CH 8 : Frères (2/2)

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[Une demi-heure plus tôt]

-POV Extérieur-

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Diluc prend son sac de cour avant de regarder une dernière fois Kaeya pour s'assurer qu'il dorme. Puis il sort de sa chambre et se dirige vers les jardins. Il croise Jean qui essaye de l'aborder, mais comme à son habitude, il l'ignore.

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Jean : Diluc ! Quand est ce que tu vas arrêter de m'ignorer ?

Diluc : Lorsque tu seras assez mature pour assumer tes actes.

Jean : Si tu me trouves aussi immature alors pourquoi tu m'a choisi comme successeuse ?

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Il reste silencieux avant de se retourner vers elle.

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Diluc : Parce que c'était la meilleure solution.

Jean : ...Qu'est ce que tu veux dire par là ?

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Il ne lui réponds pas et continue son chemin laissant Jean seule, près d'un porche fleurie.

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~Flashback~

-POV Diluc-

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Il pleuvait. Un parapluie me protégeais pendant que j'écoutais le bruit de pluie tapoter sur le bois de la boîte qui se trouvais à présent dans la crevasse creuser au préalable. J'écoutais la voix du prêtre qui se mélangeais aux pleures des personnes qui m'entourais. J'écoutais la terre tomber sur le cercueil de celui que j'appelais tendrement père il y a à peine un mois. J'écoutais le bruit de la pelle que l'on plantais dans le sol avant de la soulever et de la passer à son voisin pour qu'il répète le même geste. Puis j'écoutais le chant d'une chouette non loin de là qui me rappelais ceux qu'on entendais en forêt avec Kaeya et père lors de nos balades nocturnes. Ce fût l'appel de mon nom qui me fît ouvrir les yeux pour voir Kaeya me tendre la pelle avec un sourire, son sourire rassurant que je ne connaissait que trop bien. Ce sourire qui était maintenant accompagné par des larmes. Je pris la pelle, la planta pour la dernière fois dans le sol et la souleva pour envoyer le dernier morceau de terre, puis comme signe de respect, plusieurs  personnes commençais à déposer des fleurs avant de faire une dernière prière et de quitter les lieux. Après quelques minutes, il ne restait que Kaeya, un de nos servants et moi. C'est à ce moment que je dépose un bouquet d'herbes à lampes en mettant un genou à terre. Je m'incline devant l'homme que j'ai admiré toute ma vie. Cet homme respectable et honorable qui restera à jamais dans le cœur de beaucoup de gens, le miens en premier. Après cette pensée je ne peux m'empêcher de laisser une larme ruisseler sur ma joue. J'abaisse mon parapluie laissant la pluie me toucher et me laver de mes émotions. Je voulais crier, hurler, pleurer la mort de mon père mais le vide au fond de moi m'en empêchais. Je ne pouvais ni crier, ni hurler. Seuls les larmes avait réussi à ce frayer un chemin en moi. Alors que je me laissait calmer par la tranquillité de l'environnement, je sentit quelque chose me recouvrir l'épaule avant de ne plus pouvoir sentir la pluie.

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Kaeya : Tu vient ?

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I bet [Genshin Impact Modern AU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant