Moi: Bah en fait les jumelles sont venue me chercher, on est parti manger une glace et ensuite bah j'suis là. Mais à l'hopital on m'a volé mon portable, du coup j'ai pas pu répondre
Oui je sais, gros myto, mais qui a tenue la route. Les jumelles ne me grilleront jamais pour quoi qu'se soit donc de ce côté-là j'étais rassuré... En ce qui concerne mon téléphone, sa allait être autre chose....
Le temps passe, et je n'ai plus de nouvelles de Mehdi. Zéro. Rien.
On est début Juillet, et le quartier commence à se vider, Mehdi était allée au Maroc, et moi bah j'attendais d'aller en Tunisie.
En étant loin de Mehdi, en ayant aucun contact avec lui, je me suis rendu compte à quel point il me manquait. En son absence, ma sensibilité, l'était aussi. Plus Mehdi était loin de moi, plus les émotions me devenait abstraites. Je n'arrivait plus à me comprendre, ni a dicerné ce que je pouvais ressentir à un moment précis dans un lieu précis.
Si on part du principe qu'être sensible est une faiblesse, alors Mehdi était à lui seul, mon talon d'Achille, ma kryptonite, et ma pomme, car plus il était proche de moi, plus mon coeur était ammené à s'ouvrir, et donc à sa laisser blesser.
Toute situation a un côté positif. Le mien, dans ce cas là, aura été d'être protéger par les différents ressenti que mon monde aurait put me faire ressentir.
J'étais enfermer dans une telle détresse, que même le manque que je ressentais, qui était celui de Mehdi, me devenait...Banal. Oui juste Banal. Cela me semblait juste NORMAL de ressentir sa.
J'étais devenue Lucy (Première femme (Qui était un singe) sur Terre ). Juste un être qui se contentait non plus de vivre, mais de survivre, et d'attendre que le temps passe....Les vacances d'été sont passé, et c'est déjà le jour de ma rentrée.
Ce matin-là, quand j'ai fait le bilan, de tout ce que j'ai vécu, sa m'a rendu mélancolique.
En une année scolaire j'aurai connu la trahison, l'amour non réciproque, puis ensuite l'amour réciproque mais à caractère possessif et dangereux. Mais aussi l'abandon... Oui en effet,ma p'tite soeur Amna qui m'a laisser pour rejoindre ma mère, même si je n'ai pas voulu me l'avouer, m'a tout de même perturber et quelque part blesser...
C'est alors avec un coeur endurcit par des épreuves, que j'ai décidé de me rendre en cours, pour une nouvelle année, qui n'allait pas être plus simple que la précédente.J'arrive au lycée, j'retrouve Cherine, la seul de toute les filles que j'étais heureuse de revoir. Sa oui.
Rendez-vous dans la salle polyvalente. Puis là je revois, pour la première fois depuis des mois, Jena et Charlotte.
En les voyant j'ai repensé à tout ce qui s'est produit. Et au plus profond de moi j'avais poussé un cris, un hurlement silencieux qui exprimait la prière de l'espoir de ne pas les avoir dans la même classe que moi.
Et bien râter.... Et voilà que j'attaquais une nouvelle année avec mes anciens fantômes. Quand à Cherine elle était aller en S, alors nous étions séparé.
En arrivant dans la salle de cours, Jena et Charlotte font comme si rien ne s'était passé entre nous, comme si rien n'avait compter, comme si mon coeur n'avait rien n'endurer. Et bien moi, je n'oublie rien. Je n'oublierai pas la trahison de Jena et l'hypocrisie de Charlotte.
Alors en entrant dans la salle, j'décide d'aller me diriger vers une personne rien n'a voir de ma vie passé.
Moi: Excuse-moi ? Y'a quelqu'un ou pas ?
Elle: Non, vas-y tranquille t'inquiète.
Elle ? C'est Linda, une fille assez mignonne, cheveux long et brun avec les yeux en amande noir et d'une blancheur de peau aussi lumineuse que la lune. Inutile de vous dire qu'elle était bien mignonne. Mais avait un style de "L". Vous savez le clishé, des étudiants littéraire qui mettent des sarouelles et fumme du chiit à longueur de journée ? Et bien elle, c'était sa. Mais elle m'insipirait plus de sympathie que Jena et Charlotte.
