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- Deux semaines plus tard - 18:56 -

Maman : Tu es bien sûre de toi alors ?

Moi : J'ai jamais été aussi sûre

Elle me sourit et vient m'enlacer.

Maman : Tu vas tellement me manquer

Moi : Toi aussi maman mais ne t'inquiètes pas, on se revoit très bientôt

Maman : Oui je n'en doute pas, dit-elle en me souriant

Elle met ses dernières affaires dans le coffre et souffle une fois qu'elle a fermé le coffre.

Maman : Bon, j'ai enfin tout, je vais y aller ma puce

On s'enlace à nouveau et nous nous séparons.

Moi : Je t'aime maman

Maman : Moi aussi je t'aime, prends soin de toi et Alice a intérêt à prendre soin de toi aussi, dit-elle en ricanant

Alice : Ne vous faites pas de soucis pour ça, dit-elle en débarquant de derrière et en posant sa main sur mon épaule

Maman : Alors je ne m'en fais pas, hésitez pas à m'appeler les filles

Moi : Ça marche maman

Elle monte dans la voiture, nous sourit et nous fait un dernier coucou avant de partir. Alice me fait un câlin par derrière en posant sa tête sur mon épaule.

Alice : Elle n'a pas à s'en faire, t'es entre de bonnes mains

Je lui souris et viens l'embrasser.

Moi : Elle va beaucoup me manquer

Alice : J'en doute pas

Elle se sépare de moi et commence à marcher en direction de sa voiture.

Alice : Alors tu viens ? J'ai quelque chose de prévu moi

Je cours alors pour prendre place sur le siège passager.

Moi : Comment ça t'as quelque chose de prévu ?

Alice : En fait toi aussi t'as quelque chose de prévu

Moi : Ah bon ? Et c'est quoi dis-moi ?

Alice : Patience Mathilde, patience

Je fais mine de bouder, elle rigole et se met à rouler. Étant fatiguée, au bout de 5 minutes de trajet je m'endors sur la vitre à côté de moi.

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Je me suis fait réveillée doucement  par quelqu'un qui me caresse le bras. J'ouvre les yeux et j'entends Alice dire :

Alice : Mon cœur réveille toi, on est arrivée..

Je me relève et m'étire un bon coup avant de bailler.

Moi : Où est-ce qu'on est ?

Alice : Ouvre les yeux et regarde

Je me frotte un peu les yeux pour mieux voir. Je les rouvre et observe ce qui nous entoure. Je ne reconnais pas l'endroit exact mais en face de moi, je peux apercevoir la mer.

Je sors de la voiture et prends un bon bol d'air frais avant de fermer les yeux pour me concentrer sur le bruit des vagues et sur le vent qui s'écrase sur mon visage.

Moi : Ça fait un bien fou

Alice pendant ce temps, était aussi sortie de la voiture. Elle me fait un câlin par derrière, se colle à moi et pose sa tête sur mon épaule.

Le faux sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant