[pdv deku]
Cela faisait maintenant quelques jours que j'étais enfermé dans une pièce lumineuse. Il n'y avait juste qu'un lit, un lavabo et des toilettes. Sur l'un des mur en face de moi se trouvait une vitre ou je ne voyais pas à travers avec, sûrement, des héros derrière, ainsi que le mur à ma droite donnait sur une vitre pour communiquer avec moi, comme pour les parloirs, mais cette fois elle se trouvait dans ma cellule. Sûrement car ils ne veulent pas prendre le risque de me déplacer. Sa me rendais fou d'être sous surveillance h24, mais je ne pouvais rien y faire. Je devais juste me tenir tranquille mais c'était la dernière chose que je pouvais faire dans ma situation. Pendant presque toute ma vie j'ai été enfermé dans un trou à rat et là je suis enfermé avec des gens dont je ne veux même pas voir en temps normal. D'ailleurs, je n'ai toujours pas revu ces traîtres, sûrement parce qu'ils sont lâches. Je me suis toujours pas fait interrogé, et je n'en connais pas la cause. Car normalement, dès qu'une personne est arrêté, elle doit être interrogé. J'ai envie de tous les buter et de sortir de là. Je divaguais dans mes pensées, jusqu'à que le bruit de la porte grince. C'était mon professeur, enfin mon ancien professeur, Aizawa. Il s'assoit alors sur la chaise qui se trouvait derrière cette vitre qui nous séparait. J'avais les bras enchaînés qui était relié à un mur, donc mes mouvements était très limité. Les chaînes étaient assez grandes pour que je puisse m'assoir devant lui, sur une chaise, toujours séparé à cause de cette vitre.
Moi - Ça fait du bien de voir quelqu'un ! disais-je enjoué. Les autres bouffons cachés derrière cette vitre me fou un peu de mauvaise humeur. Quand je regarde dans leur direction je ne vois que mon reflet, donc ça m'agace.
Aizawa - Tu es vraiment différent comparé à ce que je connais de toi.
Moi - Il faut dire que je jouais le rôle du gentil à 100% donc c'est un compliment que vous me faites. Vous êtes bien trop aimable, disais-je ironiquement.
Aizawa - Je vois, donc en réalité tu es quelqu'un d'arrogant et agaçant.
Moi - On peut dire ça ouais.
Aizawa - Est-ce que l'homme arrogant qui se trouve en face de moi serait prêt à coopérer ? dit-il sérieux.
Moi - Attendez que je réfléchisse. Mhhh. Je ne sais pas, j'y gagne quoi ?
Aizawa - On baissera votre peine.
Moi - Vous êtes des rigolos enfaite ? Allez vous faire foutre.
Aizawa - Tu es aimable à ta manière.
Il partit de ma cellule pour me laisser tout seul. Il voulait sûrement prendre la température avant que les autres s'occupent de mon cas. Je me mis alors à soupirer, attendant la venu de Hawks dans cette pièce. Je savais qu'il allait venir, je le sentais. Tout comme j'avais l'intuition que ces traîtres se trouvaient derrière cette vitre teintée, entrain de se cacher. La porte s'ouvre de nouveau, pour laisser apparaître comme je l'avais deviné, Hawks.
Moi - Que me vaut la venu de notre cher Hawks ! criai-je.
Hawks - Tu as l'air si content de me voir !
Moi - Je ne peux que l'être dans ce trou à rat.
Hawks - C'est vrai que ce n'est pas idéal, réplique t-il en regardant derrière moi. Tu n'as rien pour t'occuper de ton ennuis après tout.
Moi - Mhh, oui. C'est un peu compliqué puisque je tue pour m'occuper un peu, disais-je en souriant.
Hawks - Je vois. Alors laisse moi revoir ces dossiers devant moi, dit-il en les feuilletants. Je suppose que tu n'ai pas encore au courant des faits de ton inculpation.
Moi - Pour mes liens avec l'Alliance des Vilains, disais-je en haussant les épaules.
Hawks - Ce n'est pas que ça ! Tu es coupable du meurtre d'Overhaul, dit-il en esquissant un sourire.
Moi - Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Hawks - Nous avons un témoin qui, je cite.. Attends je relis le rapport.. Voilà ! « L'homme au cheveux vert avec des taches de rousseurs est le derniers que j'ai vu partir avec Overhaul », et je n'ai pas fini, « Je les ai vus sortir de cette salle ». Le témoin a bien sûr montrer de quelle salle il s'agissait, et il se trouve que c'était la salle où se trouvait le cadavre d'Overhaul.