Célya et Aminanta ont quitté le lycée, Voldemort (Principal du lycée) a finalement eu leur peau. Elle voulait s'en débarasser tout simplement parce qu'elles ne rentraient pas dans la catégorie d'élèves exemplaire de son lycée.
J'ai sorti ma trousse t je l'ai posé sur la table, ce qui a été la marque qui signifiait qu'une nouvel ère de galère allait recommencer.
Le temps passe, je n'ai plus de nouvelles des meufs de mon quartier, ni d'Ibrahima et compagnie. La récré je l'a passait avec Cherine, et en classe, j'étais de plus en plus proche de Linda.
Mehdi ? Plus de nouvelles, et vous allez rire, mais je n'ai plus eu de téléphone. Parce que premièrement ma mère n'a pas voulu m'en acheter un, "Tout s'qu'on t'achètes tu l'casse, ou tu l'perd, et maintenant tu t'le fait voler, marre de Pierre Richard, murit et t'en aura un autre ou tu l'aura avec ta paye" disait-elle, et puis de toute façon sa ne m'intéressait plus. A quoi bon avoir un moyen de communication si je ne peux pas communiquer avec l'homme que j'aime, celui qui j'espère prendra de mes nouvelles ? Avoir un téléphone aura été pour moi une angoisse, j'aurai constamment éspéré à chaque seconde et minute de ma vie, que se soit lui la personne qui m'envoit un message ou essaye de m'appeller. Ma vie serait devenue une attente intérminable.
Msn, je n'y allait plus, et mon mot de passe était tellement compliquer que je ne m'en souvenait plus.
Mais la vérité, c'est que chaque soir, je pleurais, d'un mal, d'un manque et d'une souffrance. Je voulais que Mehdi me console, qui me prennant dans ses bras, qu'il me rassure...
Lorsque j'me tappais une mauvaise note, je pleurais.. Et pas parce que j'avais râter le DS, mais parce que le soir en rentrant je savais que j'allais râter une occasion, même plusieurs, de me faire épauler par lui.
Les vacances de la Toussaint étaient là. Première "temps mort" de la mort, et premier Round terminé. Parce que quand on lutte pour rendre fier sa famille, qu'on lutte pour essayer d'oublier qu'on a un trou en plein milieu du coeur, quand on lutte pour avoir de bonne note pour pouvoir prendre l'ascensseur social, et bien ce n'ait pas un trimestre mais bien un Round.
J'avais décidé de les passer dans mon quartier, avec mes anciennes. Retour au source. Pour les capter j'étais revenue en enfance, je passais par le fixe mdr.
Sur nos banc, pas loin du terrain, Fatima, Moi ainsi que Sonia et Fatiha étions assise à comméré. Qui était en couple, qui était sorti d'la ratte, qui y était entré... Des questions existentielles pour nous.
Fatiha et Sonia j'avais grandit avec elle, mais on s'était perdu de vue, vu nos trains de vies. Mais on s'oubliait pas, et d'ailleur Sonia, n'a pas manqué de m'inviter au mariage de son frère.
Sonia: Alors Hiba, toi qui voulait trouver ton hlel au lycée, t'as trouvé ptdr ?
Moi: T'es cher une raclure, mais non les filles
Je ne racontait pas mes chagrins d'amour aux meuf du quartier, par pudeur peut-être, mais de toute manière on en parle pas comme si on parlait de Lasagne.
Sonia: Ah ou Hiba, t'sais pas la dernière fois, j'montais dans l'ascensseur et Mehdi, c'est pas il m'dit "Wesh Sonia, ça va ?"
Fatima: Le frère de Tarek ?
Sonia: Ouai mdr, après il m'a dit et ta shab, elle va bien ?
Moi: Quel shab ?
Sonia: Il m'a dit "Hiba"mdr walah j'savais même pas qu'il savait que t'existait
Il n'a pas oublier que j'existais... Il ne m'a pas oublier... A la vida à la muerté....
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Coeur meurtri et brisé : la souffrance ma destinée
Ficção GeralCeci n'est pas mon histoire.