Chapitre 9 - Urgence

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[pdv deku]

~1 mois plus tard~

Je me suis bien intégré dans ma classe. J'ai réussi à me rapprocher de tout le monde, et même du fils d'Endeavor. Ce n'était pas facile, car il était de nature distant. Il ne faisait que de me fixer de loin. Mais maintenant, on mange tout le temps à la même table, on se parle, des trucs que font les adolescents en gros. J'ai réussi aussi à me rapprocher de mes professeurs et surtout, celui qui est la cible, All Might. Il nous donne des cours, ce qui a faciliter mon approche. Pendant ce temp, Katchan c'était rapproché à sa façon d'autres camarades, et son tempérament en a éloigné d'autres. La conclusion de ce dernier mois est que l'on a bien avancer sur notre mission. Bien sûr, entre temps, j'ai effectué quelques missions, des fois seul, et d'autres en équipe. Mais celle que je faisais seul était souvent de la collecte d'informations ou de l'assassinats. Tout se passait bien. En plus, en ce moment, je suis en cours. Je n'arrête pas de travailler, sans me reposer, alors les cours pour moi son un moyen de décompresser. Malheureusement, la sonnerie qui annonce la fin de la journée d'aujourd'hui retentis. On quitte assez tôt, donc moins de repos pour moi.

Shoto - Tu viens Izuku ?

Moi - Ah oui ! Où ça ?

Ochaco - En ville. On va se changer les idées, car j'en peux plus de ne penser qu'au cours..

Tenya - Moi je préfère rentrer, je dois réviser.

Ochaco - Tu ne changeras pas toi. Bon bah on te laisse.

Bakugo - Deku ! dit-il en marchant vers moi.

Moi - Euh oui ? disais-je perturbé par ce comportement inhabituel.

On ne se parle que très rarement, et quand on le fait, on ne se partage que des informations. Alors qu'est-ce qu'il lui prend d'un coup, et surtout en public comme ça.

Bakugo - Tu vas où ?

Moi - Bah j'allais sortir dehors. P-Pourquoi ? disais-je perplexe.

Bakugo - Tchh.

Moi - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Bakugo - Tu t'es fait pleins de nouveaux amis hein.

Moi - Bah oui, je n'allais pas rester seul.

Bakugo - Justement.

Moi - Arrête de faire une scène devant tout le monde, disais-je en lui chuchotant. Tu vas tout ruiner.

Bakugo - Il n'y a que ça qui compte pour toi... dit-il avant de s'en aller.

Je ne comprend pas. Qu'est-ce qu'il me voulait ? Il est bizarre des fois. C'est pourtant lui qui me répète qu'il faut se concentrer sur l'objectif final.

Bakugo - Et toi pèquenaud de mes deux, fais attention à où tu poses tes mains, dit-il en s'adressant à Shoto.

Shoto - Tu nous fais encore l'une de tes crises.

Bakugo - Si un jour tu te réveilles sans tes mains, ne me demande pas pourquoi, car je t'aurais prévenu.

J'en ai marre. J'ai l'impression d'avoir entendu un chien aboyer. Heureusement il est enfin parti. Des fois, Katchan ce mettais à réagir comme ça. Il se montrait possessif, tout ce qui me répugne. Je n'ai pas envie de me rapprocher de lui, ce n'est juste qu'une précaution. Après ce petit évènement inattendu, je décide de sortir de la classe accompagné d'Ochaco et de Shoto. On marchait vers la ville, cherchant un petit café. Soudainement, Ochaco reçoit un appel. Elle s'éloigna alors. Il ne restait que moi et Shoto. Il faut dire que même si je suis bien entouré, je ne suis pas si sociable que ça. Je ne m'habituerai jamais à me forcer à sourire tout en étant chaleureux. C'est logique après tout, car ce n'est pas mon vrai moi.

Shoto - Tu sembles proche de Bakugo.

Moi - Non, je ne suis pas aussi proche que tu ne le penses. Katchan est un énergumène que je veux éviter au maximum.

Shoto - Mais pourtant, cet énergumène, tu l'appelles par un surnom.

Moi - C'est donc ça qui t'inquiète ? Crois moi, on est vraiment pas proche.

Ochaco - Désoler de vous avoir laisser. J'ai reçu un coup de fil important.

Moi - Rien de grave ?

Ochaco - Non ! Tiens, on peut aller dans ce café là ?! dit-elle en pointant du doigt un bâtiment assez petit.

Alors que j'observais ce qu'elle nous pointait du doigt, j'aperçois l'homme qui me donne les contre rendu sur l'avancer de la mission avec Overhaul. D'ailleurs, il m'a dit que j'allais bientôt rentrer en action. Mais je suis avec Ochaco et Shoto, donc je ne peux pas aller vers lui d'un coup comme ça. Ce serait bien trop suspicieux. Il faut juste que je trouve une excuse bidon.

Moi - D'accord. Allez-y, je vous rejoins. Je viens de me rappeler que j'ai un coup de fil à faire moi aussi.

Shoto - D'accord, dépêche toi.

Moi - Oui, ne t'inquiète pas, disais-je en lui souriant.

Une fois que je les ai vu rentrés, je me suis dirigé vers cet homme qui se trouvait dans une ruelle en piteux état.

Messager - Cela faisait un petit moment, monsieur Izuku.

Moi - Oui. Fait brève, je suis actuellement en pleine mission d'infiltration.

Messager - Désoler, mais c'est urgent.

Moi - Je me doute bien au sinon tu ne serais pas venu me déranger pendant ma mission.

Messager - All for One m'a dit de te transmettre que le rendez vous avec Overhaul sera prévu dans trois jours, vers 14h, dit-il en me tendant un papier. J'ai écris la date, l'heure et l'endroit du rendez-vous.

Moi - Bien. Mais pourquoi ça a été d'un coup aussi rapide ?

Messager - Je pense que vous le savez déjà.

Moi - Ils ont besoin d'un soutiens financier.

Messager - Exactement. Ce sera à vous de gérer les négociations, ainsi que les termes du contrat. Vous avez carte blanches en terme de budget.

Moi - D'accord. Merci de m'avoir tenu au courant aussi rapidement.

Messager - Vous êtes mon supérieur, donc il est normal que je soit rapide.

Moi - Tu peux disposer-...

Shoto - Izuku ?

Quoi ? Qu'est-ce qu'il fou là lui ? Si il a vu ou entendu quelques choses, je vais devoir la tuer. Mais je ne peux pas faire ça en plein centre ville.

Shoto - Tu as fini ? On t'attend depuis un petit moment.

Il n'a rien vu ? Mon messager a disparu aussitôt mais a t-il était assez rapide ? Je me suis fait des films ? Oui. Si il aurait vu quelque chose il n'agirait pas ainsi. Mais si il ferait semblant ? Je ne peut être sur de rien. C'est de ma faute, je me suis relâché.

Moi - Oui, je viens de finir mon coup de téléphone, disais-je en souriant. On y va ?

Shoto - Oui, on y va, dit-il en fixant Izuku de dos sans qu'il ne s'en aperçoive.

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