Game Over [PJO AU] [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 27

À partir de maintenant, les chapitres vont être plus centré sur la vie réelle que sur le jeu, parce que c'est moi qui décide lol <3

──── ∗∙⋅:✯:⋅∙∗ ────

-Jamais il tombe en panne de rochers celui-là ? bougonna Percy avant de sauter à l'eau à la suite de Grover, Clarisse, Annabeth et la toison d'or.

Ah oui, et Tyson.

Michael, de son vrai nom.

Un beau nom d'enfant américain né dans les années 2000 qui portait des casquettes de baseball, sortait avec la pom-pom girl du lycée et mangeait au fast-food tous les jours sans prendre un kilo.

Ce n'était pas que Percy le haïssait, mais...

Mais en fait si.

Percy ne pouvait pas le supporter. Il avait cru devenir mature, un grand garçon indépendant, plutôt mignon, avec un background un peu sombre à la Sasuke et une vie sur laquelle il avait une certaine emprise, mais visiblement, ce n'était pas encore ça.

Parce qu'en plus d'être beau – cela faisait à peine quelques semaines que Michael les avait rejoint sous les traits de Tyson, pour les aider à achever la quête de la toison d'or, et pourtant, il n'avait eu aucun complexe à distribuer à l'entièreté des joueurs son compte instagram, sous lequel s'enchainait les selfies qui mettaient en valeur ses grands yeux céruléens, les photos dans les miroirs à la golden hour, comme il l'appelait, et les sourires à tomber par terre – mais en plus, il était loin d'être bête. Et puis surtout il avait cet « adorable accent italien » qui faisait rougir toutes les filles de la Colonie.

Annabeth comprise.

Percy ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il avait l'impression que dès qu'il se rapprochait d'un certain équilibre, sa vie le lui ôtait sous le nez.

D'où venait cette étrange sensation de toujours être laissé de côté, toujours abandonné en arrière. Il se sentait inutile, perdu, sans espoir, alors même qu'il était à quelques jours de rencontrer la fille dont il rêvait la nuit ? Il ne savait pas, et il ne le saurait sans doute jamais. Était-ce héréditaire ? Ou juste une autre de ces conneries de traumatismes.

Percy ne savait pas, et il ne voulait pas savoir. La seule chose qu'il voulait faire, pour le moment, c'était envoyer une bombe nucléaire chez Michael, et pourquoi pas sur l'Italie entière, ou même sur l'Europe, histoire d'être sûr de ne pas le louper.

Déjà, pourquoi ce crétin avait un prénom américain alors qu'il était italien ? Qu'est ce que c'était que cette farce ? Ses parents avaient voulu lui donner un charme fou dès la naissance ou c'était comment.

« Si c'est un prank, c'est vraiment pas drôle. » pensa-t-il.

Il essayait de se rassurer, et de se dire qu'au moins, son propre prénom était plus rare, et plus personnel. Qu'il avait été choisi par son père, et qu'il correspondait parfaitement bien à l'expression de sa personnalité.

Percy exprimait sa personnalité de manière vraiment merdique alors.

Annabeth – dont l'avatar c'était cassé les côtes pendant leur séjour sur l'Ile des Cyclope – éclata soudainement de rire.

Oui, il s'était passé quelques trucs depuis l'ouverture du chapitre deux de la Huitième Version de la Colonie des Sang-Mêlés – tous ces chiffres donnaient mal à la tête à Percy.

Mais rien de bien important, une petite quête banale, des petits monstres banals, un connard de Luke banal, une drôle d'ambiance de mystère et d'excitation qui régnait tout autour de la Colonie – ça aussi c'était banal, étant donné que c'était la seule ambiance qui avait jamais régné sur cette putain de Colonie – oui, Percy était vulgaire, mais que voulez-vous.