Prologue

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Laissez-moi vous expliquer deux-trois petits trucs avant de commencer mon histoire.

Je m'appelle Lucie Aberny, j'ai 19 ans et j'habite à Los Angeles avec mes parents. Je suis plutôt petite, 1 mètre 60 tout au plus, avec deux yeux bleu comme le ciel d'été. J'ai les cheveux longs et teints en blanc argenté. Je vais au lycée comme tous les jeunes de mon âge et je suis plutôt forte en informatique et en robotique. J'ai aussi un pouvoir spécial : je peux manier l'électricité dans toutes ses formes. Car, voyez-vous, dans mon monde, il existe des gens, des personnalités connues ou des personnes lambda comme moi dotées de pouvoirs. On est peu nombreux, à peu près 1% de la population mondiale, à avoir ce genre de faculté. On est appelé "Porteur" et on a tous des pouvoirs différents, même si certains sont similaires. Mais nous sommes mal vus par le reste de la population, considérés comme des bio-terroristes.

Une organisation privée a ainsi vu le jour. L'OAB, pour Organisation Anti Bio-terroristes, a pour but d'arrêter les Porteurs qui se font remarquer. Bien qu'ils aient des Porteurs dans leurs rangs, et même un chef Porteur, ils nous traquent sans relâche. C'est pour ça que bon nombre de Porteurs, tels que moi, cachons nos pouvoirs et ne les utilisons qu'en cas d'extrême nécessité. Mais certains en abusent, et beaucoup de criminels sont des Porteurs. Contre eux, l'OAB ne fait pas dans la dentelle et n'hésite pas à les éliminer sur place dès qu'ils les voient. Beaucoup de Porteurs ne savent pas qu'ils le sont, car leur pouvoirs ne se sont pas encore manifestés, mais l'OAB a réussi à détecter le gêne "Porteur" dans l'ADN humain grâce à certain appareil. Néanmoins, malgré l'opinion publique, certains Porteurs sont des héros et aident les autres, sauvent des vies... Mais ils sont très rare.

Les pouvoirs des Porteurs évoluent en fonction de comment évolue leurs détenteur. Si un Porteur passe sa vie à sauver des gens et faire le "bien", alors ses pouvoirs évolueront dans ce sens. Mais s'il mène une vie de criminel alors ses pouvoirs iront également dans ce sens. On est aussi, en théorie, plus résistants que les humains lambda, nos pouvoirs nous permettant de nous régénérer en cas de blessure et nous rendant plus robustes que la normale.

Bon, je pense n'avoir rien oublié pour que vous puissiez comprendre mon histoire, alors c'est parti.

Tout commence un soir de printemps. L'été n'était pas loin et ça se sentait dans le temps. Comme pas mal de soirs, j'étais assise à la plage, regardant le soleil se coucher à l'horizon. J'adore l'air marin, la brise douce et fraîche qui vient de la mer et le bruit des vagues sur le sable, ça m'aide à me détendre. Pas loin de là où j'étais, il y avait un groupe de jeunes. Des étudiants, cinq au total, tous en maillot de bain, qui s'amusaient à dessiner les passants. Il y avait aussi un jeune adulte qui marchait en s'appuyant sur une canne, qui les regardait depuis le bord de la plage, ainsi que deux autres personnes. Un étudiant, du moins en apparence, et une jeune fille d'à peu près mon âge, qui mangeaient une glace sur la rambarde qui séparait la plage de la promenade.

J'étais plongée dans mes pensées, regardant la mer, le soleil finissant de disparaître à l'horizon. Les autres s'amusaient beaucoup à côté. Ils étaient à quoi, une dizaine de mètres de moi et discutaient avec les deux mangeurs de glace, l'un habillé en skateur, et la fille en tenue normale et légère. Elle avait les cheveux noirs et mi-longs, les yeux rouges et restait très impassible. Son ami, le skateur, avait les cheveux bruns aux pointes blondes, des yeux entre le vert et le bleu et des boucles d'oreilles bien voyantes. Il discutait joyeusement avec une fille du groupe de dessinateurs, une étudiante plus petite que moi, avec de longs cheveux bruns ondulés et des yeux marrons, à la limite du doré. Le jeune adulte à la canne s'est aussi joint à eux. Plutôt grand, cheveux bruns et longs, avec une barbe de trois jours il me semble, il s'est assis difficilement dans le sable avec l'aide de deux des dessinateurs.

J'essayais de faire abstraction de leur discussion quand tout à coup, lors d'une rafale de vent, ma veste s'envole vers le groupe. Je me relève en trombe et je cours à sa poursuite alors qu'elle se dirige droit vers le groupe.  

A Light in the Dark : ThunderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant