Chapitre 4

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Bonne lecture 🤍.

IVY

Le soleil perçait doucement à travers les rideaux fins de la salle de bain, baignant la pièce d'une lumière douce. Je me tenais devant le miroir, les doigts plongés dans mes longs cheveux bouclés, qui s'enroulaient naturellement autour de mes mains. Ils étaient toujours un peu capricieux au réveil. Je passai une brosse doucement dans mes mèches, détendant les boucles sans trop les casser, puis je les laissai retomber en cascade sur mes épaules.

Je pris ensuite un peu de mousse coiffante pour redonner de la définition à certaines mèches plus rebelles. La sensation de la mousse fraîche contre mes doigts contrastait agréablement avec la chaleur qui commençait à envahir la maison. Un soupir s'échappa de mes lèvres alors que je terminais de coiffer mes cheveux, satisfaite du résultat.

Je passai ensuite à mon maquillage. Rien de trop lourd, juste ce qu'il fallait pour me sentir soignée sans m'étouffer sous la chaleur. Je tapotai un peu de fond de teint léger sur mes pommettes, assez pour unifier mon teint, puis appliquai une fine couche d'highlighter pour accentuer la brillance. Mes doigts glissèrent ensuite sur mes paupières, ajoutant une touche de mascara pour allonger mes cils et ouvrir un peu plus mon regard. Enfin, une dernière couche de gloss pour compléter le tout.

Je reculai d'un pas pour m'observer dans le grand miroir. L'effet était parfait, simple mais élégant, exactement ce qu'il me fallait pour la journée qui nous attendait.

Ensuite, je me tournai vers mon armoire ouverte où mes vêtements étaient soigneusement rangés. Mon choix se porta sur un ensemble vert que j'aimais particulièrement : un haut bustier en coton léger qui laissait mes épaules dégagées, et une longue jupe fluide qui dansait légèrement à chacun de mes mouvements.

La couleur verte contrastait joliment avec ma peau hâlée et mes cheveux foncés.

Je pris quelques instants pour ajuster le haut, m'assurant qu'il tombait bien sur ma poitrine, puis je laissai la jupe s'étendre jusqu'à mes chevilles, appréciant la légèreté du tissu qui flottait autour de mes jambes. Pour compléter ma tenue, j'optai pour des sandales plates et simples, parfaites pour marcher toute la journée tout en restant élégante.

Une fois prête, je me redressai devant le miroir une dernière fois, laissant mon regard balayer mon reflet. Je me sentais bien, presque sereine, même si je savais que cette rencontre avec Lucia Alcaraz me rendait plus nerveuse que je ne voulais l'admettre.

Je sortis finalement de la salle de bain, fermant doucement la porte derrière moi, et traversai le couloir jusqu'à la chambre d'Isalia. J'hésitai un instant, puis toquai doucement à sa porte.

-Isa, debout ! Il faut que tu te prépares.

Un gémissement étouffé se fit entendre de l'autre côté de la porte, preuve qu'elle n'était pas encore tout à fait réveillée. Je souris légèrement en attendant une réponse plus claire, puis je me retournai, décidant de la laisser émerger tranquillement.

En descendant les escaliers, j'entendais déjà des bruits en provenance du bureau de ma mère. Elle devait être plongée dans ses papiers, à organiser cette journée avec son efficacité habituelle. C'était toujours impressionnant de la voir orchestrer chaque détail sans jamais perdre de vue le moindre élément. Je savais qu'elle prenait cette journée très au sérieux, et la visite de Lucia Alcaraz ce matin n'était pas une simple formalité pour elle.

En arrivant dans la cuisine, je me mis à rassembler quelques petites choses pour préparer un encas pour notre rencontre. Je sortis des fruits frais du réfrigérateur : des fraises, des morceaux de melon, et quelques figues que Carmen avait disposées avec soin la veille. J'ajoutai des biscuits maison et versai un thé glacé dans une carafe, parfait pour rafraîchir l'atmosphère sous cette chaleur étouffante.

PARA TIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant