HORS CHAPITRE [sexe]

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►Scène de sexe ne contenant AUCUN élément important de l'histoire, elle peut-être sautée sans porter atteinte à la compréhension du récit. Veuillez adopter une lecture adaptée à votre âge et à votre sensibilité◄



- Gally - 


- Je peux pas... commença-t-elle doucement.

Je n'étais plus qu'à quelques centimètres. Mes mains retrouvèrent instantanément le contact de sa peau alors qu'elle fermait les yeux. Je les posais cette fois de part et d'autre de sa mâchoire, encadrant son visage, pour l'embrasser doucement. Ses lèvres, j'aurais pu les manger. Alors que je la serrais un peu plus contre moi, je remarquais qu'elle ne répondait pas à mon baiser. Cela me fit l'effet d'une douche froide. C'était comme si elle attendait que ça passe. Cela me fit bouillir et je la repoussais contre l'arbre derrière elle d'une main, la forçant à me regarder de l'autre.

- Dis moi que tu ne veux pas.

- Gally, je peux pas, répondit-elle encore plus faiblement.

- Tu ne veux pas ! Dis le ! m'emportais-je, criant presque sur elle.

Avant même de m'en rendre compte, je me retrouvais au sol. D'un coup de pied elle m'avait fait tomber de mes appuis et je me retrouvais là, étendu dans l'herbe. Vu d'ici elle était tout aussi magnifique, bien qu'un peu plus effrayante. Elle s'avança lentement, se mouvant avec la fluidité d'un félin. Puis elle m'enjamba avant de venir s'accroupir sur moi. Je sentais le sang affluer dans la partie basse de mon corps autant que dans mes joues. Elle vint presser son buste au mien et fondit sur mes lèvres. C'était la chose la plus dingue qu'il m'ait été donné de vivre jusqu'ici. Et pourtant, j'en avais vu pas mal. Nos langues finirent pas se trouver et je ne pouvais m'empêcher de me demander si je faisais ça bien. Mes mains exploraient son dos sous son t-shirt tandis que les siennes se perdaient dans mes cheveux. Je me rendis compte que ma respiration s'accélérait alors que ses doigts parcouraient désormais mon torse avec une lenteur douloureuse. En même temps, je quittais la chaleur de sa peau pour explorer ses hanches malgré ce foutu short. Je descendais sur ses cuisses, remontaient sur ses fesses, enfin. Après y avoir tant pensé, j'avais enfin accès à ce trésor inespéré. Mes doigts s'enfonçaient dans ce nuage de plaisirs, je n'en pouvais plus. Elle mit fin à notre baiser ce qui me permit de respirer plus profondément. Mais ce qu'elle fit juste après vint corser la fluidité de ma respiration. Le bout de sa langue titillait mon cou et remontait jusqu'à mon oreille, qu'elle vint mordiller. Mais le pire étaient ses mains. Elles s'affairaient à présent à déboutonner mon jean. Bien que j'essayais de le cacher, la panique m'envahit. Avais-je au moins déjà fait ça avant ? Je me sentais comme un puceau devant la plus belle femme qu'il eut jamais vu. Et c'était peut-être bien le cas. JE ne pouvais plus m'arrêter de réfléchir, repoussant à chaque instant la magie du moment un peu plus loin. J'étais sensé faire comment pour me débarrasser de toutes ces fringues alors qu'on était allongés l'un sur l'autre dans l'herbe ? La question sembla vouloir se résoudre d'elle-même lorsque Calyx se redressa pour retirer son t-shirt. Elle ne portait rien en dessous et j'eus le souffle coupé. Sa petite poitrine avait l'air de faire exactement la taille de la paume de mes mains, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Alors que j'avançais mes mains pour confirmer cette alléchante théorie elle se releva d'un coup. Elle dénoua la cordelette qui servait à retenir le short qu'on lui avait prêté, puis fit glisser le tout le long de ses hanches, de ses cuisses, et tout en regardant cela je m'imaginais avec ces interminables jambes enroulées autour de mon bassin. Je bandais tellement fort que je craignais que ça en devienne douloureux, mais pour rien au monde je n'aurais écourté ce spectacle. Je me débarrassais aussi de mes vêtements, laborieusement, puis l'embrassa de nouveau, avec passion.

