chapitre 15

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Depuis que je suis arrivé à l'atelier je me suis pas levé où prise de pause. Seul le travail arrive à me détendre un peu. En plus que Madame Mbango n'est pas venu aujourd'hui et c'est moi qui me tape tout le travail.

J'oubliais même, d'après les rumeurs elle serait même enceinte d'un homme marié qui plus est. Moi sa m'étonne même pas, Elle est toujours avec les hommes dans les bars où à l'auberge.

Je fais les dernières finissions d'une robe. La cliente est sensé venir la prendre dans quelques heures. Je sent le regard de mah Lydie sur moi depuis mais je fais semblant de l'ignorer.

- Hum ! C'est quoi avec le foulard aujourd'hui tu as décidé de te voiler ? Intervient-elle

Un petit sourire gêner se dessina sur mon visage. Je peux pas lui dire que le père là m'a gifler sinon sa va faire les problèmes. La connaissant elle va vouloir intervenir et se sera pire.

- non ! Juste que j'ai un peu froid aujourd'hui et j'ai mal à la tête.

- Hum OK ! Tu as fini la tenu de la femme là elle est déjà là hein !

À peine avait-elle fini sa phrase que cette dernière pénètre dans l'atelier et nous dit bonjour. Heureusement pour moi que j'ai eu le temps de finir sa robe. En plus elle était vraiment compliqué j'ai dû m'entraîner pour pouvoir sortir sa comme elle voulait.

- j'espère tu a réussi mon modèle ma fille parce que c'est pour le mariage de ma fille se week-end à Douala, je doit être bien mise !

Je n'ai rien dit, trop stressé que le rendu ne soit pas comme elle le voudrais. Si c'est le cas je suis cuite parce que elle m'a donner tout l'argent.

- ne vous inquiétez même pas, tout le monde peut raté se modèle mais pas l'enfant que vous voyez si. Répondit mah Lydie

En espérant qu'elle n'est pas parler comme ça pour rien. Je fais une petite grimace qui fait entrevoir la panique que je ressent.

En fait c'est une longue robe assez classe et stylé. C'est ma première fois d'en faire, d'où mon stress. J'aimerais avoir autant confiance que ma patronne, surtout que c'est elle qui a insisté pour que j'accepte de la confectionner. Je passe vite un rapide coup de fer à repasser et je lui donne d'essayer avant. Quant elle est sorti de derrière le rideau qui nous sert de cabine, j'ai respirer un bon coup quand elle est sorti et j'ai vu le sourire satisfait de celle qui m'a permis d'apprendre la couture.

- wouaou ! J'ai pas de mot... Souffla la cliente avec un grand sourire. Avec sa je vais voler la vedette a ma fille hein !

- vous aimez ? Demandai-je en me rapprochant pour arranger le dos

- on dirait une robe qu'on voit dans les boutiques là, En plus elle me va bien comme je voulais et il n'y a aucune retouche à faire.

Toute la pression est redescendu direct. Au moins mes nuit debout à travailler sur cette robe ont payé. Ma patronne à fait un tas de compliment sur cette tenue et était très fière de mon travail. La femme est parti aux anges très fière du résultat.

Ensuite je me suis remis au travail sous les compliments de mah Lydie.

**

Je me prépare à rentrer quand mah Lydie me dit qu'elle veut me parler donc je me rassoit. Moi qui pensait vite rentré histoire d'arriver un peu chez le vendeur de médicaments pour prendre les paracétamol pour ma tête qui me fait mal de plus en plus.

- Amalia je sais que tu es pressé et je vais faire court. Je suis très fière de toi, ton travail est excellent les clients ne se plaignent jamais de toi contrairement à ma nièce...tu es venu la trouver mais tu travailles mieux qu'elle et c'est très bien, tu as du talent ma fille travail dur et prie sans cesse le seigneur va te bénir.

Amalia  (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant