Chapitre IV

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Les vacances de la Toussaint sont passés, et j'ai croisé Sofiène 2 fois dans les TCL, et oui... Le mektoub faisait bien les choses non ? Non effectivement... Vous allez comprendre....

A la rentrée, j'étais dégouté de retrouver ma classe, et les filles.... OUI j'étais au bout de ma vie !

J'avais choisis ce lycée pour goûter à un autre monde que celui de la banlieu et du quartier.... Le soucis c'est que je trouvais que son gôut était amer.... Le niveau élevé du programme de seconde ne m'avait pas épargné, je coulais, les mauvaises notes défilait, moi qui avait 17 de moyenne au collège je me retrouvais à même pas 12, la situation avec Sofiène m'avait rendu mal, j'étais tout simplement mal à l'aise de me rendre au lycée... La bande avec qui je restais ne me correspondait en rien... Des filles sympa mais juste pas le même délire que moi...

Cette période fut l'une des plus monotone de ma vie, et les plus triste, quand j'y pense je me demande comment j'ai fais pour la surmonter... Ah bah si ! Grâce à mes cousines... Les jumelles ont été avec moi jusqu'au bout... Mais vraiment jusqu'au bout.

Sarra ? J'avais perdu toute confiance en elle, je ne voulais plus lui parler, je ne voulais plus la voir, mais j'étais obligé, comment éviter quelqu'un de sa famille ? N'empêche, je me sentais trahi...

Les seuls moment où j'ai le plus rit dans ma vie à cette époque-là, c'était durant les cours d'allemand, bizarre non ? Mdr et bien honnêtement pour moi sa ne l'est pas, quoi de lus drôle qu'une classe où les élèves s'en foutent d'étudier une langue dégueulasse avec une prof sans aucune autorité.... J'étais dans une classe dans un arrondissement de Lyon où les gens ont quand même un certains niveau de vies... Et malgrés tout sa des "NIQUE TA GRAND-MERE" et des bruit d'animaux fusillaient dans toute la salle de classe... Bien sur, moi, à part rire je ne faisais rien, je ne me le serait pas permis... mdr

Toutes les secondes faisant allemand étaient tous regroupé, même si de base nous n'étions pas dans la même classe... Chirine faisait espagnol et Charlotte faisait Italien donc nous n'étions pas ensemble, en revanche Jena et moi si...

La prof d'allemand commençait à pété les plombs en voyant les élèves utiliser leur portable et voulaient leur confisquer, mais Jena me montrait quelque chose sur le sien...

La prof: RANGEZ MOI CES TELEPHONES ! Celia Passe moi le tient

Celia: Mais vous avez collé vous, j'vous l'passe pas ! Vous avez qu'à dire à elles là bas de vous l'donner ! (En parlant de nous)

A ce moment là, je ne pouvais pas m'la dicave cette meuf, elle faisait trop la belle, elle pensait trop que tout le monde avait peur d'elle, alors qu'on se le dise... La seul personne dont je retaille est ma mère mdr

Pour ne rien n'arranger, le jour de la pré-rentré, elle m'avait lançé un regard Scarface qui m'avait refroidi et qui l'avait mise à dos en ce qui me concerne.

Jena: Mais mort de rire range-le toi aussi

Mais bon Célia n'avait rien entendu.

Le temps passe, les cours d'allemand continuent de passer, et un jours je me retrouve dérrière Célia, qui elle sans pression était en train de rouler sa clope:

Moi: Mais t'es folles ! Si la prof te voit elle va t'poukave sans pitié

Célia: Mais aller elle va rien faire, elle fait pitié meskina aucune autorité, même toi tu m'fais plus peur qu'elle

..... A partir de cette mise en garde que j'avais donné à Célia, j'ai commencé à discuté avec elle et j'ai découvert en elle une femme juste.... VRAI ! Dans ce lycée où tout semblait faux, où personne n'assumaient leurs actes, elle qui me paraissait si froide et méchante, et turbulante, elle était devenue l'une des meuf que j'aimais le plus !