- Tu es incroyable, parvins-je à peine à articuler.

Le sourire qui en résulta me terrassa et je l'entrainais à terre. Cette fois, je m'allongeais sur elle, écartant doucement ses jambes. Ma place était ici. Le seul hic, c'est que je ne savais toujours pas comment procéder. J'avais bien une vague idée du processus, mais je m'interrogeais. Est-ce que ça allait marcher ? Allait-elle aimer ? Avoir mal ? Comment savoir quels mouvements étaient les meilleurs ?

- Gally, tu es toujours avec moi ?

Oui, je suis là. Mais ton corps a complètement fait déconner le mien, je ne saurais même pas faire mes lacets là tout de suite. Aller mec, me fout pas la honte. Je me penchais sur son corps magnifique et vulnérable, à ma merci. Je déposais une trainée de baisers sur son cou puis descendit enfin vers sa poitrine. Allongée, ils avaient l'air encore plus petits. Etonnamment ça n'avait rien de décevant. Je bavais presque d'envie. Je me décidais à lécher la pointe du premier tendis que je titillais l'autre de mes doigts. Je léchais, aspirais, mordillais. J'ouvris plus grand la bouche et tentais de le prendre en entier. C'était incroyable. Calyx lâcha, pour la première fois, un petit gémissement, presque inaudible, ce qui me rendit fou. Je léchais sa peau jusqu'au niveau de son cou pour l'embrasser et le mordre. Je pinçais le deuxième téton brusquement avant de l'abandonner pour descendre ma main au niveau de son bassin. Je profitais un peu de la tendresse de sa chair avant de la presser contre moi. J'avais besoin d'entrer en elle, je ne pouvais plus vivre autrement. Je tentais un premier assaut et la déception s'abattit sur moi comme un seau d'eau glacée. Je n'étais pas parvenu à rentrer. Malgré la chaleur et l'humidité de la zone, ma bite s'était retrouvée contre son pubis au lieu de fusionner avec son sexe. J'avais quand même peut-être dû toucher une zone sensible parce que Calyx gémit à nouveau, en se pinçant les lèvres. Putain que c'était sexy. Je tentais une deuxième fois et là, ce fut mon corps qui me trahit. Je n'étais plus assez dur. C'est quoi ce bordel ? La rage menaçait de m'envahir. Comment on pouvait gâcher un moment pareil aussi bêtement ? Et qu'est-ce que j'étais sensé faire maintenant, hein ? Qu'est-ce qu'elle allait dire ? Je me rassurais un instant en me rappelant que sans sa mémoire, elle ne pourrait pas savoir que j'étais le pire coup de sa vie. Je fermais les yeux, essayant de me concentrer. Putain, j'avais la plus belle femme que j'avais jamais vu allongée sous moi et j'étais pas foutu de bander correctement.

- Gally... Eh, qu'est-ce qu'il se passe ? Je peux ? demanda-t-elle tout en tendant la main vers mon pénis.

- Arrêtes ! Qu'est-ce que tu fais, ça sert à rien, fulminais-je.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? Ça sera plus facile si je te guide. Ça change rien.

- Mon touches pas c'est bon.

Je me relevais, mortifié, et me rhabillais sous le regard médusé de Calyx. Ouais, visiblement le pire coup de sa vie. Je pris la direction de l'atelier en essayant d'oublier ce cauchemar. D'oublier que j'étais passé du paradis à l'enfer en quelques secondes. De ne pas penser aux conséquences de ces horribles dernières minutes. De ne plus penser à elle. Putain de merde. 



►Attention si vous venez du chapitre suivant. Cette partie est une scène de sexe ne contenant AUCUN élément important de l'histoire, elle peut-être sautée sans porter atteinte à la compréhension du récit. Veuillez adopter une lecture adaptée à votre âge et à votre sensibilité◄

Le glas du Labyrinthe - Sors-les de làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant