Chapitre XVIII

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.............: HIBA ! J'dois le dire à ta mère

Moi: Non heishik stp j'te fais tout s'que tu veux mais dis-le pas à ma mère

Mon Beau-père était venue me chercher, il était gentil avec moi, et se sentait obliger d'être bon et concilient envers moi, juste pour le fait que j'avais grandit sans père, et ce statut "d'enfant abondonée" je ne l'ai jamais voulu, ni accepter, je détestais le fait qu'on me traite comme un cas social, alors que j'avais seulement manqué de l'absence d'un père. Non mais sérieusement, au 21ème siècle, combien d'entre vous on grandit avec leur deux parents ? C'est un luxe qui devient aussi rare que l'honnêteté ou les fèves de Cacao... Mais là, à ce moment précis, j'allais exploité ce statut comme jamais....

Lui: Et si elle l'apprend on est tous dans la merde !

Moi: Elle le saura pas !

Lui: Et si une lettre arrive chez nous du comissariat ?

Moi: Sa arrivera chez mami, alors t'inquiète !

Lui: J'suis pas ton père Hiba, mais j'me fais du soucis pour toi, si y'a quoi qu'se soit, dit-le moi, pourquoi y'avait la police ?

Moi: Il cherchait un garçon du quartier, et vu que j'ai grandis avec lui, il voulait savoir et comprendre des trucs

Lui: Tu mens pas ?

Moi: Wallah que non

Ce n'était pas réellement un mensonge, je m'étais juste privée de dire que le garçon en question était l'amour de ma vie, ma dope, celui qui fait que ma vie n'est pas un sarcofage, que mon coeur n'est pas bancal....

Lui: J'dirais rien, mais si y'a quoi que se soit tu me prévient

Mon beau-père souffrait du coeur brisé de ma mère, il avait de la peine pour moi, car un coeur brisé, distribue de l'amour empoisonée, et cet amours que ma famille et moi recevions ainsi que lui de la part de ma mère, ne nous apportais pas réconfort mais mal être et tourments... Oui, il était tout comme moi, perdu dans ses pensées et sentiments, qui ne l'était pas dans ma famille ? Sincèrement, j'avais de l'admiration pour lui, il était si prévenant, malgrés le mal être qu'il pouvait y avoir en lui....
Je ne dis pas que ma mère est mauvaise, je dis juste que ses sentiments de bon sens et positif n'arrivaient pas à surgir...
Mais ayant eu le coeur brisée, je l'a comprennais de plus en plus... Je voulais juste ne pas lui ressembler, juste ne pas paraître perdu et pessimiste à longueur de temps.. Juste ne pas paraître détruite...

En arrivant chez moi, j'ai jeté mon sac, j'ai pris mon téléphone et j'ai essayé d'appeller Mehdi....

Une fois, puis deux, puis dix, puis soixante... Il ne répondait pas, rien n'y faisait...

Tarek aussi ne répondait pas. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et je suis allée chez lui...

J'aurai peut être pas du, peut être que c'était déplacée et mal élevée, ou peut être que c'est la meilleur décision que j'aurai pu prendre....

Je suis entrée plusieurs fois dans sa tour, pour allée voir Sonia ou encore Fatiha, mais c'est la première que cette tour je la sentais malsaine, immense froide et triste... Oui la première fois que je l'a voyais tel un cercueil...

Je monte dans l'acsensseur, j'appuis au 13.... Se fut la montée la plus longue de ma vie, la montée la plus stressante de ma vie, la montée la plus risquée de ma vie....

Il devait être même pas 10 heure du matin culotée non ? Mais l'amour peut vous donner des pouvoirs, des comportements, du kulo, qu'en temps "normal" vous n'auriez jamais eu.

Je me pointe devant sa porte, son nom de famille sur la porte m'apparaît comme une bouffée d'air frais qui malgrés tout pourrais me provoquer une bronchite...

3 coups puis on ouvre....

Sa mère, qui pourtant n'avait seulement 40 ans en paraissait 80... Cernes, fatigues, teint pâle, désarois habitaient son visage... Lorsqu'elle m'a vu elle m'a tout de suite prise dans les bras, et s'est éfondrée en larmes...

A mon tour, en touchant, sentant et comrpenant chaque larmes qui était versé, je me mis à pleurer également...

Elle m'a ensuite essuiyer le visage avec le réflexe de n'importe quel mère au monde et m'a assise dans son salon..

Les trace de la perquisition était encore là, on pouvait voir le tapis à moitier étaler, les matelas des sedaris par terre, et je n'ai pas osé regarder les chambres...

J'étais sans voix, je n'arrivais pas à parler, je n'osais sans doute pas...
Puis sa mère pris la parole:

Elle: T'es Hiba c'est sa ? J'ai directement su que c'était toi quand j'ai ouvert la porte

Moi: Oui c'est moi...

Je l'ai dis en baissant la tête, j'vais honte, je ne savais pas pourquoi...

Elle: Ne baisse pas la tête ma fille, t'es la femme que mon fils a choisi et t'es celle qui a réussie à le faire redevenir comme l'enfant que j'ai mit au monde, alors ne baisse pas la tête...

J'ai alors eu un petit défilé de larmes, trois petites larmes qui exprimait le fait que je fus touchée par ce qu'elle vennait de me dire...

Elle: Comment tu l'a su ?

Moi: La police est venue dans mon lycée me remettre la lettre qu'il avait écrite pour moi

Elle: Toi aussi il t'en a écrite une ?

Moi: Oui mais ils me l'ont reprise

Elle: Moi aussi... Il n'est pas rentrée juste 24h, je ne me suis pas faite de soucis, j'aurai dû...

Moi: Il ne m'a pas donnée de nouvelle pendant 5 jours, j'ai trouvée sa bizarre, puis j'ai essayé d'appeller Tarek mais il ne me répondait pas, j'étais perdu, mais j'savais pas quoi faire...

Elle: Pleure pas, Mehdi va sûrement chercher à nous contacter mais ne répond à aucun appel ni message de numéro que tu ne connais pas ! C'est pour son bien et le nôtre aussi !

Elle avait raison... Si je répond, ils pourraient localiser où il se trouve, et il pourrait aller en prison pour un long moment, mais la prison..C'est bien un lieu qui nous prive de notre liberté ? Dans ce cas Mehdi y était déjà, il n'était libre de rien faire, mise à part celle de respirer dans des lieux ouverts...Il me manquait, ma vie allait désormais se résumer à m'inquiéter pour lui... A me faire des films sur lui... Et j'allais partager cette inquiétude avec la seul femme au monde qui pourrait comprendre ma peine: Sa mère

Moi: Je le ferrais, il faut pas qu'on craque, et votre fille ?

Elle: il faut que tu m'aide, et je t'aiderai pour supporter son absence, cette après-midi, si t'as pas cours tu viens avec moi, je vais chez ma mère

Moi: Mais euh...

Elle: Si j'veux que tu viennes chez ma mère il y a une raison ma belle...

Coeur meurtri et brisé : la souffrance ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant