Prologue

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-Dis-moi, si je mourrais demain, est ce que ce soir tu serais capable de venir avec moi à la mosqué pour qu'on se marie maintenant ?

-Mais qu'est s'que tu racontes ?

-Répond-moi juste

-Mais ma mère, et ma grand-mère, mes oncles... Ils voudront sans doute pas même si moi j'le voudrais, et t'énerves pas mais moi j'me sens pas prête

-Hiba, tu m'fais confiance ? Juste dis-moi si tu m'aimes assez pour te marié maintenant avec moi malgré que je m'éteindrai demain

-Mais tu m'fais peur là, qu'est s'ta ? Qu'est s'qui t'arrives

-Juste répond-moi sincèrement.

-Mais j'ai que 18 ans et t'en a que 22 !

-Juste regarde-moi dans les yeux et dis-moi, sans pensé à ta famille, sans pensé à la mienne, t'en serais capable ?

-Oui, oui un milliard de fois, oui, pour toi qui m'a sauvé d'un coeur meurtri, qui m'a réapprit à aimé, qui m'a poussé à me battre pour ma réussite, pour toi que j'ai choisis au lieu de lui, pour toi... Pour toi j'en serais capable, Pour nous....

-D'accord Hiba, Alors regarde-moi dans les yeux et dit-moi "je t'aime"

J'ai alors avalé ma salive qui avait un goût de passion amoureuse, de douleur et de peur puis je lui ai dit:

-"Je t'aime"

Il m'a regardé pendant 2 secondes, avec un regard aussi profond que les Océans, puis il l'a détourné 3 secondes... 5 secondes plus tard, il a posé ses yeux en direction des miens, sans aucune profondeur cette fois-ci, rien... Juste de la pitié....

-Maintenant Hiba, sort de la voiture

-Quoi ?!

-Sort !

J'avais les larmes qui me montaient aux yeux, une envie de vomir, n éttouffement parti du coeur puis qui a gagné tout mon corps....

-NON ! T'AS PAS LE DROIT ! PAS APRES TOUT CE QU'ON A VECU ! SURTOUT PAS APRES CE QUE JE VIENS DE TE DIRE !

Il pleuvait, il faisait froid... On était en pleins mois de Novembre, et la météo n'était pas aussi grise, triste et froide que mon coeur à ce moment précis...

-CRI PAS LA PUTAIN DE TOI ET SORT DE MA VAGO MAINTENANT !

-T'ES UN SALLE CONNARD !

Il m'a regarde lui exprimé ma souffrance et ma déçeption vis-à-vis de lui, est déscendu de la voiture a ouvert ma portière, et m'a attrapé par le bras:

-QUAND J'TE DIS SORT TU SORS ZEBI ! DEGAGE !

Il m'a poussé et j'ai touché le sol mouillé, qui lui était en train de reçevoir les larmes des nuages, et qui venait de s'ajouté à lui un coeur détruit et éffrité par la vie, et par le peu d'homme qui l'avait touché ....

Sans se retourné et sans aucune pitié il a demarré, me laissant là..Sans rien, sans même ma dignité...

Sans le savoir il vennait de crée l'être qui allait le plus maudir au monde et qui allait le plus hair dans toute sa vie....

Coeur meurtri et brisé : la souffrance ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant