝑚𝑎𝑠◃
FanficLycéen, Thomas traverse un moment compliqué de sa vie, entre une famille stricte et exigeante, la pression scolaire des notes et les problèmes que tous rencontre un jour. Mais bien heureusement, ses mornes journée de cours serons vite égayées par Ne...