◼𝒫𝓇𝑒́𝒻𝑒́𝓇𝑒𝓃𝒸𝑒 𝓃°5◼

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▫Votre toute première dispute ▫


Shiro


Vous ne vous disputez presque jamais, je précise bien " presque ", car la plupart du temps, vous préférez en parler dès que quelque chose vous déplaît afin de crever l'abcès de suite avant que cela n'empire. Cependant, ce ne fut pas le cas ce soir-là. En effet, depuis votre séquestration lors de la guerre, il surveillait tout : que vous mangiez suffisamment, que vous ne manquiez pas vos heures de sommeil, et n'avisez surtout pas de le contredire, car il peut se montrer très persévérant. Mais ce soir, après que vous avez eu de nombreuses heures de travail, vous étiez très fatigué et donc très vite irritable. Et vous n'aviez qu'une hâte, retrouver votre lit pour vous endormir, manquant ainsi le dîner que votre amant vous avait préparé.



" (T/p), tu dois manger, tu dormiras après si tu veux.

- Je n'ai pas faim, je suis fatigué, murmures-tu en commençant déjà à te déchausser.

- (T/p), ce n'était pas une suggestion, donc tu viens manger.

- Mais je suis crevé, donc laisse-moi, grognes-tu. "  



Seulement, cette fois-ci, cela commençait déjà à agacer ton copain, qui te le fit comprendre en prenant tout de même un ton assez calme malgré son énervement présent dans sa voix.



" Il faut que tu manges, dois-je te rappeler ce que ça a provoqué en moi de te voir si faible lors de ton enlèvement ? Et puis, tu oublies ce que le médecin t'a dit ? À cette phrase, tu sentis ton ego être frappé de plein fouet. "



Il te fragilisait tellement depuis qu'il t'avait retrouvé que tu en devenais malade à force. Tu serres les dents. Tu en as marre d'être toujours traité comme étant une petite chose trop fragile pour ce monde et qu'il faille absolument te protéger. Tu relèves tes yeux (c/y) vers ses iris grises qui t'intimaient d'abdiquer à sa demande, ce que tu ne feras absolument pas aujourd'hui. D'un air maintenant bien plus énervé, tu exposes alors ton opinion à ton amant.



" Écoute, que tu aies eu très peur ce jour-là, je peux comprendre, mais ce n'est pas une raison pour me surprotéger et me dicter ce que je dois faire. Donc si je dis que je n'ai pas faim, je n'ai pas faim, point !

- Je fais ça pour toi.

- En me traitant comme si je ne suis qu'une petite chose fragile à tes yeux ? "



Il soupire en se massant l'arête du nez avant de te regarder de nouveau déterminé.



" (T/p), ne le prends pas mal, mais je ne veux plus te voir autant souffrir. Je veux juste que tu sois en bonne santé. Je me préoccupe de tes besoins que tu ne cesses juste de négliger, c'est tout. Il n'y a rien de mal à ça, si ? " 



Les larmes te montent aux yeux. Il vient vraiment de te sous-entendre que tu te négliges ? Tu vois soudainement rouge.

𝐕𝐨𝐥𝐭𝐫𝐨𝐧 𝐱 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant