Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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Je suis allongée sur un lit confortable, et j'entoure une grosse peluche qui sent bon. J'ai vraiment beaucoup mal à la tete. Je me réveille doucement, frottant ma tête contre le doudou tout doux. Mais d'ailleurs, je ne me souviens pas avoir une peluche aussi grosse. J'ouvre alors un œil, puis un deuxième et..
— Oh merde !
— Quoi ! s'écrie en se levant d'un bon Arès à côté de moi.
Mes mains sont toujours nouées autour de son corps. On dormait en cuillère et c'était moi qui l'enlaçais ?
— Arès, chuchoté-je pour qu'il fasse attention à moi.
Il me regarde et affiche un rictus amusé sur son visage avant d'aviser mes bras et lui. Et mon corps collé au sien.
— J'ai des fourmis dans les bras. J'arrive pas à les bouger.
Il détache petit à petit mes mains et ça me pique beaucoup. Il n'y a que moi pour me retrouver dans une telle situation. Je le regarde tandis qu'il s'assoit sur le rebord du lit, la tête entre les mains.
— Putain, tu m'as fait peur.
Puis d'un instant à l'autre, je réalise ce que j'ai fait hier. Je réalise tout ce qui s'est produit et dans quel pétrin de je me suis fourrée.
— Désolée... Je vais y aller. Merci de m'avoir laisser dormir ici. Et encore désolée pour hier soir.. je... je sais pas ce qui m'a prit. Et pour t'avoir pris pour une peluche aussi. Pardon.
— Aspen...
— Non je vais y aller. C'est définitivement malaisant pour moi, comme pour toi. Avant que je me ridiculise plus.
Je me lève et récupère mes affaires au passage. Mais je m'aperçois que j'ai balancé tous mes habits comme si c'était chez moi. J'enlève aussi le t-shirt d'Ares que j'avais sur moi et cache ma poitrine avec mon avant bras.
— Désolée pour mon accès de colère hier, continué je avant de ranger son t-shirt dans le placard.
Il me regarde, les sourcils froncés ne comprenant certainement pas mon comportement. Même moi j'ai du mal à le comprendre, alors franchement, tant que je ne m'effondre pas une nouvelle fois en pleurs devant lui, je m'en fous.
