Je me sentais désemparé, je n'arrivais plus à lever la tête, je regardais mes chaussures, et je sentais mes yeux se remplir du liquide qui allait être l'expression de mon choque et de ma tristesse inexplicable à ce moment-là.
J'ai pris un coup de speed, et j'ai décidé de me sauver de la vision qu'il y avait en face de moi, j'ai pris de l'élan et j'ai commencé à marcher vite. Je ne me suis pas dirigé vers l'arrêt du tram, mais vers le parc à côté du lycée.
J'ai senti mon bras être attrapée:
Moi: Lâche-moi
Mehdi: Hiba qu'est s'ta, regarde-moi, lève la tête, regarde moi j't'ai dis, qu'est s'ta ?!
Moi: Mehdi laisse-moi tranquille
Mehdi: QU'EST S'TA ?!
Moi: Arrête de crier
Mehdi: Bah répond zebi
Moi: mdr tu m'fais mal lâche-moi
Mehdi: Mdr walah t'es une bargot...
Il m'a regardé dans les yeux, puis il m'a dis
Mehdi: Qu'est s'ta ma perle ?
Il m'a posé la question avec une tel profondeur et sincérité, que la seul chose que je voulais faire c'est collé ma tête, mon esprit et ma peine sur lui, sur son torse, chaud, viril, sécurisant et rassurant...Puis de toute manière c'est ce que j'ai fais...
J'ai lâché toute ma peine à ce moment-là, j'ai pleuré durant au moins une minute sans m'arrêter, et lui n'a pas essayé de me repoussé, il m'a entourée de ses bras et a attendu que je me vide de mon mal-être, du poids de l'amour que j'ai eu pour Sofiène et de la trahison que j'ai pas pu ressentir.
La trahison on en parle ? Oui on va en parler parce que vous voyez ce que j'ai ressenti lorsque je les ai vu parler ensemble c'était sa. Oui, oui tout à fait je me sentais trahi, pourtant Mehdi ne savait rien de ce qui a put se passé avec Sofiène, il ne sait rien du casse-tête chinois qui a put se produire. Pourtant c'est ce que j'ai ressenti à ce moment-là.
Quand j'ai finis de prendre toute la chaleur qu'il pouvait m'apporter, il m'a essuyé mes larmes avec ses mains et a finit par me faire un bisous sur mes joues et mon front:
Mehdi: Hiba on va s'asseoir et tu vas m'expliquer c'était quoi sa
Moi: D'abord, d'où tu connais Sofiène
Mehdi: J'ai fais du foot avec lui à l'époque, cher un bon plane s'pelo, maintenant j'sais à qui d'mandé pour te surveillé ici
Moi: Fait pas sa Mehdi, faut que je te raconte, si j'ai pleuré c'est parce que...
Mehdi: Hiba, walah j'dirais rien, t'es ma femme j'vais pas faire la poukave, walah j'te juge pas et j'dis rien
Moi: Je sais Mehdi attend laisse moi respire
Il m'a ensuite enlacé le cou et m'a fait un bisous sur la joue:
Moi: Sofiène, c'est comment te dire, s'pelo j'l'aime pas, j'peux pas m'le voir, j'te jure Mehdi j'arrive pas, à chaque fois que j'le vois j'ai envie d'me sauver, j'ai envie d'le tuer, j'ai d'la haien pour lui, j'ai plus de respect pour Hitler que pour Sofiène
Mehdi: Il t'as fait quoi ? Dis, même plus j'rigole maintenant
Les larmes commençaient à monter, et la boule que j'avais à la gorge commençait à s'entendre
Moi: Au début de l'année j'étais amoureuse de lui, oui j'assume c'est vrai, mais il le savait, il l'a comprit, il me regardait tout le temps, tout le monde me le disait, quand je lui ai demandé des explications il ne me les a jamais donnée, il m'a humilié, toute sa bande il le savent, en plus ponpon sur la garonne, il s'est mis en couple avec ma shab, une femme de ma classe que j'kiffais, il a jamais assumée et que j'ai voulu jouer carte sur table il m'a pété un vent.
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Coeur meurtri et brisé : la souffrance ma destinée
Ficción GeneralCeci n'est pas mon histoire.