Elle était algérienne-Tunisienne comme moi, et préférait la Tunisie comme moi, mais sa préférence n'était en rien influencé par sa situation familial, contrairement à moi, elle avait bien ses deux parents.. c'était juste une préférence quoi...

Tout les midis je mangeais avec elle à la cantine, et j'étais contente quand elle me disait qu'il fallait qu'on sorte pour fumer sa cigarette parce qu'en réalité Sofiène la fumait aussi devant le portail...

Le temps passe, Célia et moi on s'était beaucoup rapprocher, en elle je retrouvais mon quartier, mes shabs du banc où on squattais, les mêmes manières, mêmes délires... Inconsciemment c'est elle qui m'avait retenue la tête hors de l'eau, malgrés que je ne lui ai jamais expliquer mon mal être et la situation avec Sofiène, du moins ce que je ressentais pour lui, elle réussissait à me le faire oublier...

Samir a arrêté de courir après Jena voyant que madame n'assumait pas de succomber à son charme, elle était encore avec Ali, et continuait de parler à Sofiène sur facebook.

Jena lui parlait souvent de moi, mais il se braquait constamment quand il entendait mon nom. Il avait même dépassé les limites en me qualifiant de "conasse" au près de Jena à plusieurs reprises. Jena me disait tout !

Sauf que le pelo, il kiffait croire (bon ok il avait raison) que j'étais amoureuse de lui, alors il en jouait... Comme par exemple le jour où il se trouvait dans le tram en face de moi, et que je parlais à Sarra... Il a dit m'avoir entendu dire comme quoi, j'aurais dit à Sarra: "Le mec derrière toi il veut s'la faire avec moi..." , et à chaque récréation il attrapait Jena et lui disait "Arrête de me parler de Hiba", alors moi j'ai pété les plombs, il n'arrêtais pas de parler à Jena de moi en disant du mal, mais à aucun moment il a porté ses couilles pour venir me dire tout en face... Alors j'ai décidé de lui envoyé un message sur MSN, et ouai...

C'était

"Selem J'me présente pas tu sais qui je suis, maintenant on va jouer carte sur table, c'est quoi ton problème ? Samir et Jena ont voulu nous arranger un coup, on n'a pas voulu, normalement sa s'arrête là non ? Bon ok y'a eu l'épisode où ma cousine t'as envoyé un message de mon MSN, mais tu sais très bien que c'était pas moi. et malgrés tout sa bah tu continues à parler d'moi à Jena en mal en plus; tu me traite de conasse alors qu'on s'est jamais parler de la vie, tu dis que dans le tram j'aurai dit à ma cousine que tu voulais t'la faire avec moi alors que tu sais très bien que c'est du mito... Bref maintenant t'as plusieurs solution, soit tu fais le gamin et tu réponds en m'agressant et en me parlant mal, soit tu fais l'homme et tu répond calmement et qu'on arrête tout sa, ou dernière solution, tu réponds pas du tout et y'aurai jamais de fin à ce jeu, bref c'est toi qui voit"

Et vous savez quoi ? IL NE M'A JAMAIS REPONDU ! Et malgrés tout sa mes sentiments envers lui n'avait pas évolué, j'en étais toujours au même point mdr oui je l'aimais encore... Ce soir-là quand mes cousines étaient chez moi, elles étaient choqués:

Dalia: Mais walah Hiba tu mérites mieux, tu t'en fous d'lui, j'sais c'est pas facile parce qu'il est dans ton lycée mais walah sa va aller dans quelques moi on rira et tu t'dira même comment t'as fait pour l'aimer

Moi: Mdr ouai bah j'espère, mais c'est la première fois et j'aurai aimer que sa s'passe autrement tu vois

Lila: Hiba, tu sais très bien on n'a pas de Z7ar (chances) avec les pelos dans cette famille; force pas sa sert à rien

Tout la soirée on a parlé de nos coeurs, des coeurs des femmes de ma famille, oui les femmes de ma famille n'avait pas de chances avec l'amour, et je n'allais pas être épargné....

Le week-end passe et la semaine qui allait bouleversé ma vie était arrivée.....

Coeur meurtri et brisé : la souffrance ma destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant