Arès Pierce, ce prénom ne vous dit peut être rien, si ce n'est le Dieu de la guerre. Pour moi, il est tout mon monde. Il est mon meilleur ami, je le connais depuis ma naissance. Pendant cinq longues années je ne l'ai pas vu, comme s'il s'était volat...
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Les rayons du soleil traversent la chambre, me réveillant un peu avant Arès. Je me tourne pour lui faire face alors que ses mains se raffermissent autour de ma taille comme pour me garder près de lui. Je suis heureuse. Vraiment heureuse. D'un bonheur certainement inqualifiable. Là, dans les bras de l'homme qui fait battre mon coeur mille fois par minutes.
Je passe une main sur sa mâchoire, caressant sa fine barbe, me demandant si c'est bel et bien arrivé. Arès a été parfait, il l'a toujours été cependant. Mais cette nuit ! Il a été à l'écoute, et a vénéré mon corps comme j'en rêvais. Je crois que je l'ai toujours attendu car, même si j'ai eu des expériences sexuelles avant, je bloquais. Pourtant, mon corps a accepté Arès sans rechigner.
Ma respiration s'accélère lorsque Arès ouvre les yeux, et qu'il scrute mon regard comme pour y trouver la réponse à toutes ses questions.
— Salut, petite amie, chuchote-t-il.
— Salut, petit ami, chuchoté-je à mon tour, souriante au possible.
J'avais peur de ne pas savoir ce que je représentais pour lui après cette nuit. Maintenant je le sais. Je suis sa petite amie. Et sa meilleure amie. J'espère être tout pour lui comme il est tout pour moi.
— Notre nouvelle vie commence ? demande-t-il en me sondant du regard.
— Que notre nouvelle vie commence, murmuré je sur ses lèvres avant de plonger doucement sur ces dernières.
— Je me lasserai jamais de tes baisers.
— Et moi de toi, souris-je.
Je me laisse aller dans ses bras, et contre son corps. Profitant de ses mains entourant amoureusement mon corps, profitant de notre petite bulle de bonheur absolu. J'aime me voir dans son regard, car désormais je n'y vois plus la petite fille que j'ai été autrefois. J'y vois la femme que je rêvais de devenir, et ça me rend fière. Les mains d'Arès caressent mes cheveux, et doucement, mes yeux se ferment.
— Tu veux dormir encore un peu ? demande-t-il.
Je hoche la tête à moitié entre le sommeil et l'éveil. Oui. Je veux dormir encore un peu et continuer de rêver contre l'homme qui fait battre mon cœur un peu plus chaque jours. J'enroule mes jambes autour de lui et mes bras autour de son cou, et je me laisse aller au rythme de nos respirations.
***
À mon réveil, Arès n'est plus dans le lit. Et ça commence à me faire un peu stresser. Les questions fusent partout dans mon esprit. Il a prit peur ? Est-il parti ? Pourquoi n'est-il pas resté près de moi ? Tant d'incertitudes qui me font paniquer. Je me lève doucement, et sens une odeur de pancakes. Je prends le temps de la sentir et souris quand je m'aperçois que ce sont bien ceux d'Arès. De qui d'autres peuvent-ils venir sinon ? Je récupère une petite veste et descends vers la cuisine.
