Chapitre 3 : Éprouvez moi! 1/2

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Nouveau chapitre désolée du temps d'attente entre chaques publications. J'espère qu'il vous plaira. Et bonne année au passage !

Point de vu Anastasia :

Après deux jours de navigation, nous étions enfin arrivés au petit port de la ville de Kyle of Lochalsh, se tenant à huit miles du château d'Eilean Donan. Là, quatre chevaux Highland nous attendaient. Je montai sur l'un d'eux, mettant mon sac d'affaires dans le dos, puis mes compagnons firent de même. Une fois que tout le monde était en scelle, nous partîmes au galop vers le château. Bientôt, nous arrivâmes au Loch Duich, où l'on pouvait déjà apercevoir un peu plus loin le pont de pierre menant à la forteresse.

Ce jour-là, je m'étais habillé comme un homme, j'étais vêtu d'une chemise ample blanc crème, et d'un pantalon moulant mes formes. Et chaussais d'une paire de bottes marron montants jusqu'aux genoux. Au tour de mon épaule en bandoulière, j'avais une ceinte avec un fourreau où gisait mon épée de cours. Je retroussais mes cheveux et les coinçais dans un chapeau. Seules mes quelques formes féminines laissaient deviner mon identité.

Quand nous fûmes arrivés devant l'entrée du château d'Eilean Donan, les gardes ouvrir les grandes portes en bois cloutés, nous permettant ainsi l'accès à la forteresse.

Une fois à l'intérieur, nous donnâmes nos chevaux aux écuyers, et nous partîmes ensemble vers la grande salle rejoindre le roi Jacques II d'Écosse.

Quand nous franchîmes les portes menant dans la grande salle, je fus tétanisé de voir le cardinal de Mazarin, la reine-mère, Monsieur frère du roi, Fabien Marchal accompagné de quelques membres de la garde royale et surtout, Louis assis à table. Il était la vêtu d'un habit violer, ses cheveux marron tombant sur son torse. En remarquant notre présence, il nous regardait un à un, jusqu'au moment où nos regards se croisèrent, je me noyais dans ses yeux bleus, j'avais l'impression qu'il pouvait dès lors lire en moi, je pouvais ressentir qu'il était amusé. Je décidais de ne pas me laisser faire et de lui rendit son regard un peu plus intensément, gardant la tête haute. Je vu alors qu'il fut troublé à son tour, puis détourna le regard, je laissais échapper un fin sourire narquois, contente de cette première victoire. Et d'un ! Je le vis alors me dévisager, fronçant les sourcils, perplexes.

-Élisabeth, William, Fergus, Constance, ravis de vous revoir parmi nous. Dit chaleureusement Jacques en nous accueillant à bras ouverts.

-Nous sommes également heureux de vous revoir ! Je vois que les invités nous ont devancés, dis-je en riant nerveusement, avant de retirer mon chapeau, et de laisser tomber mes longs cheveux sur ma poitrine et dans mon dos.

Je pus alors remarquer que le regard de Louis changea, il m'observait complètement hébété.

-Fermez votre bouche Votre Altesse, ou vous risquez de gober les mouches, le taquinai-je dans un parfait Français.

Il parut encore plus surpris en m'entendant parler dans sa langue, puis il se ressaisit, et fronçant les sourcils. De nouveau.

-C'est une coutume chez vous de vous moquer ? Grogna-t-il

-C'est une coutume chez vous de dévisager les gens ?

-Vous parlez français.

-Vraiment ? Diantre moi qui croyais que j'étais en train de parler italien. Dis-je ingénue.

Je pus entendre son frère pouffer de rire.

-êtes vous toujours aussi insolente, dit il avec dédain.

-Seulement le lundi, ou en présence d'une personne admirable.

-Dois-je comprend que je suis admirable à vos yeux, dit il en levant un sourcils, avec un sourire en coin.

Le Destin D'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant