Moi : Je...
Je n'ose plus parler et n'ose plus bouger face à ce rapprochement entre Alice et moi. Je sens que mes joues commencent à devenir rouges.
Moi : Alice, je-
Alice : Chut, souffle t'elle simplement
Elle approche son visage du mien et vient poser ses délicates lèvres sur les miennes. Ma tête me dit que ce que je fais est très mal mais mon cœur lui, semble satisfait.
Je ne la repousse pas, au contraire. De toute façon ce serait peine perdue car mon corps la désire autant que mon cœur. J'intensifie le baiser en la rapprochant encore plus près de moi. Je la sens sourire sur mes lèvres, ce qui me fait sourire aussi.
Après ce tendre et doux baiser, nous détachons nos lèvres. Je remarque qu'on est toujours la, au milieu de la salle d'attente, Alice avec ses mains sur mes joues et moi avec mes mains sur ses hanches.
Je remarque également que nous sommes encore très proche. Nos lèvres se sont décollées, mais pas nos corps. Je finis par rougir et tourner la tête afin qu'elle ne me remarque pas.
Mais je sais que c'est raté quand j'entends un petit ricanement sortir de sa bouche. Je me retourne vers elle et je la vois sourire de plus belle. Elle me remet une mèche derrière l'oreille et continue de me regarder.
Alice : Tu es magnifique...
Je baisse la tête à cette phrase. Elle vient prendre mon menton avec sa main droite pour le relever.
Alice : N'en doute pas Mathilde, dit-elle en m'embrassant rapidement
Ce doux baiser me redonne le sourire, ainsi que les paroles d'Alice.
Alice : Allez viens, on y va, dit-elle en prenant ma main dans la sienne
On entrelace nos doigts et on ressort de l'hôpital ensemble. Je n'avais même pas remarqué que je n'avais pas sortie un mot à Alice depuis notre baiser.
Est ce que ça signifiait vraiment beaucoup pour elle ? Pourquoi elle m'aime moi alors qu'il y a tellement mieux à côté ? Il y a tellement plus belle à côté...
Alice : Ça va Mathilde ? Dit-elle en me voyant dans mes pensées
Moi : Oui... Oui, ça va
Elle s'arrête, se met en face de moi et prend mes deux mains dans les siennes.
Alice : Qu'est ce qui va pas Mathilde ? Tu regrettes qu'on ce soit embrassées ?
Moi : Nan pas du tout, c'est pas ça...
Alice : C'est quoi alors ? Dit-elle inquiète
Moi : Est ce que ça signifiait quelque chose pour toi ?
Alice : Bien sûr que ça signifiait quelque chose pour moi, tu me plais vraiment Mathilde
Moi : C'est juste que... Que je comprends pas pourquoi tu veux être avec une fille comme moi alors qu'il y a beaucoup mieux...
Alice : Mathilde... C'est toi que j'ai choisis, j'en veux pas une autre, pour moi tu es juste parfaite, tu es belle, intelligente, courageuse et j'en passe
Je lui souris, un peu gênée de recevoir autant de compliments. Elle me fait un bisou sur le front et nous nous approchons de mon scooter.
Alice : Tu viens chez moi..?
Moi : Oui... Je veux bien, dis-je en souriant
Alice : D'accord, dit-elle en me lâchant un sourire
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Le faux sourire
RandomTout le monde la pensait heureuse. Comment une personne peut autant cacher sa souffrance ? Elle se posait sûrement la question aussi. Mathilde a 17 ans et est au lycée. Sa petite vie semble parfaite : de bonnes notes, populaire au lycée, des parents...