La Gardienne de l'Elu

Chapitre 1: La Rencontre

Voici le premier chapitre. N'hésitez pas à voter si cela vous a plu ou à commenter.

Point de vue de Kyria

Dans un terrain désertique, deux armées se faisaient face. Un côté, constitué de soldats en armures blanches, guidés par des Jedis . De l'autre, des droides de différentes catégories, de la taille de soldats ou légèrement plus grands. Les deux camps s'échangeaient des coups de feux répétés, montrant l'intensité des combats. Tout à coup, une poussière recouvrit l'affrontement, dont seuls les éclats bleutés et rouges des tirs lasers, étaient visibles.

Assise en tailleur au balcon de notre maison, je profitais du calme de ma planète natale.La vue de ces montagnes majestueuses m'apportaient du calme, à mon esprit. Haletante, je reprenais lentement mon souffle. Etait ce une vision de l'avenir ? Je ne pouvais pas nier cette possibilité, après l'affaire du blocus de Naboo.

Bien que la jeune reine Amidala a réussi à faire revenir la paix au sein de son peuple, je doutais que la Fédération du Commerce puisse laisser cet incident impuni.

Je soupirais, à cette pensée. J'avais à peine quinze ans et me voilà déjà à m'inquiéter pour le futur ! On avait beau être en paix, les injustices demeuraient, même au sein d'une gouvernance censée défendre la liberté.

Voix : A quoi penses tu, Kyria ?

Cette voix douce et réconfortante , m'apportait le sourire, en le reconnaissant.

Moi : Tu n'es pas avec ta femme, grand frère?

Frère : Elle se repose, actuellement. Et puis...Je voulais un peu profiter de ta présence. Etant donné que tu devras partir demain.

Je soupirais, à cette idée. Devoir prendre le départ, pour rejoindre Coruscant...Qu'est ce que je détestais cette planète !Tout était artificielle, dominée par des bâtiments dont les hauteurs écrasaient ceux qui n'avaient pas les ressources pour pouvoir s'élever.

Moi en faisant la moue : Pourquoi n'ont ils pas établi le Temple sur Naboo ou ici ?

Frère amusé : Tu aimerais bien, n'est ce pas ?

Moi : A ton avis ?

Il rigola, me faisant sourire. Il avait un tel aura bienveillant.

Moi : Alors...Devrais je t'appeler sa majesté, maintenant ?

Frère : Bail, suffira.

Il s'assit sur une chaise, à côté de moi, suivant mon regard vers les montagnes.

Bail : Tu n'as toujours pas répondu à ma question.

Moi : Je m'inquiète pour l'avenir de la République, pour te l'avouer.

Il resta silencieux, prêt à écouter ce que j'avais à dire. S'il ne cherchait pas à me rassurer, c'était qu'il devait penser la même chose. Ou tout simplement, attendre mon développement.

Moi : Toute cette corruption...L'affaire de Naboo a clairement montré la fragilité de cette dernière. Je suis contente que la reine ait pu libérer son peuple de cette situation périlleuse. Mais...

Bail : Tu as peur que cette affaire ait crée une faille.

Moi : Oui. Qu'en penses tu ?

Bail : Je crains de partager ta peur. La République n'a jamais été aussi fragile, que maintenant. A nous de faire en sorte de la solidifier.