Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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J'émerge de mon sommeil et regarde, par réflexe mon téléphone. Il est actuelle onze heures, et c'est une des premières vraies nuits que je fais depuis mon retour. Je crois que ce week-end avec Aspen m'a fait le plus grand bien. Une fois que je suis sorti de mon lit, je me prépare un café et le bois d'une traite avant de me doucher.
Après avoir enfilé un jogging noir ainsi qu'un t-shirt de la même couleur près du corps. Je fais ma toilette tout en envoyant un message à Aspen afin de savoir si elle s'est réveillée. La confirmation arrive quelques minutes plus tard alors j'enfile mes basket et sors de chez moi. En deux pas je suis déjà dans la propriété es Harrington.
Aspen descend au même moment, vêtu d'un simple short en soie bleu assorti à sa chemise. Elle se frotte les yeux en baillant avant de me saluer de la main puis se dirige vers la cuisine. Je m'oblige à ne pas regarder son corps dans son entièreté. Ses cheveux blonds sont attachés en un chignon et laissent apercevoir le tatouage sur sa nuque.
Moi, marqué au fer rouge sur sa peau. A chaque fois que je le regarde ou que je me souviens qu'elle s'est faite tatouée une partie de moi, mon coeur bat instantanément plus vite. Mon sang afflue dans mes veines et je me rends compte que j'avais une réelle importance pour elle. Pas juste un béguin ou une passade, non. C'était crucial, comme elle était cruciale pour ma santé.
Aspen prend une pomme et la nettoie rapidement avant de croquer dedans et de s'assoir sur un tabouret, la tête contre la table. Je m'adosse à l'îlot central juste à côté d'elle.
— Fatiguée ?
— À ton avis ? Je suis crevée, se plaint-elle en prolongeant la dernière syllabe.
— Faut dormir la nuit, dis je en ébouriffant ses cheveux.
— J'ai l'impression d'entendre un prof arrête, je t'en prie. Pour le bien de l'humanité.
— T'as jamais fantasmé sur un prof ? plaisanté-je
Elle secoue la tête tout en riant. Bon alors ça venait seulement de moi, c'est ça ?
— Je fantasmais sur ma prof de première, elle était canon. Elle était assez jeune donc c'était pas... comme une vieille.
— Beurk ! Sérieusement, vous, les mecs, vous avez un problème avec les fantasmes. Mes professeurs masculins ont toujours été des vieux, avec des aisselles sous les bras bien visible. Quoique... mon prof de sport a la limite !
