Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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Dans l'univers, des paires de particules sont continuellement créées, leur unique destin est de se rencontrer et de se fondre l'une dans l'autre. Lorsque deux particules qui ont interagit avec l'autre se sont séparées, elles ne sont plus des particules distinctes. La même chose se produit lorsque deux personnes tombent amoureuses, même si la vie les sépare, elles porteront toujours une trace de l'autre en elles.
Je triture doucement mon collier. Le collier qu'il m'a offert. Je me souviendrai toujours de cet anniversaire. Ce jour où il m'a regardé comme si j'étais la personne la plus précieuse à ses yeux.
Mais c'est aussi le jour où je me suis rendue compte que quelque chose clochait avec Red, et je m'en veux énormément de ne pas avoir vu clair dans son jeu plus tôt. Ce qui est fait est fait, il est impossible de revenir en arrière.
Concentres toi sur le présent, Aspen.
Je regarde Arès une dernière fois avant de tourner les talons et de sortir de ma chambre. Je sais qu'il est toujours derrière moi. Il sera toujours derriere moi, me protègera toujours.
Alors que je descends les escaliers, je fais demi tour car j'ai oublié mes affaires dans ma chambre. En montant les escaliers je suis pas loin de me cogner à Arès mais l'esquive en lui lançant un regard noir, ce qui le fait sourire.
Je récupère mon ordinateur, mon sac Marc Jacobs, quelques livres que j'avais emprunté lors de mon dernier allé à la bibliothèque et sors de ma chambre.
J'entends Ares discuter avec mon père, je tends l'oreille mais ne comprends rien. Tant pis, c'est pas comme si toute ma famille me cachait des choses, sauf Coop. J'enfile mes mocassins Prada et donne un coup à la porte du bureau de papa.
— C'est maintenant ou jamais Zuma ! dis je en l'appelant par le prénom d'un des chiens de la Pat Patrouille.
La porte s'ouvre brusquement, et je prends le temps d'admirer Arès, tandis qu'il finit sa conversation. Son torse est moulé dans un t-shirt noir et il porte un simple short de sport. Il n'a même pas pris le temps de se coiffer, et je le trouve encore plus attirant.