Cette après-midi là, après que la sonnerie se fit entendre, un brouhaha inhabituel résonna dans le couloir, et en ouvrant la porte, une foule d’élèves s'était rassemblée devant notre salle, comme s'ils attendaient quelque chose.
Ochaco écarquilla les yeux en les voyant. Je pouvais presque sentir son étonnement, peut-être même un peu de panique.« D’où ils sortent, eux ?! » s’écria-t-elle, très surprise.
Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Sa réaction était tellement typique d’elle.
Je m'approchai, amusée par la situation. Après tout, c'était une belle occasion de détendre l'atmosphère. « Et si on leur demandait directement ? » dis-je en m’avançant vers le groupe avec un sourire espiègle. « Alors, qu’est-ce qui vous amène ici ? Vous cherchez des autographes, peut-être ? »
J’avais pris soin d’adopter une posture décontractée, posant une main sur ma hanche, l’autre jouant avec une mèche de mes cheveux. Mon sourire, que j’avais voulu innocent, était probablement plus provocateur qu’autre chose, mais c’était exactement ce que je cherchais.
Je savais que ce genre de situation pouvait être gênante pour certains, mais pour moi, c'était plutôt un jeu. Un jeu où les règles étaient simples : ne jamais montrer que tu es déstabilisée. Toujours garder l'avantage, même quand tu ne sais pas vraiment ce qui se passe.
Les élèves en face de moi semblaient un peu surpris par ma réaction. Ils ne s’attendaient sûrement pas à ce que quelqu’un de la Seconde A les prenne de cette manière. La plupart d'entre eux restaient silencieux, comme s’ils attendaient que quelqu'un d'autre prenne la parole à leur place.
Mais ce qui m’amusait le plus, c’était l’expression d’Ochaco à côté de moi. Elle me regardait avec cet air à la fois désapprobateur et amusé, comme si elle n’arrivait pas à croire que je prenais tout ça à la légère. « Tu te prends vraiment pour la star du lycée, hein, Yoko ? » me lança-t-elle en secouant la tête, un sourire en coin.
Je levai les épaules, feignant l’indifférence, avec un sourire exagéré. C’était ma façon de gérer les situations imprévues. Une touche d’humour, un brin de provocation, et surtout, ne jamais montrer mes doutes. La vérité, c’est que je n’avais aucune idée de ce que cette foule faisait là. Mais tant que je restais confiante, ils n’en sauraient rien non plus.
« Mais pourquoi ils sont là, eux ! » se lamenta Mineta, sa voix grinçante résonnant dans le couloir.
Je n'avais même pas eu le temps de réfléchir à une réponse que Bakugo avait déjà pris les devants, comme à son habitude. Avec son attitude explosive et son caractère de feu, il s'était planté devant nous, prêt à nous défendre, à sa manière.
« Étudier l'adversaire, pauv' tache. On a repoussé une attaque de vilains. Ils viennent nous voir. Mais ça changera rien. Bougez de là, les naz ! » avait-il hurlé en se plaçant face aux autres filières qui nous faisaient face.
Je le regardais, tentant de saisir pleinement ses mots. Et il n'avait pas tort. "Étudier l’adversaire", c’était exactement ce qu’ils faisaient. Je pouvais voir dans leurs regards la curiosité et l'envie de nous jauger, de comprendre qui étaient ces élèves de la Seconde A qui avaient eu la chance – ou peut-être la malchance, selon les points de vue – de repousser une attaque de vilains. Nous étions surmédiatisés, sous les feux des projecteurs, et ça leur donnait une envie presque viscérale d'en apprendre plus sur nous.
Mais il y avait plus que ça. Ils essayaient aussi de nous intimider, de nous montrer qu’ils n’avaient pas peur de nous. Une stratégie intelligente, je devais le reconnaître. Si je me mettais à leur place, j’aurais probablement fait pareil. Après tout, qui ne voudrait pas tenter de s'imposer face à ceux qui ont déjà goûté à l'action ? Mais ce n’était pas en nous dévisageant qu’ils allaient y arriver.
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READY
Fanfiction(Je tiens tout d'abord à vous prévenir que cette œuvre est inachevée et en suspens depuis 2021, je me décide enfin à y jeter un coup d'œil afin de rectifier mes erreurs passées, soigner mon écrit et enfin tout renouveler en écrivant une suite !) 僕のヒ...