Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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QUATORZE ANS PLUS TÔT...
Aspen m'a demandé de sortir dans le jardin pour qu'elle me montre comment elle fait du vélo. Je lui ai appris comment on en fait avec les roulettes derrière, et la, elle m'a dit qu'elle était grande et qu'elle savait en faire sans les roulettes. J'espère parce que sinon, elle m'a menti.
Je vois une petite tête blonde avec deux couettes et une salopette sortir de la porte d'entrée de la maison Harrington. C'est Aspen, il n'y a aucun doute la dessus. Elle court vers moi avec son vélo.
— T'es prêt ? Tu vas voir, je suis plus forte que toi !
— J'en doute pas.
— On peut aller dans la rue s'il te plaît ? Comme ça ça descend plus vite ! rit-elle.
— Si tu veux.
Oui, j'ai d'autres occupations comme traîner avec mes potes, ou même Leyton. Mais bon, j'aime bien rester avec ma petite étoile, qui désormais devient une cascadeuse hors pairs.
— Va en bas de la rue !
C'est ce que je fais, j'écoute ce petit dictateur à la voix aiguë qui, même si elle ne le sait pas encore, peut faire ce qu'elle veut de moi. Je lui obéirai au doigt et à l'œil alors qu'elle n'a que six ans. Ce bout-en-train qui illumine mes journées les plus tristes. Je la voix se mettre sur son vélo et, effectivement, il n'y a plus les roues arrières.
Elle se met sur son vélo et commence à pédaler, cependant, Aspen n'est pas très stable. D'autant plus que c'est en pente alors je n'ose pas imaginer la vitesse à laquelle elle roule.
— Aspen ! Ralenti !
— Je sais pas comment on fait ! pleure-t-elle.
Je cours vers elle le plus vite possible, puis son vélo tombe sur le côté au moment où j'arrive et elle pleure en paniquant alors qu'elle tombe sur moi, moi aussi je panique. Je m'agenouille et prends son corps contre le miens, regardant sa blessure. Heureusement c'est un petit bobo, et plus de peur que de mal. Je suis arrivé au bon moment. Je l'ai rattrapé alors qu'elle tombait.
— J'ai mal ! renifle-t-elle. Maintenant tu vas croire que je suis un bébé !