TOME 2. Valentina, les dessous d'une famille mafieuse Corse.

Chapitre 4 - L'Inspecteur

Marseille, France.

Intercontinental Hotels & Resorts.

Dans la peau de Valentina.

J'entame mon sixième macaron à la vanille et souffle doucement sur la mousse de mon bain... Je me sent soudainement comme Blair Waldorf, trop de soucis, trop de choses à penser à gérer et un amour quasi impossible (si tenté qu'il soit en vie). Je soupire d'un air blasé. Une longue journée s'annonce... Mon iPhone qui vibre sur le rebord de la baignoire, et manque de tomber à l'eau, m'interrompt dans mon imitation presque parfaite de cette reine. Rayan. J'active le haut parleur.

Moi : Hello, t'es sur haut parleur parle bien fort et distinctement.

Rayan : T'es encore entrain de prendre un bain ?

Moi : Oui... j'ai besoin de me ... détendre !

Je m'etire et allume le robinet pour réchauffer l'eau tiédie. J'attrape mon 7 ème macaron au passage.

Rayan : Pour être sur, je paye ton séjour pour prendre des bains ou pour trouver des réponses Blair Waldorf ?

Je manque de faire tomber mon macaron à la pistache, Ryan le trafiquant, Rayan le tueur, vient bien de m'appeler Blair Wladorf ? Comment est ce qu'il connait ce personnage ?

Moi : Tu m'explique comment tu connait ce nom ?

Rayan : Alia m'a forcé à regarder. Tous les épisodes. Toutes les saisons. Même les making off et les bonus. J'ai faillit craquer.

Je suis prise un fou rire en l'entendant me raconter. Alia à vraiment une grosse emprise sur lui ! Elle lui ferait vraiment faire n'importe quoi !!!

Rayan : Ca reste entre nous. Si ça se sait je perdrais toute crédibilité et toi je te casse un bras !

Je lève les yeux au ciel.

Rayan : Arrête de lever les yeux au ciel.

Moi : Comment tu sait ?

Rayan : Je te connait. Alors, tu compte faire quoi aujourd'hui ? Voler un autre cadavre ? Mettre le feux à un immeuble ? Provoquer une émeute ?

Moi : Ah. Ah. Ah. Rayan arrête je vais, mourrir de rire. Pour l'instant je me relaxe, ensuite, j'improvise.

Rayan : J'aime pas entendre ce mot dans ta bouche, ça sonne comme l'annonce d'une catastrophe !

Je sent ma nuque se contracter, il me stresse purée. J'applique un soin hors de prix Kérastase sur mes cheveux en l'entendant vaguement déblatérer sur les risques que je prend en venant ici et ses mises en gardes sur mes actions potentiellement débiles. Bla bla bla, pff, barbant.

Moi : Rayan, je dois te laisser j'ai un double appel !

Rayan : Rappelle moi juste après !

Je raccroche et me plonge un peu plus dans mon bain. Mhhhh.... le calme.

18h15. Soit deux heures, une dizaine de macarons et une indigestion plus tard je descent les marches pavées de mon hôtel vêtue d'un ensemble sweat et jogging gris Nike m'appretant à héler un taxi lorsqu'une voiture surgit de nulle part et s'arrête pile devant moi. Un homme d'une cinquantaine d'années, cheveux grisonnant, barbes de quelques jours et veste en cuir marron ouvre sa fenêtre et s'adresse à moi.

Homme : Valentina ? Valentina Amoretti ?

Je regarde autour de moi, oui, c'est bien moi, mais qui est-il ?

Je m'approche prudemment de la voiture en évitant soigneusement les flaques d'eaux.

Moi : Vous êtes ?