A quoi peut bien ressembler le monde extérieur ?
Après avoir vécu d'innombrables années dans l'obscurité, n'ayant vu le ciel qu'à travers des photos, ne sachant rien du monde sauf ce qu'il a pu apprendre dans les livres. Midoriya Izuku va alors s'a...
Je le savais, j'en avais pris conscience il y a un bout de temps déjà, mais je ne l'avais pas accepté. Comment pourrais-je l'accepter d'ailleurs ? Je niais alors la vérité, pensant que c'était la meilleure chose à faire. Sauf qu'en réalité, mon comportement faisait tout le contraire. Il n'était pas d'accord avec ce que disait ma tête. Mes pulsions, mes tentations, tout étaient difficile à contrôler. Ma tête et mon corps se donna alors un combat, mais mon corps l'emporta. Je niais encore la vérité en prétextant être déçu alors que j'étais heureux de pouvoir agir comme je le souhaite. Ces sentiments en moi se libérai, et je me sentais plus léger. Malgré ça, je ne pouvais pas le lui montrer directement, car cela pourrait être vu d'un mauvais œil. Après ça, je décida de protéger ses arrières. Des années s'écoula, sans que je ne puisse avouer mes sentiments. Je ne pouvais rien divulguer, car cela pourrait ruiner notre relation. J'ai alors continuer à pensé de cette manière, tout en prenant des dispositions pour notre sécurité. Mais je n'arrivais plus à me contenir, cela devenait de plus en plus dur et étouffant.
Moi - Qu'est-ce que je dois faire ? disais-je en soupirant.
C'était la première fois qu'il me complimentait en dehors de nos combats. Mon cerveau avait cessé de fonctionner rationnellement, je n'arrivais même plus à parler. La seule chose que je pouvais faire était de baisser la tête pour cacher mon embarras. Mon cœur battait si vite que j'ai cru qu'il pouvait sortir de ma poitrine à tout moment. C'est dans ses moments là que je regrette de ne rien dire, de cacher mes sentiments, mais c'est la seule chose à faire. Poser contre le bord de mon lit, je continuais à penser sans cesse, sans pouvoir arrêter le rythme de mon cœur. J'étais tout simplement heureux. Mais plus je m'en rendais compte, plus je réussissais à me calmer. Je savais qu'au fond de moi ce n'était pas possible. Je me mis alors à me morfondre. Le sol était de nouveau froid, mon cœur c'était enfin ralenti, le bord du lit me semblait plus dur qu'avant, et l'obscurité pris place peu à peu, laissant que des débris de poussière de lumière.
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C'est ça l'amour hein ? C'est un sentiment horrible. Je sombre en quelques secondes dans de mauvaises pensées, effaçant toute les bonnes qui ne date même pas de quelques secondes. Quel horrible concept. Face à cette vérité, je me mis à sourire en pensant que je suis un véritable con. Je vais rester dans cet état pendant encore un long moment. Entre l'amour et l'amitié, le bien et le mal, je ne sais plus où poser les pieds.
Moi - Quand est-ce que je vais cesser de t'aimer Deku...? disais-je en fixant le vide.
J'essaye de le nier, mais mon corps agit tout seul. C'était sûrement une preuve de ma faiblesse, mais ça ne me dérange pas, car mes sentiments me font me sentir bien parfois, et cela me suffit. Oui, tout ça me suffit, alors je ne doit pas être trop gourmand.