Moi - J'ai tuer pleins de gens, et vous vous en doutez sûrement puisque les traîtres vous l'on sûrement dit. Alors pourquoi me parlez-vous de ce meurtre en particulier ?
Hawks - C'est-à-dire que cela faisait un petit moment que je travaillais sur cette enquête avec la collaboration d'un autre héros, mais tu as tout fichu en l'air.
Moi - Je vois. Vous êtes juste énervé sur le fait que j'ai accompli votre boulot plus vite que vous. Ou peut-être car j'étais plus efficace moi tout seul ?
Hawks - Je suis surtout furieux puisque nous devons récupérer les recettes de ces drogues qui circulent en ville.
Moi - Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, disais-je sarcastiquement.
Hawks - Tu es du genre plutôt taquin, j'aime ça. On est de la même trempe.
Moi - Je suis taquin mais pas un putain de traîtres ou une balance, comparé à certain, disais-je en regardant la vitre teintée.
Hawks - C'est une chance que l'on vous donne. Tu pourras réduire ta peine et nous pourrons avancer dans nos enquêtes. Nous sommes tous gagnant dans l'histoire, tu ne trouves pas ?
Moi - Je suis clairement perdant ! Je vais quand même rester ici alors que toi et tout tes petits copains seront libres d'aller où vous voulez.
Hawks - Tu aimes la liberté ?
Moi - Je l'adore !
Hawks - Donc coopère et peut-être que tu récupéreras ta liberté.
Moi - Mon petit Hawks, j'ai l'air débile ?
Hawks - Non. Mais tu restes un gamin capricieux.
Moi - Un gamin capricieux qui n'hésiterai pas à vous tuer.
Hawks - Mais le gamin capricieux est actuellement enfermé, tandis que moi je suis libre, réplique t-il avec sarcasme.
Moi - Enfermé ici hein..
Hawks - Bon, on reprendra notre discussion demain. Je te laisse le temps de réfléchir.
Moi - Cool ! A demain, disais-je en lui faisant un signe de la main.
Suite à son départ, le silence repris le dessus dans cette cellule, et j'avais l'impression de suffoquer. Je sais qu'ils vont venir me sauver mais quand ? Dans un mois ? Un an ? J'ai peur, peur d'être enfermé ici. Mais j'ai encore plus peur de devenir fou et de ne plus pouvoir me contrôler. Je déteste tout dans cette pièce, que ce soit la luminosité, mon reflet dans cette vitre teintée, les bruits de l'eau qui s'écrasent au fond du lavabo. Tout ça me rendais malade petit à petit. Je parlais à moi même pour ne pas laisser le silence me bouffer à petit feu. D'un point de vue extérieur, je devais ressembler à un fou. Malheureusement, c'est pas la première fois que je le faisais. En y repensant, All for One m'a déjà enfermé de cette sorte quand je lui désobéissais. Je comprend pourquoi ça me rend fou maintenant.
Moi - Discuter avec moi... C'est ennuyant tout seul ici, disais-je en faisant la moue. Pourquoi personne ne répond ?! Je ne mange pas !
Je continuais à m'adresser au gens derrière cette vivre que je ne pouvais pas apercevoir. En espérant que l'un d'entre eux viennent juste pour taper la causette. Des heures entières s'écoulaient sans que rien ne se passe. Des jours ainsi que des semaines passèrent, Hawks venais presque tout les deux jours pour essayer de me soutirer des informations, mais je me contentais de ne rien répondre. J'étais devenu fou. Je me mettais à voir des personnes imaginaires autour de moi pour me tenir compagnie, des voix résonnaient dans ma tête qui donnait lieu à des conversations. J'essayais même de me suicider quelque fois, pour ne pas me perdre. Malheureusement, je n'avais pas réussi à trouver la sortie. Personne n'est venu me sauver, et j'avais perdu espoir. Je me demandais si je pouvais un jour sortir d'ici, pour finir par penser que c'était peut-être un sorte de châtiment pour toute les choses que j'ai faite.

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The Sun Makes You Blind
FanfictionA quoi peut bien ressembler le monde extérieur ? Après avoir vécu d'innombrables années dans l'obscurité, n'ayant vu le ciel qu'à travers des photos, ne sachant rien du monde sauf ce qu'il a pu apprendre dans les livres. Midoriya Izuku va alors s'a...