Point de vue d'Élisabeth :
-COMMENT ? IL N'EN EST PAS QUESTION ! Hurlai mon beau-frère
-Philippe vois le côté positif des choses, tentais-je de le calmer.
-Je n'épouserai pas une gamine, me coupait-il en faisant l'enfant.
-Laisse moi finir de parler avant de râler, montais-je la voix à mon tour en commençant doucement à perde mon sang-froid.
Il blêmit, me regardant choqué comme son frère. Il est vrai que je n'avais encore jamais monté la voix sauf pour rigoler. Et encore là, je n'étais pas en colère.
-Donc je disais, le côté positif, c'est qu'elle est trop jeune pour te marier donc tu restes célibataire jusqu'à ce qu'elle soit en âge. Voilà le côté positif. Car à la base cher frère, tu devais épouser Henriette d'Angleterre ta cousine germaine. Bonjour la consanguinité ! Et après épousé la Palatine une dizaine d'années plus tard suite à la mort de cette pauvre Henriette. Donc, après, si tu préfères suivre le scénario initial épousé l'an prochain voir cette année Henriette pour te marier à la Palatine en 1671 quand elle sera plus en âge, c'est possible aussi.
Il sera les dents en prenant conscience de l'ultimatum que je venais de lui poser.
-Donc? Demanda Louis en prenant le relais.
-D'accord pour la Palatine. Capitula-t-il
- tu vois, quand tu veux. Souriais-je
-Je te croyais de mon côté, ronchonna ce dernier.
-Je le suis sinon je n'aurais pas proposé ta future épouse et je t'aurai laissé épouser Henriette. Qui sérieusement fut un premier mariage foireux. Alors que la Palatine, elle, te comprenait, du coup ça a mieux réussi. Bon elle ne te faisais pas cocu avec Louis aussi ce qui a aidé comparer à Henriette.
-Effectivement. C'est aussi dans ton intérêt, se moqua-t-il
-Bien sûr, je ne peux pas saquer les Anglais ! En plus désolé, mais c'est ta cousine au premier degré, c'est dégoûtant, fin... même toi Louis je sais pas comment t'as fait.
-Elle est mignonne, dit simplement Louis.
-Oui, enfin, ça serait bien que tu revois tes critères de sélection... Grognais-je en le fusillant du regard. Parce choisir quelqu'un parce qu'il est mignon, c'est comme choisir la personne parce qu'elle est soit disant "gentille" ça ne fait pas tout.
-Vraiment ? Dit il en s'avançant vers moi avec une démarche féline et un sourire taquin au bord des lèvres. Alors pourquoi ma, tu choisis chérie ?
Mes joues s'empourprèrent à sa remarque, pourtant, je plongeais mon regard dans les siens et ne bougeais pas, il est hors de question que je le laisse gagner. Je me ressaisis et sourie en le regardant. Il parut, quelques secondes, déconcerté.
-Oh, mais moi, je t'ai choisi seulement parce que tu es le roi de France. Pour quelle autre raison ? Le taquinais-je avec une voix indifférenteJ'entendis Philippe pouffer de rire face à ma réponse.
-ça ce n'est pas très gentil.
-Mais vrai au début, bon, j'avoue que malgré ton côté insupportable a volée de fleur en fleur. Tu m'intriguais, tu dégageais un certain charisme, et plutôt bien fait de ta personne. Puis à la longue, j'ai pu m'habituer à ta présence, j'ai découvert d'autres facettes qui m'ont plu. Pour le coup, je ne regrette pas notre Union même si à la base ce n'était pas vraiment un mariage d'amour. Mais j'ai quand même ressenti quelque chose avant, avec nos défis. Tu étais le seul qui arrivait à peu près à me tenir tête et ça me plaît.
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Le Destin D'une Vie
Historical FictionEt si Louis XIV roi de France, n'avait pas épousé l'infante d'Espagne Anne d'Autriche, mais la dernière héritière des Stuart, reine d'Écosse Elizabeth Stuart. Et si cette fille était loin d'être fille facile, une princesse parfaite, mais plutôt une...