𝐕𝐨𝐥𝐭𝐫𝐨𝐧 𝐱 𝐫𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫

◼𝒫𝓇𝑒́𝒻𝑒́𝓇𝑒𝓃𝒸𝑒𝓈 ℒ𝑜𝓉𝑜𝓇 𝓃°2◼

▫ Réconciliation ▫

Ces mots tournaient en boucle dans ton esprit. 

" Mettre un terme entre nous... "

Tes yeux te piquaient atrocement, comme si un produit chimique irritant avait touché tes yeux, les rendant flous et troubles à travers tes larmes. Cette phrase qu'il avait prononcée ne cessait de résonner sans cesse dans ta tête, te forçant, les jours qui ont suivi, à rester cloîtré dans ta chambre de la base. Ta gorge était nouée, ta voix enrouée, tes larmes épuisées, et ton corps affaibli par tant de chagrin. C'était ainsi que tu étais devenue après avoir été submergée par tant de détresse. Et pas une seule fois, Lotor n'était venu prendre de tes nouvelles depuis ces événements, te plongeant encore plus profondément dans le désespoir.

Alors que ton corps épuisé réclamait le repos après au moins trois jours consécutifs, tu le lui accordas de manière inattendu suite à ton ami Keith qui vint te rendre visite.

Cela faisait un moment que la guerre avait finalement pris fin et que Keith remettait réellement un pied sur Terre, surtout depuis qu'il avait décidé de parcourir l'espace pour aider à des missions humanitaires. Et en arrivant devant la porte de ta chambre pour te saluer, lui qui t'avait tant manqué et que tu considérais comme ton grand frère et inversement, il ne se doutait pas de ce qui l'attendait derrière cette porte.

" (T/p), c'est Keith. Puis-je entrer ? Avait-il demandé, mais aucune réponse ne suivit, seulement un énorme fracas de l'autre côté de la porte. (T/p) ! "

Sans attendre, il ouvrit la porte, que tu ne prenais plus la peine de fermer, et se précipita à tes côtés. Ton corps était appuyé contre une table, semblant lutter pour rattraper ton moment de défaillance afin d'éviter de t'effondrer sur le sol glacé.

" Qu'est-ce qui t'arrive ? Ça va ? Tu as mal quelque part ? Son regard était empreint d'inquiétude, et en le voyant, tes larmes que tu pensais avoir épuisées recommencèrent à couler, dégradant encore plus ton état à ses yeux. "

Ton corps s'affaissa sous le poids de ton chagrin, manquant presque de tomber sur le sol froid, mais le noiraud te prit dans ses bras robustes, jonchés de cicatrices diverses. Tes larmes coulèrent d'elles-mêmes alors que tu t'endormais dans ses bras, lui tenant fermement pour éviter que tu ne t'écroules au sol. Soudainement, l'idée de t'emmener changer d'air lui vint, et il décida de te porter jusqu'à sa cabane en bois et en tôle pour que tu puisses te reposer en attendant ton réveil et avoir plus d'explications.

Une fois cela fait, tu aurais juré apercevoir une aura presque meurtrière dans ses prunelles bleutées. Le fait que Lotor n'ait jamais été digne de confiance à ses yeux, combiné au fait de t'avoir vue pleurer pour lui tant de fois, ne faisait que confirmer davantage à quel point ton petit ami n'était pas fait pour toi, et encore moins qu'il devait rester à tes côtés après tout cela. Les jours passèrent, et alors que la semaine touchait bientôt à sa fin, Lotor commença vraiment à se sentir coupable au point de devenir violent envers lui-même à cause de la peine qu'il t'avait causée. Il voulait te retrouver, te présenter ses excuses sans fin, d'autant plus qu'il s'inquiétait vraiment de ne plus te voir sortir depuis votre dispute.