Hello ! Désolée du retard, je n'ai pas eu le temps d'écrire entre les vacances et la reprise des cours !
Bonne lecture !Emma en média
« Surfer est une manière d'être libre. »
Lisa Anderson6 heures du matin. 6 heures du matin.
J'avais beau me le répéter depuis le réveil, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi mon cerveau était incapable de me laisser dormir au – delà de cette heure.
Que ce soient mes souvenirs (mes cauchemars), mes pensées ou mes émotions, il y avait toujours quelque chose pour me réveiller.Ce matin, c'étaient mes émotions : j'étais surexcitée à l'idée de retourner surfer !
J'avais vécu la journée du vendredi, soit de la veille, comme si le temps était étiré. Elle m'avait paru très longue !
Or, le programme de la journée me réconfortait : surf, pique – nique sur la plage, shopping et soirée feu de camp avec d'autres classes. La journée s'annonçait superbe !
Seul le shopping ne me disait rien. Jenny avait toujours des projets et arrivait toujours à me faire acheter quelque chose. Je n'y échapperais pas : nous étions de sortie ce soir et elle ne me laisserait pas venir en simple jean.
En pleine forme, je sortis faire mon footing, décidant de laisser dormir Maggie et Noah encore un peu.Je pris ensuite une bonne douche et allais les réveiller avant de préparer le petit – déjeuner et le pique – nique de ce midi.
Ils descendirent prêts à partir et j'en profitais pour leur annoncer le programme de la journée et leur demander ce qu'ils voulaient manger. J'étais chargée du repas et les autres se chargeaient du dessert et des boissons.
Je préparais donc un peu de tout, allant des sandwichs aux salades composées, car je savais que le sport nous donnerait faim.
Finalement, nous ne partîmes qu'une heure plus tard, chaussures aux pieds et sacs sur le dos : j'avais chargé les planches sur le plateau de la voiture et Maggie avait fait visiter l'atelier à Noah, lui promettant de tout lui expliquer plus tard.
Je faisais confiance à ma sœur malgré son jeune âge et je savais que si elle avait confiance en lui, alors je le pouvais aussi.Si retrouver le spot et la plage ne me fut pas difficile, trouver une place fut plus compliqué. C'était bondé de monde !
Aussi, une fois garée, je récupérais nos affaires et ordonnais aux deux enfants de ne pas me lâcher : si je les perdais dans la foule, il serait compliqué de les y retrouver.
Heureusement, il y avait moins de monde que ce que laissait croire le nombre de voitures. Seuls trois groupes de lycéens y étaient installés à différents endroits.
Je vérifiais : aucun n'était dans l'eau, nous serions donc tranquilles dans les vagues.
Les garçons préférant le kite – surf, seules mon amie et moi surferions, mais ça ne me dérangeait pas. Peut – être que les enfants mettraient les pieds dans l'eau ?
On s'installa à l'écart, rapidement rejoints par Jen', Cam' et Adam, qui apportaient avec eux des gâteaux, des bonbons et une glacière de sodas et de bières.On ne discuta pas longtemps. Le temps de se dire bonjour et nous étions dans l'eau, tenues enfilées et planches en main en direction des vagues qui se formaient.
Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour retrouver d'anciennes habitudes, dont une en particulier : je fermais les yeux. Mon père disait toujours que fermer les yeux permettait de comprendre et de s'adapter à son environnement ; que fermer les yeux permettait de se calmer et de se sentir libre.
Il avait raison. C'était devenu notre rituel à chaque entrainement, avant que nous ne commencions à surfer et à enchainer les figures, de la plus simple à la plus compliquée.Calme, je me plaçais debout sur ma planche et me stabilisais en seulement quelques secondes, habituée, avant de me lancer dans la vague et de laisser libre cours à mon corps et mon esprit.
Je sentis rapidement les autres me suivre sur les vagues suivantes et me reconcentrais pour ne pas finir échouer dans le sable.
J'enchainais les vagues pendant encore une petite heure avant de retourner sur la plage et de m'affaler auprès des enfants, vite rejointe par mes amis.
Le premier commentaire ne tarda pas. « Vous êtes trop forts ! On peut essayer ? »
Mon regard étonné se posa sur Noah avant que je ne comprenne le sous – entendu : il voulait tester le surf, elle voulait tester le kite – surf.
Finalement, mon ami blond lui répondit, le bras du brun sur son épaule. « Vous pouvez. Vous mettez une combi, et ensuite on vous montre. »
Ni une ni deux, ils étaient prêts, leurs combinaisons enfilées en moins d'une minute. « Nom de dieu ! Vous êtes des rapides ! »Le commentaire les fit sourire et ils se dirigèrent vers le bord de l'eau en nous adressant des signes impatients.
Hilares, les deux hommes prirent ma sœur avec eux tandis que mon amie rousse et moi entrainions Noah dans l'eau. Je l'installais sur ma planche et me plaçais derrière lui.
Ce fut Jen' qui lui donna son premier conseil. « Ferme les yeux. Qu'est – ce que tu entends ? Qu'est – ce que tu ressens ? »
Sa réponse tarda, il se détendit. « Il y a de l'eau, on entend les vagues. J'ai l'impression d'être dans une bulle, comme si j'étais seul et libre. »
Je souris à mon amie : cette réponse était la même que celle donnée à nos parents il y a quelques années. Je continuais. « Ouvre les yeux. Tu vois cette vague ? Elle est pour toi. »
Il me regarda. « Tu peux le faire avec moi ? »
J'acquiesçais et lui donnais mes conseils : « C'est simple. Tu as trois règles à suivre une fois dans la vague : tu te mets debout, tu te stabilises et tu t'amuses. Tu n'es pas obligé de réussir du premier coup. »
Il me sourit, l'air heureux.Quelques heures plus tard, nous avions surfer, manger et surfer de nouveau. L'heure avait ensuite été au shopping : nous avions laissé avec les garçons et nous étions parties avec les filles.
J'étais donc actuellement habillée d'une robe blanche à volants de dentelle, dans le style bohème ; Jenny portait une combishort en jean et Maggie portait une robe bleue.
Les garçons, eux, étaient restés eux – même. Mon couple d'hommes préféré était habillé d'un jean et d'un tee – shirt noir tandis que Noah avait un pantalon noir et un tee – shirt bleu, à ma grande surprise. Je voulais protester – ils étaient trop jeunes – mais le sourire de Maggie m'en avait dissuadé ; l'essentiel étant qu'elle soit heureuse.
Je lui avait rendu son sourire et elle était partie avec lui dans l'instant, sous mon regard protecteur qui ne les quittait pas.Je contemplais le feu devant moi lorsque je sursautais. « Il parait que tu surfes ? »
Alors ? Qui lui parle, selon vous ?
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SECRET LOVE
Novela JuvenilEmma et Jake sont deux lycéens. Elle veut prendre un nouveau départ. Il veut percer ses secrets. Elle aimerait le détester. Il aimerait ne pas l'aimer. Entre amour et haine, quel sera le vainqueur ?