i love myself, ​ ​ ​ ​ 𝑜𝓇 𝓂𝒶𝓎𝒷𝑒 𝓃𝑜𝓉

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Je sais :
Mes écrits pus la solitude. 

Mais c'est peut-être ça ma réelle muse. La fameuse solitude. C'est une bonne amie. Qui te tient compagnie. Et qui fait perler de l'eau sur tes joues. Mais ne t'inquiète pas, les miennes aussi sont trempées à force de l'avoir côtoyé.

Elle est comme ça cette amie. Cette amante.

Alors oui, je m'en sers dans mes poèmes. Car c'est grâce à elle que les mots me viennent.
C'est si simple de puiser dans ses propres sentiments pour rédiger des phrases qui ont du sens.
Alors oui, cette amante accompagne mes récits. Et c'est peut-être même elle, la source qui me donne envie de les écrire.

Ma vie n'est pas faite que de chagrin, non loin de là. Mais c'est ce que l'on retient. L'être humain est fait comme ça.
La mélancolie nourrit l'intellect et le désespoir nous fait prendre, parfois, les meilleures décisions de notre vie.

Je m'égare du sujet, mais celui-ci n'est pas gai. (une pagaie... pardon)

: A deux on est plus fort, mais c'est seul qu'on apprend le plus sur soi.
Alors oui, j'aime l'apparence physique qui me recouvre. Mais c'est l'intérieur qui me fait peur.
Cette peur de soi-même. De ce que l'on pourrait faire.

C'est une sorte d'insécurité je suppose. Une insécurité interne, et complexe. J'ai beau puiser au plus profond de moi, quelques fois, je n'y trouve plus de joie.
Mais je n'arrête pas de me répéter que c'est de mon âme dont je complexe. Drôle de situation me dirait-on.
Un problème qui se situe au-delà même de mes entrailles. Et que mon cerveau ne parvient toujours pas à comprendre la raison pour laquelle ma personnalité me déplaît tant.
C'est au-dessus de mes capacités.
Cette non-confiance en soi qui vous ronge et vous dévore comme un encas. Cette chose qui vous fait vous détester plus que le monde entier ne le fera. 
Cette impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez bien, de ne pas être réel, de ne pas être... tout simplement, vivant.

D'accord je vais un peu loin. Mais tu comprends l'idée.

Alors oui, j'ai appris à utiliser ma solitude à bon escient. Prendre le temps de déverser un entonnoir de rancœur sur cette âme fade qui remue faiblement en moi. Lettre par lettre. Petit pas, par petit pas. C'est comme ça que je crée ma propre thérapie. Sur les touches d'un clavier ou entre des feuilles froissées. Ecrire m'aide à réfléchir.

Car personne à par moi-même ne pourra guérir cette âme, qui a juste besoin d'être aimé.

toi aussi tu peux apprendre à t'aimer, quelque soit tes insécurités.

Alors oui, je sais:
Mes écrits pus la solitude.

Mais maintenant, tu sais pourquoi.

Written on: September 13, 2021
 

 









sorry

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